Juillet – Aout – Septembre 1870

Video : https://youtu.be/EzVDUNom8XE   

Une guerre oubliée, une défaite, la chute du Second Empire

la Proclamation de la IIIé République en quelques mois !

La France et la Prusse face à la guerre de 1870 :

  1. Le point de vue français :

Juillet 1870 : La France était alors sous le règne de Napoléon III, qui cherchait à renforcer le prestige de son empire en affrontant la Prusse, une puissance montante en Europe. Les tensions entre les deux nations étaient palpables et les esprits étaient emplis d’un sentiment de patriotisme fervent. Les Français étaient convaincus de leur supériorité militaire et étaient prêts à défendre leur honneur national.

Août 1870 : Cependant, la situation prit un tournant dramatique lorsque les armées françaises subirent une série de défaites cuisantes face aux forces prussiennes bien entraînées. Les Français furent choqués et désemparés par ces revers inattendus. Leur confiance fut ébranlée et l’esprit de résistance s’affaiblit progressivement.

Septembre 1870 : En septembre, la situation devint encore plus critique pour la France. Les forces prussiennes assiégèrent Paris (début 19 septembre 1870), plongeant la ville dans une atmosphère de siège et de privations. La population française souffrait de la faim et du manque de provisions, tandis que l’armée prussienne resserrait son étau autour de la capitale. Les Français étaient confrontés à la réalité d’une défaite imminente et à l’humiliation d’une occupation étrangère.

  1. Le point de vue prussien :

Juillet 1870 : Du côté prussien, la tension grandissante avec la France était perçue comme une opportunité d’affirmer leur suprématie et de consolider leur position en Europe. Le chancelier Otto von Bismarck était déterminé à unifier les États allemands sous l’égide prussienne, et un conflit avec la France semblait être le moyen idéal pour y parvenir.

Août 1870 : Les succès militaires prussiens au mois d’août renforcèrent la confiance des dirigeants prussiens. Les batailles de Spicheren, de Mars-la-Tour et de Gravelotte furent des victoires éclatantes qui propulsèrent l’armée prussienne sur la voie de la victoire. Les Prussiens considéraient ces triomphes comme la preuve de leur supériorité tactique et de leur efficacité militaire.

Septembre 1870 : Le siège de Paris en septembre fut un moment décisif pour la Prusse. Les dirigeants prussiens étaient convaincus que la capture de la capitale française amènerait rapidement la France à la capitulation. Ils étaient déterminés à exploiter cette opportunité pour obtenir des concessions territoriales et renforcer leur position en Europe.

Le siège de Paris fut long et difficile. Les Prussiens firent face à une résistance farouche de la part des Parisiens, qui étaient prêts à tout pour défendre leur ville. Les bombardements incessants, les pénuries de nourriture et les conditions sanitaires déplorables affaiblirent la population parisienne, mais ne brisèrent pas sa volonté de résister.

Le point de vue prussien sur la situation était teinté d’une certaine admiration pour la résilience des Parisiens, mais ils étaient convaincus de leur propre supériorité militaire et de leur droit à la victoire. Pour eux, la guerre de 1870 était une étape nécessaire vers l’unification de l’Allemagne et la consolidation de la puissance prussienne en Europe.

Du point de vue prussien, la guerre était perçue comme une opportunité de renforcer leur position en Europe et de réaliser l’unification de l’Allemagne sous leur leadership. Les succès militaires et la capture de Paris renforcèrent leur confiance en leur puissance et en leur vision de l’avenir.

III. Les conséquences :

La guerre de 1870 marqua un tournant majeur dans l’histoire des deux nations, avec des conséquences durables sur la géopolitique européenne. Elle fut un catalyseur pour l’émergence de l’Allemagne en tant que puissance dominante et pour le déclin de l’Empire français.

Vous trouverez ci-après de nombreux liens qui relatent chronologiquement la suite d’événement qui ont conduit à ce désastre.

Bonne lecture

Royaume de Prusse

Forces en présence Juillet-Aout-Septembre :

210 bataillons d’infanterie
133 escadrons de cavalerie
732 canons
———
188 332 hommes

Force Totale engagée sur le conflit: 

462 000 fantassins3
56 000 cavaliers3
1 400 000 hommes mobilisés

Empire Français

Forces en présence Juillet-Aout-Septembre :

183 bataillons d’infanterie
104 escadrons de cavalerie
520 canons
———
112 800 hommes

Force Totale engagée sur le conflit: 

230 000 fantassins2
25 000 cavaliers2
1 600 000 hommes mobilisés

Royaume de Prusse

Pertes :

Sur la période de juillet à septembre

5 237 tués
14 430 blessés
493 disparus
———
20 160 tués, blessés ou disparus

Total à la fin du conflit

51 000 morts4

Empire Français et IIIème République

Pertes :

Sur la période de juillet à septembre

1 146 tués
6 709 blessés
4 420 disparus
———
12 275 tués, blessés ou disparu

Total à la fin du conflit

139 000 morts / 474 414 prisonniers

 

2023 Commémoration de l’Appel du 18 juin

Patrice Rampin reçoit sa distinction pour sa fidélité  comme Porte-drapeau de l’UNC. Moment de forte émotion.

Les porte-drapeaux 

FNACA (Fédération Française des Anciens Combattants d’Algérie-Maroc-Tunisie): Comité de Fontenay-aux-Roses.

Souvenir Français: Comité de Fontenay-aux-Roses.

UNC (Union des Anciens Combattants): Comité de Fontenay-aux-Roses.

La Médaille Militaire: Comité de Fontenay-aux-Roses

 

Discours du Président du Comité du Souvenir Français de Fontenay-aux-Roses

  • Le 18 juin 1940, le général de Gaulle lance un appel historique à la résistance à l’occupation allemande de la France.
    Cet appel, qui vous a été lu il y a quelques minutes, est devenu un symbole de l’honneur retrouvé de la France et de sa détermination à défendre ses valeurs fondamentales, malgré les circonstances difficiles.
    L’appel du 18 juin rappelle aux Français l’importance de protéger les fondements de la culture et de l’identité françaises.
    Il souligne que même dans les heures les plus sombres de l’histoire, nous devons rester fidèles à nos traditions et à nos croyances fortes, car elles nous permettent de rester forts, unis et pleins d’espoir pour l’avenir. L’appel signale l’importance de défendre la liberté y compris dans le contexte actuel. L’Appel nous demande d’être plus que des témoins et nous montre la responsabilité urgente de rejeter les nombreuses idéologies extrémistes qui sapent les principes républicains de liberté, d’égalité et de fraternité. L’Appel nous enseigne que nous avons la responsabilité de rejeter et, si nécessaire, de combattre ces idéologies qui cherchent à imposer leurs vues par la violence et la terreur, et de réprimer toute forme d’expression incompatible avec leurs convictions. Mes chers amis, la liberté est un concept complexe et fondamental qui a été au coeur de nombreuses révolutions et luttes pour l’émancipation et la justice sociale. C’est souvent associé à l’idée de pouvoir faire ce que l’on veut sans être freiné par des contraintes extérieures, mais c’est bien plus que cela. La liberté est avant tout une valeur qui permet à chacun de se réaliser pleinement en tant qu’être humain. C’est le fondement de la dignité humaine et de la capacité de choisir sa propre vie. C’est une valeur qui garantit la possibilité de développer son potentiel, de choisir ses convictions et de s’exprimer librement. Cependant, cette liberté doit être équilibrée avec la responsabilité et le respect des droits d’autrui. La liberté ne doit pas être utilisée pour opprimer ou exploiter les autres, mais doit permettre à chacun de vivre une vie dans la dignité et la paix. Dans notre société démocratique, la liberté d’expression est l’un des piliers de la démocratie. La liberté de pensée et d’expression permet de remettre en question les opinions établies, de critiquer les dirigeants et de défendre les intérêts des minorités. Sans cette liberté, la démocratie ne peut pas fonctionner car elle est vulnérable aux abus de pouvoir et à l’oppression.
    Nous devons donc défendre ces libertés fondamentales en toutes circonstances, même face aux idéologies extrémistes et violentes.
    N’oublions jamais que notre premier devoir est de défendre la liberté d’expression fondamentale, sans laquelle il ne peut y avoir de démocratie et aucun progrès ne peut être réalisé.
    L’appel du 18 juin a inspiré des générations de Français à s’engager pour défendre leur pays et ses valeurs même dans les moments les plus difficiles.
    Il nous rappelle que la force de la France réside dans la force de son peuple et dans sa capacité à relever les défis avec courage et détermination.
    L’appel du 18 juin reste un appel à l’action pour tous les Français.
    L’appel du 18 juin nous dit que nous devons être fiers de notre patrimoine culturel et de notre identité tout en restant ouverts sur l’Europe et sur le monde.
    Nous devons toujours et plus que jamais défendre la liberté d’expression. C’est fondamental. Ceci nous permet d’être libres et égaux en dignité et en droits.

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

+33 664362856

contact@le-souvenir-francais-fontenay-aux-roses.fr

Pour envoyez votre message: Nom-Adresse Email-Message

9 + 1 =

Raymond CROLAND (1913-1945)

Raymond CROLAND (1913-1945)

Le Fontenaisien Raymond Croland est co-fondateur du réseau de résistance Vélite. Arrêté par la Gestapo, il est déporté en Allemagne au camp de Buchenwald, puis dans celui de Ellrich où il décède le 8 avril 1945.

Raymond Eugène Croland est né le 17 mai 1913 à Paris 15ème. Il est mort en déportation en Allemagne le 8 avril 1945.

Ancien élève de l’École normale supérieure (promotion 1933), agrégé de sciences naturelles (1937), agrégé-préparateur de zoologie (1938-1944), Raymond Croland s’engage dès octobre 1940 dans la Résistance en montant avec ses collègues le chimiste Pierre Piganiol et Albert Mercier, un réseau de renseignements.

Ils recherchent les renseignements dans tous les domaines susceptibles d’intéresser Londres sur la situation française et son évolution. Ils appellent leur réseau Vélite, les anglais par la suite lui donneront le nom de Thermopyles. En liaison avec André François, Lise et Annette Blosser, ils réussissent à cerner le potentiel allemand. Vélite recrute des agents à plein temps, se développe, l’importance des renseignements recueillis demande un tri : Charles Corbier  et sa femme Anne se chargent du travail. Les liaisons radio se développent, Vélite est rattaché à la centrale de transmission Prométhée qui deviendra par la suite Praxitèle. Son chef Guy Duboÿs sera déporté et remplacé par Jean Guyot alias « Périclès ».

Commandant des Forces françaises combattantes (alias : Chandos), Raymond Croland est arrêté par la Gestapo au deuxième étage de l’École normale supérieure, rue Lhomond, le 14 février 1944. Torturé, il est déporté en Allemagne le 15 août 1944 au camp de Buchenwald, puis dans celui de Ellrich où il décède.

Son nom est inscrit sur le Monument aux morts de Fontenay-aux-Roses.

Pour faire perdurer le souvenir de ce résistant mort en déportation, une avenue porte son nom à Fontenay-aux-Roses.

Sources :

 

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

+33 664362856

contact@le-souvenir-francais-fontenay-aux-roses.fr

Pour envoyez votre message: Nom-Adresse Email-Message

1 + 13 =

Laure DIEBOLD-MUTSCHLER (1915-1965)

Laure DIEBOLD-MUTSCHLER (1915-1965)

  • Laure Diebold, décédée le 17 octobre 1965, est une résistante française. Secrétaire de Jean Moulin, elle fut faite compagnon de la Libération alors qu’elle était portée disparue en Allemagne.

    Laure Diebold, née Laurentine Mutschler le 10 janvier 1915 à Erstein (Bas-Rhin) au sein d’une famille alsacienne ; son père est ébéniste et sa mère restauratrice. Elle naît allemande, l’Alsace étant alors occupée par le Reich mais sa famille est restée très patriote à l’égard de la France. Tous s’installent en 1920 à Sainte-Marie-aux-Mines. Laure obtient un diplôme de sténo-dactylo et se fiance dans les années 1930 avec Eugène Diebold, secrétaire de la mairie de la commune. Elle est catholique, il est protestant. À la fin de ses études, elle entre comme secrétaire sténo-dactylographe bilingue français-allemand aux Établissements Baumgartner à Sainte-Marie-aux-Mines où elle réside depuis 1920. Lors de la « drôle de guerre » (septembre 1939 – mai 1940), elle est secrétaire d’un industriel de Saint-Dié (Vosges).

    Après l’invasion allemande, fin juillet 1940, elle reste en Alsace annexée. Elle rejoint une filière de passeurs vers la « Zone libre ». Très souvent, elle héberge des prisonniers de guerre évadés au domicile paternel, 46 rue Jean-Jaurès à Sainte-Marie-aux-Mines, ainsi que chez son fiancé. Dès 1940, elle s’associe au cercle de résistants du docteur Bareiss, rattaché à l’Armée des Volontaires. Repérée, elle doit quitter l’Alsace. La veille de Noël 1941, elle fuit à Lyon, dans la zone libre, cachée dans une locomotive. Elle y retrouve son fiancé, Eugène Diebold, prisonnier évadé, qui la fait embaucher comme secrétaire au service des réfugiés d’Alsace-Lorraine.

    Jeune mariée, elle entre à partir de mai 1942 au réseau de renseignements « Mithridate », où, en qualité d’agent de liaison et d’évasion, catégorie P1, elle recueille des informations qu’elle code et fait passer sous forme de courrier à Londres

 

Laure Diebold est arrêtée une première fois le 18 juillet 1942 par la police judiciaire deux jours avant son mari ; n’ayant rien dit, ils sont relâchés le 24 juillet faute de preuves. Elle se réfugie à Aix-les-Bains, passe dans la clandestinité la plus totale et devient « Mona ».

A la mi-août 1942, elle rencontre Daniel Cordier, secrétaire de Jean Moulin, par l’intermédiaire de Madame Moret qui travaille comme elle au service des réfugiés d’Alsace-Lorraine. Engagée aux Forces françaises libres, immatriculée au Bureau central de renseignements et d’action (BCRA) sous le nom de « Mado » (agent n° 9382), elle est affectée aux services de Jean Moulin, représentant du général de Gaulle et délégué du Comité national français, en qualité d’agent P.2 avec le grade de lieutenant.

Le 8 décembre 1942, elle rencontre Jean Moulin, alias Rex, pour la seule et unique fois, tapant pour lui à la machine un rapport urgent. Le secrétariat compte bientôt une quinzaine de personnes, dont Laure Diebold est « la pierre angulaire ».

Fin mars 1943, avec Daniel Cordier, Hugues Limonti, Georges Archimbaud, Francis Rapp, Jean-Louis Théobald et Suzanne Olivier, elle se rend à Paris afin de préparer l’implantation de la délégation en zone occupée. Travaillant dans des bureaux situés rue Vavin puis rue de la Pompe, elle réside alors à Fontenay-aux-Roses chez son frère aîné René Mutschler, qui habitait 15 rue de Bagneux (actuelle rue Max Dormoy), afin de poursuivre ses missions de codage et de décodage de courriers. Elle tape notamment l’annonce de la première réunion du Conseil national de la Résistance. À la suite de l’arrestation de Jean Moulin, elle poursuit son travail de secrétariat à la délégation, travaillant aux côtés de Claude Bouchinet-Serreules, puis de Georges Bidault Après la guerre, ses services seront validés par les Forces françaises libres, en qualité d’agent « P 2 », assimilé au grade de lieutenant.

À la suite de la perquisition des Allemands au siège de la Délégation générale à Paris, représentée par Claude Bouchinet-Serreulles et Jacques Bingen, et au démantèlement de nombreux réseaux parisiens consécutifs à « l’affaire de la rue de la Pompe », avec l’arrestation de Pierre puis celle de Jacqueline Pery d’Alincourt, Laure Diebold est arrêtée le 24 septembre 1943, en compagnie de son mari, et détenue à la prison de Fresnes. Elle réussit à convaincre la Gestapo qu’elle n’a fait que servir de boîte aux lettres et échappe ainsi à la torture, au contraire de son mari, qui pourtant ne sait rien. Le 17 janvier 1944, elle est déportée à la prison de Sarrebruck. Du 28 janvier au 13 juin 1944, elle est en prison à Strasbourg, puis au camp de sûreté de Vorbruck-Schirmeck. Elle est ensuite transférée à la prison de Gaggenau, revient au camp de Schirmeck, est envoyée à la prison de Mulhouse, puis dans une prison berlinoise. Déportée à Ravensbrück, elle est ensuite transférée près d’Altenbourg, au Kommando de Meuselwitz, satellite de Buchenwald, puis, le 6 octobre 1944, au Kommando de Leipzig-Taucha, autre satellite de Buchenwald. Eugène, Hugues Limonti et Suzanne Olivier sont eux aussi déportés. Le 20 novembre, elle est faite compagnon de la Libération sur proposition du colonel Passy ; elle est l’une des six femmes à obtenir cette distinction. Gravement malade (typhus, angine diphtérique), mourante, elle échappe à la mort grâce à l’intervention d’un médecin tchèque du laboratoire du camp. Il escamote sa fiche à deux reprises et lui évite l’envoi au crématoire.

Libérée en avril 1945 par les Américains, très affaiblie, elle arrive à Paris le 16 mai 1945 et, conduite à l’Hôtel « Lutetia », elle a le bonheur d’y retrouver son mari, également de retour de déportation et lui aussi mal en point. Elle vit alors dans le dénuement, habitant une dépendance de la maison de son frère René.

Le 18 juillet 1946, le général Paul Legentilhomme la décore de la croix de la Libération dans la cour des Invalides.

Après-guerre, Laure Diebold est d’abord employée à la Direction générale des études et recherches (DGER), successeur du BCRA. Elle aurait aussi travaillé pour le secrétariat de la présidence du Conseil, bien qu’aucune archive ne le confirme. En 1947, elle accompagne à Moscou son ancien chef devenu ministre des Affaires étrangères, Georges Bidault, pour assister à une conférence sur la paix. En 1950, elle part à Étueffont-Bas (Territoire de Belfort), où elle travaille avec son mari dans une usine de tissage. En 1957, elle entre comme secrétaire dans une entreprise lyonnaise, Rhodiacéta, où elle devient secrétaire et bibliothécaire. En 1964, à l’occasion de la translation au Panthéon des cendres de Jean Moulin, elle retrouve durant une nuit précédant l’évènement, sur la place déserte et glaciale entourant l’édifice, une partie de son ancienne équipe (Daniel Cordier, Hugues Limonti et Suzanne Olivier), dont les membres s’étaient éloignés après la guerre.

Décédée à Lyon le 17 octobre 1965, à 50 ans, conséquence des mauvais traitements qu’elle a subis en déportation. Déclarée « Mort pour la France », elle est enterrée selon son désir dans le modeste cimetière de Sainte-Marie-aux-Mines le 21 octobre, où elle avait passé son enfance et connu son mari. Elle avait exigé une cérémonie simple. Sur sa tombe est indiqué « mort pour la France », du fait des souffrances physiques endurées par la déportation, ainsi qu’une mention de son statut de compagnon de la Libération. Un hommage militaire lui est rendu en la cathédrale Saint-Jean de Lyon. Son mari, décédé en 1977, est enterré avec elle, dans le carré protestant.

 

Discrète, ce qui lui fut utile durant la guerre, elle laisse peu de traces. Oubliée durant des décennies en dehors de l’Alsace, n’apparaissant qu’en marge de certains ouvrages consacrés à Jean Moulin, elle « renaît » sous la plume d’Anne-Marie Wimmer qui, après des recherches dans les archives, publie en 2011 le livre « Code : Mado : Mais qui donc est Laure Diebold-Mutschler ? ». Chef du service archives et patrimoine du val d’Argent, David Bouvier estime que cette amnésie est due d’une part au fait qu’il s’agissait d’une femme, le rôle des femmes dans la Résistance ayant été minimisé, d’autre part au fait qu’elle était Alsacienne, le souvenir des « malgré-nous » ayant terni l’image de la région. Pour sa part, Anne-Marie Wimmer considère que Daniel Cordier n’a pas suffisamment mentionné son rôle dans ses mémoires, qui font autorité sur l’histoire de la Résistance ; les archives révèlent toutefois que ce dernier s’est longtemps préoccupé du sort de Laure Diebold après la guerre, la faisant par exemple embaucher à la DGER. Ne faisant partie d’aucun mouvement politique, elle s’est enfin trouvée exclue des commémorations partisanes, chaque camp promouvant ses propres martyrs ; sa modestie a également nui à ce qu’elle reçoive plus d’hommages.

Laure Diebold est titulaire de plusieurs décorations :

  • Compagnon de la Libération (1944)
  • Chevalier de la Légion d’Honneur (1957)
  • Croix de Guerre (1939-1945)
  • Médaille commémorative des services volontaires de la France Libre

Un timbre postal à son effigie d’une valeur faciale de 0,68 € paraît le 19 octobre 2015.

Sources :

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

+33 664362856

contact@le-souvenir-francais-fontenay-aux-roses.fr

Pour envoyez votre message: Nom-Adresse Email-Message

4 + 2 =

Jean-Noël PELNARD (1923-1944)

Jean-Noël PELNARD (1923-1944)

Jean-Noël Pelnard est né le 1er mars 1923 à Paris 6ème. Etudiant, résistant (alias : Noël), Lieutenant des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) il est mort au combat le 12 août 1944 à Bellevue-La-Montagne en Haute-Loire.

Jean-Noël Pelnard est le fils de Louis Pelnard, ingénieur polytechnicien et de Camille Considére. En 1944, la famille était officiellement domiciliée 5 rue des Roses à Fontenay-Aux Roses (Hauts-de-Seine) mais habitait en fait chez un cousin à Allègre (Haute-Loire), où son père avait déplacé son bureau d’études de Paris.

Après de brillantes études à Paris, Jean-Noël Pelnard avait rejoint la zone libre à Lyon où il s’inscrit en faculté en vue de préparer Polytechnique (comme son père). Jean-Noël était célibataire. Déjà, il fait de la Résistance. Il dut quitter précipitamment Lyon au retour d’une mission, après les arrestations de Caluire le 21 juin 1943. Quelques brèves confidences ont laissé percevoir que la police allemande avait trouvé son nom sur une liste, il était « grillé ». Il rejoignit la Haute-Loire qu’il connaissait bien.

Il rejoignit la résistance au sein de l’Armée Secrète (AS). Il prit le maquis, d’abord dans les forêts d’Allègre, puis dans la région de Lavoûte-sur-Loire au lieudit La Roche, et enfin dans les bois de Saint-Geneys près Saint Paulien. Sportif, maîtrisant parfaitement la topographie, ayant été plusieurs années chef scout dans la Seine, il prit rapidement de l’ascendant sur son groupe qui lui donne le commandement, son groupe devenant le « groupe Noël, » son nom de guerre. Il fut nommé lieutenant.

Début août 1944, les maquis de l’Armée secrète et les FTP du camp Wodli concentrèrent leurs efforts autour du Puy (aujourd’hui Le Puy-en Velay en Haute-Loire,) et d’Yssingeaux (Haute-Loire). La garnison allemande du Puy était encerclée et se préparait à gagner Saint-Étienne (Loire) pour rejoindre Lyon (Rhône). Les sabotages et les escarmouches se multiplièrent pour la contraindre à l’immobilisme et à la reddition. Le 12 août, le groupe Noël qui avait pour mission de faire sauter le pont de Chomelix (Haute-Loire), se heurta violemment à un détachement de la Wehrmacht près de Bellevue-La-Montagne. Le groupe d’hommes avait dévalé un talus des bois de Themeys surplombant la route nationale 106 espérant accueillir un second groupe apportant les explosifs mais il s’agissait en fait d’un camion allemand. Les soldats allemands ouvrirent immédiatement le feu. Jean-Noël Pelnard fut blessé à la jambe, il parvint à rejoindre l’orée du bois où il fut encerclé et achevé d’une balle dans la tempe. Son camarade, Étienne Pradon subit le même sort. Seul, leur troisième compagnon parvint à s’enfuir. Quelques minutes plus tard, les Allemands prirent sous le feu de leurs mitrailleuses un camion venant de la route de Vorey où avaient pris place une douzaine de combattants FFI, sans doute ceux attendus par le groupe Noël. Les hommes parviennent à sauter du camion et s’enfuir mais Candido Martinez, un des Espagnols du bataillon de Vaux est blessé puis achevé. Les allemands se retirèrent en direction du Puy. Trahison ou carence d’informations sur les positions de l’ennemi ? L’interrogation demeure quant à la présence d’une patrouille allemande à cet instant précis du rendez-vous.

Jean-Noël Pelnard est « Mort pour la France », jugement rendu par le Tribunal Civil du Puy-en Velay (Haute Loire) le 11 août 1945. Ses parents obtinrent l’insigne spécial pour les mères et pères, veuves et veufs des MPF.

Dans le Mémorial rédigé par Fernand Boyer, il est dénommé Jean Pelnard-Considére.

Son nom est inscrit sur le Monument aux morts de Fontenay-aux-Roses, ainsi que sur la stèle commémorative de Bellevue-La-Montagne.

Pour faire perdurer le souvenir de ce résistant mort au combat, une rue porte son nom à Fontenay-aux-Roses.

Sources :

     

    Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

    10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

    +33 664362856

    contact@le-souvenir-francais-fontenay-aux-roses.fr

    Pour envoyez votre message: Nom-Adresse Email-Message

    8 + 4 =

    Robert PIROT (1914-1944)

    Robert PIROT (1914-1944)

    Robert Pirot est mort au combat en Allemagne le 19 avril 1944. Il avait 30 ans.

    Robert Pirot est né le 26 juillet 1914 à La Châtre (Indre). Il s’est marié le 11 janvier 1938 à Paris 12ème avec Aimée Ollivier (1915-1977). Le couple vivait route de Neuvy à La Châtre (Indre).

    Alors qu’il exerce le métier de couvreur-zingueur, en 1940, l’année de naissance de son fils Guy, Robert Pirot est mobilisé. Il est affecté au 13ème Régiment d’Infanterie, régiment d’active qui a été renforcé suite à la mobilisation de septembre 1939, et qui est intégré à la 9ème Division d’Infanterie Motorisé.

    Mortellement blessé au combat, le Sergent Pirot décède le 19 avril 1944 à Kassel en Allemagne.

    Mention « Mort pour la France ».

    Il repose dans le carré militaire au cimetière de Fontenay-aux-Roses.

    Sources :

     

    Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

    10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

    +33 664362856

    contact@le-souvenir-francais-fontenay-aux-roses.fr

    Pour envoyez votre message: Nom-Adresse Email-Message

    7 + 5 =

    Pierre GLADIEUX (1937-1959)

    Pierre Claude Gladieux est né le 6 novembre 1937 à Paris 14ème. Grièvement blessé en Algérie, il décède à 22 ans des suites de ses blessures le 25 décembre 1959.

     

    Pierre Gladieux effectue son service militaire dans l’armée de l’Air, au sein de la Base Aérienne 148 « Hussein Dey » située près d’Alger en Algérie. Suite aux opérations de pacification opérées dans le pays à partir de 1954, la BA 148 est devenue un site opérationnel important de l’armée de l’Air, à vocations multiples : mission de transit entre la métropole et l’Algérie, mission technique, mission d’approvisionnement, mission administrative, et mission de maintien de l’ordre.

    Grièvement blessé (dans des circonstances non précisées), l’aviateur de 2ème classe Pierre Gladieux est rapatrié en France à l’hôpital militaire de Percy à Clamart (Hauts-de-Seine), où il meurt le 25 décembre 1959.

    Pierre Gladieux résidait à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

    Mention « Mort pour la France ».

    Décorations décernées à titre posthume :

    • Chevalier de la Légion d’Honneur
    • Médaille Militaire
    • Croix de la Valeur Militaire

    Son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

    Il est inhumé dans le caveau familial au cimetière de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

    Entre le 1er janvier 1952 et le 2 juillet 1962, 3 millions de soldats, appelés ou rappelés, ont combattu en Afrique du Nord. 300 000 sont revenus blessés ou malades. 30 000 sont morts.

    Sources :

    https://www.enpa-capmatifou.com/Enpa3/Aero/MILITAIRE/ArmeeAir%201945-1962%20(1).pdf

    Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

    10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

    +33 664362856

    contact@le-souvenir-francais-fontenay-aux-roses.fr

    Pour envoyez votre message: Nom-Adresse Email-Message

    7 + 11 =

    Michel LOUPY (1932-1957)

    Michel LOUPY (1932-1957)

    Michel Roger Loupy est né le 17 octobre 1932 à Saïgon (Vietnam ex-Cochoinchine). Polytechnicien, officier dans l’armée de Terre, il est mortellement blessé en Algérie le 22 octobre 1957.

    Fils de Louis Loupy et de Léa Rongieras, Michel Loupy est issu de la promotion 1954 de l’Ecole Polytechnique. Il s’engage dans l’armée de Terre. Lieutenant, il sert en Algérie au sein du 62ème Bataillon du Génie.

    Le 62ème Bataillon du Génie (62ème BG) a été créé en Algérie le 1er mai 1956 par changement de numérotation du 31ème BMG. Il stationne dans la région de Tiemcen. Il est chargé de la réalisation du barrage Ouest sur la frontière algéro-marocaine. Il comprend : un état-major, 3 compagnies de travaux, une compagnie mixte d’entrepôt et de bennes, et une section de pontage. Le 62ème BG est dissous le 30 novembre 1959 et redevient par changement de numérotation le 31ème Bataillon du Génie.

    Le Lieutenant Loupy est mortellement blessé le 22 octobre 1957, il décède à l’hôpital militaire de Tiemcen en Algérie.

    Mention « Mort pour la France ».

    Chevalier de la Légion d’Honneur (Décret du 25 février 1958 – Décoré à titre posthume).

    Croix de Guerre

    Croix de la Valeur Militaire.

    Son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine), ainsi que sur le monument érigé par la ville de Paris au cimetière du Père Lachaise mentionnant les morts et disparus pendant la guerre d’Algérie et les combats de Tunisie et du Maroc.

    Il est inhumé dans le caveau familial au cimetière de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

    Sources :

    • https://www.geneanet.org/cimetieres/view/124681
    • https://www.geneanet.org/registres/view/725542?individu_filter=2990576
    • https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523ad6eb2b886
    • com
    • com
    • https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=6344757

     

    Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

    10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

    +33 664362856

    contact@le-souvenir-francais-fontenay-aux-roses.fr

    Pour envoyez votre message: Nom-Adresse Email-Message

    12 + 9 =

    Henri METRARD (1928-1954)

    Henri METRARD (1928-1954)

    En 1954, l’armée française livrait, au cours de combats acharnés à Diên Biên Phu, sa dernière bataille majeure en Indochine. Alors que s’ouvre la conférence internationale de Genève, cette défaite précipite la fin de la guerre et celle de la présence française dans la région.

    Henri Metrard est décédé le 1er mai 1954 lors de la guerre d’Indochine, il avait 26 ans.

    Henri Metrard est né le 1er juin 1928 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine).

    Militaire, matricule au corps : 735.

    Il est mortellement blessé lors de la guerre d’Indochine alors qu’il sert au sein de la 11ème Compagnie Moyenne de Réparation du Matériel (CMRM).

     

    Le brigadier-chef Metrard décède des suites de ses blessures le 1er mai 1954 à l’hôpital « Médecin-Lieutenant Ciais » à Haiphong au Tonkin.

    Mention « Mort pour la France ».

    Son nom est inscrit sur le « Monument aux Morts » de Saint-Aubin d’Aubigné (Ille-et-Vilaine), ainsi que sur celui de l’arme du Matériel qui se trouve dans l’enceinte des Ecoles Militaires de Bourges (Cher).

    Initialement inhumé au Cimetière de la Conquête à Haiphong (Vietnam), son corps est rapatrié en France ; il repose dans le carré militaire du cimetière de Fontenay-aux-Roses.

    Sources :

    Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

    10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

    +33 664362856

    contact@le-souvenir-francais-fontenay-aux-roses.fr

    Pour envoyez votre message: Nom-Adresse Email-Message

    2 + 9 =

    Georges THIEBAUT (1928-1961)

    Georges THIEBAUT (1928-1961)

    Georges Gustave Thiebaut est né le 12 septembre 1928 à Saint-Quentin (Aisne). Commando parachutiste de l’Air, il est mortellement blessé en Algérie le 25 février 1961.

    Fils de Emile Thiebaut, architecte, et de Marguerite Merlinat, Georges Thiebaut s’est marié à Savonnières-en-Perthois (Meuse) le 30 juin 1952 avec Anne Voulliaume.

    Il s’engage dans l’armée de l’Air. Lieutenant, il sert en Algérie au sein du 541ème Groupement des Commandos Parachutistes de l’Air (541ème GCPA). Victime d’une embuscade, il décède des suites de ses blessures le 25 février 1961 à Berrouaghia (ex département d’Alger) en Algérie.

    Ses parents résidaient au 9 rue des Potiers à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

    Mention « Mort pour la France ».

    Chevalier de la Légion d’Honneur (Décret du 1er août 1961 – Décoré à titre posthume).

    Croix de la Valeur Militaire avec palme.

    Son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

    Le 12 avril 1961 il est inhumé dans le caveau familial au cimetière d’Alaincourt (Aisne).

    Sources :

    Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

    10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

    +33 664362856

    contact@le-souvenir-francais-fontenay-aux-roses.fr

    Pour envoyez votre message: Nom-Adresse Email-Message

    1 + 15 =

    Daniel FUSTIER (1927-1961)

    Daniel FUSTIER (1927-1961)

    Daniel Fustier est né le 27 avril 1927 à Colmar (Bas-Rhin). Pilote d’hélicoptère, victime d’un accident aérien en Algérie, il décède le 25 septembre 1961.

    Engagé dans l’armée de l’Air en 1944 (matricule MA X 8184), Daniel Fustier est admis à l’Ecole Militaire de l’Air en 1949 et il est breveté pilote en 1952.

    Il effectue en 1953 un tour d’opérations en Indochine avec le Groupe de bombardement 1/19 «Gascogne» sur B 26. Breveté chef de patrouille de reconnaissance, il rejoint les unités d’hélicoptères en Algérie (Escadron d’hélicoptères 2/38 et 3/22) où, de 1956 à 1961, il effectue de nombreuses missions d’assaut, d’appui feu et d’évacuation sanitaire.

    Au retour d’une mission d’appui feu, son hélicoptère H 34 se brise alors qu’il se prépare à atterrir. Grièvement brulé, le Capitaine Fustier est rapatrié en France à l’hôpital militaire de Percy à Clamart (Hauts-de-Seine), où il meurt quelques jours plus tard le 25 septembre 1961.

    Marié, il résidait à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

    Mention « Mort pour la France »

    Officier de la Légion d’Honneur

    Croix de guerre TOE avec deux citations

    Croix de la Valeur Militaire avec cinq citations

    Son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine), ainsi que sur celui de Fons-sur-Lussan (Gard)

    Pour honorer sa mémoire, l’armée de l’Air l’a choisi comme parrain de la promotion 1967 de l’Ecole Militaire de l’Air.

    Sources :

    Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

    10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

    +33 664362856

    contact@le-souvenir-francais-fontenay-aux-roses.fr

    Pour envoyez votre message: Nom-Adresse Email-Message

    1 + 15 =