Edouard TURGIS (1873-1916)

Aumônier militaire, l’abbé Edouard Turgis décède des suites de ses blessures au combat le 26 août 1916 à Etinehem dans la Somme.

 

 

 

Edouard Pierre Turgis est né le 10 février 1873 à Paris (5ème). Il a été élevé par la famille du pépiniériste François Moreau dont il était le jeune beau-frère

Classe 1893, 3ème bureau de recrutement de la Seine avec le matricule 3787.

Ordonné prêtre en 1898, l’abbé Turgis fut quelques temps professeur à Petit Séminaire (19 rue Notre-Dame des Champs), vicaire au Kremlin-Bicêtre, à Saint-Michel puis à l’église de la Sainte-Madeleine à Paris (8ème) où durant 8 ans il travailla à soulager nombre de détresses et de misères morales, en particulier chez les jeunes employées de maison. Peu avant 1914 il avait créé l’œuvre des midinettes (appelée « œuvre du midi ou dinette du midi ») pour accueillir les ouvrières et employées du quartier et leur permettre de faire réchauffer leur gamelle sur des poêles à charbon. Compte tenu du succès de son initiative, plusieurs paroisses adhérèrent à « l’œuvre du midi », tant le phénomène d’afflux des personnes venant travailler à Paris devient important.

Mobilisé dès le début de la Grande Guerre, l’abbé Turgis est affecté en qualité d’aumônier militaire à la 4ème Section d’infirmiers militaires (4ème SIM). Il participe à la bataille de la Somme (qui se déroula du 1er juillet au 18 novembre 1916). Grièvement blessé dans la nuit du 25 août 2016, il décède à 43 ans le 26 août 1916 à Etinehem (Somme).

 

Pour la bravoure et son dévouement sans bornes, l’abbé Edouard Turgis s’est vu décerner la croix de Chevalier de la Légion d’Honneur.

Titulaire de la Croix de Guerre.

Mention « Mort pour la France ».

L’Abbé Edouard Turgis est inhumé au cimetière de Fontenay-aux-Roses.

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

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Emile LEMAIRE (1887-1915) et Joseph LEMAIRE (1891-1915)

Les deux frères Lemaire, Emile et Joseph, ont été mobilisés comme soldats au sein du même régiment, le 354ème d’Infanterie. Ils ont été tués à l’ennemi à deux mois d’intervalle, le 28 septembre 1915 et le 23 novembre 1915, tous les deux à Souain-Perthes-lès- Hurlus dans la Marne. Ils avaient 28 et 24 ans.

Fils de Louis Jules Lemaire et d’Elisabeth Gusguillert, Emile Lemaire est né le 22 août 1887 et son frère Joseph le 4 octobre 1891, tous les deux à Châtillon (Hauts-de-Seine).

Célibataires, ils étaient domiciliés 6 impasse des Sergents, et ils exerçaient la profession de maçon.

Emile Lemaire

Classe 1907, bureau de recrutement de la Seine (3ème bureau), matricule au recrutement 4417, avec les mentions : « taille 1,73 m – cheveux et sourcils châtains, yeux bleus, front haut, nez ordinaire, bouche moyenne, menton rond, visage ovale – degré d’instruction 3 – sait signer – exempté car soutien de famille ».

Soldat de 2ème classe au 354ème Régiment d’Infanterie, il est tué à l’ennemi le 28 septembre 1915 aux environs de Souain-Perthes-lès- Hurlus dans la Marne.

Joseph Lemaire

Classe 1907, bureau de recrutement de la Seine (3ème bureau), matricule au recrutement 4417, avec les mentions : « taille 1,78 m – cheveux et sourcils blonds châtains, yeux bleus clairs, front haut, nez ordinaire, bouche moyenne, menton à fossette, visage ovale, teint coloré, cicatrice au cou – degré d’instruction 4 – sait signer – soutien de famille ».

Soldat de 2ème classe au 354ème Régiment d’Infanterie, il est tué à l’ennemi le 28 novembre 1915 au combat aux tranchées à Souain-Perthes-lès- Hurlus dans la Marne.

354ème R.I.

Le 354ème Régiment d’Infanterie a été constitué en 1914 avec les bataillons de réserve du 154ème Régiment d’Infanterie. Il porte dans les plis de son Drapeau les inscriptions « L’Ourcq 1914 » et « Champagne 1915 ».

En 1915, le régiment combat dans la Marne, dans les tranchées, lors de l’offensive de Champagne.

L’historique du 354ème R.I. mentionne : «  Le 17 septembre 1915, le 354ème s’embarque à Hesdin et débarque à Oiry, entre Epernay et Châlons, puis il s’achemine peu à peu vers la grand bataille qui devait commencer le 25 septembre dans la Marne. Dès le 25 il est engagé dans la lutte, d’abord en face de St-Souplet, à côté de son frère aîné le 154ème, qui combat à Aubérive, puis il se porte au-delà des tranchées ennemies conquises, en direction de la ferme Navarin, près de laquelle le Colonel Bonne, comme tant d’autres de ses hommes, fut tué par un des innombrables obus de 150 qui ne cessaient de pleuvoir sur les colonnes d’attaque. Le 27 septembre il arrive en face de la troisième ligne ennemie devant la fameuse Butte de Souain. Le 28 septembre, il s’élance à l’assaut de cette position, sa marche guidée par le Lieutenant-Colonel Mathis est superbe sous le feu de l’ennemi. La première vague d’assaut commandée par le Capitaine Praeger s’avance dans un ordre parfait poussée par la deuxième vague, sous le commandement du Capitaine Montignault qui la suit dans le même ordre à cinquante pas de distance et la rejoint pour pénétrer ensemble dans les tranchées ennemies.

Mais hélas, on se heurte à des réseaux de fil de fer barbelé que, ni l’artillerie ni les torpilles n’ont pu entamer et qui sont parfaitement intacts. En vain, sous une pluie de fer, chacun cherche un passage pour aborder l’adversaire. Presque en entier le régiment serait tombé si la sagesse du chef n’avait maîtrisé son élan. Néanmoins ses pertes furent très lourdes et dans cette seule journée il avait perdu en tant que tués et blessés 20 officiers et près de 800 hommes…

(28 septembre 1915 décès d’Emile Lemaire)

…Après avoir reçu des renforts, le régiment se porte le 4 novembre 1915 à Suippes, où il exécute des travaux de seconde ligne jusqu’au 17 novembre, époque à laquelle il va relever les 170ème et 1741ème dans les tranchées au nord de Souin, face à Ste-Marie-à-Py ».

(23 novembre 1915 décès de Joseph Lemaire)

Le 354ème R.I. est dissous en juin 1916, après un passage pour la lutte par Verdun.

 

Les frères Emile et Joseph Lemaire se sont vus décerner la mention « Mort pour la France ».

Le nom de chacun est gravé sur le Monument aux morts de Fontenay-aux-Roses.

Emile et Joseph Lemaire sont inhumés dans le carré militaire du cimetière de Fontenay-aux-Roses.

Sources :

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

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Lucien HURIER (1921-1956)

Le Sergent Lucien Hurier est mortellement blessé en Algérie le 6 avril 1956.

 

 

 

Lucien Jean Hurier est né le 5 juin 1921 à Bagneux dans les Hauts-de-Seine.

Militaire, il sert dans la Légion Etrangère sous le pseudonyme de Lucien Hurdt.

 Lors de la Guerre d’Algérie, le Sergent Hurier (alias Hurdt), affecté 5ème Régiment Etranger d’Infanterie (5ème REI – 3ème Bataillon), est mortellement blessé le 6 avril 1956 à Tlemcen (ex département d’Oran), alors que le 3ème Bataillon accroche une compagnie rebelle se repliant après une embuscade.

La mention « Mort pour la France » lui est attribuée en date du 18 décembre 1956.

 

Dans le cimetière communal de Bagneux, une plaque mémorielle mentionne Lucien Hurier dans la liste des Balnéolais tombés au cours de la Guerre d’Algérie.

Sur le Monument aux Morts de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine), ville où résidait sa mère au 32 rue Georges Bailly, c’est « L. Hurd » qui est mentionné (alors qu’il servait sous le pseudonyme de Hurdt).

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René BRETON (1892-1918)

Le Sergent René Breton est mort des suites de ses blessures au combat le 9 octobre 1918 à Sommepy-Tahure dans la Marne. Il avait 26 ans.

 

 

 

Fils de Albert Louis Breton et de Marie Eugénie Billard, René Léon Louis Breton est né le 11 avril 1892 à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

Célibataire (fiancé à Lucie Rebiffé), il résidait 7 rue des Châtaigniers (recensement de 1911) et il exerçait le métier de pépiniériste chez son père.

Classe 1912, bureau de recrutement de la Seine (3ème bureau), matricule au recrutement 433, avec les mentions : « taille 1,65 m – cheveux et sourcils châtains, yeux marrons clairs, nez ordinaire, bouche moyenne, menton saillant, visage ovale – degré d’instruction 3 – sait faire du vélo – sait signer. »

 44ème Régiment d’Infanterie

René Breton sert au sein du 44ème Régiment d’Infanterie avec le grade de Sergent. Du 7 au 13 août 1916, son régiment combat dans le bois de Hem lors de l’offensive de la Somme ; à cette occasion, René Breton s’illustre par sa bravoure au combat ce qui lui vaut la citation suivante : «  Le 12 août 1916 a montré un mépris absolu du danger en entraînant sa demi-section à l’assaut d’un fortin garni de mitrailleuses ». En 1918, lors de l’offensive de Champagne, le 44ème RI participe du 25 septembre au 9 octobre 1918 aux combats qui se déroulent à la butte de Tahure dans la Marne ; c’est là que le Sergent René Breton décède des suites de blessures de guerre dans l’ambulance au croisement des routes Marchand et de Souain à Sommepy-Tahure le 9 octobre 1918, jour où le 44ème RI est relevé après quatorze de jours de lutte ardente et victorieuse contre l’ennemi.

Pour ce qui concerne cette période du 25 septembre au 9 octobre 1918, l’historique du 44ème R.I. mentionne : « Magnifique régiment dont les brillantes qualités d’offensive ont, pendant les journées des 26, 27 et 28 septembre, triomphé de toutes les résistances ennemies sur une profondeur de plus de 9 kilomètres. Sous le commandement du lieutenant-colonel Niéger, qui a une fois de plus entraîné ses troupes dans une irrésistible charge, a formé pendant toutes les opérations l’échelon avancé de la division, ouvrant le chemin, manœuvrant sans cesse, débordant la Butte-de-Tahure, répondant à toutes les contre-attaques par des attaques nouvelles et infligeant à l’ennemi les plus lourdes pertes ; s’est distingué à nouveau devant le signal d’Orfeuil où, par ses efforts répétés, il a contraint l’ennemi décimé à abandonner ses positions, faisant 360 prisonniers de huit régiments d’infanterie différents, capturant 31 canons, dont 10 lourds, 131 mitrailleuses lourdes et légères, 12 minenwerfers et un matériel considérable. »

 

 

René Breton s’est vu attribuer la mention « Mort pour la France ».

Son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

Il est inhumé dans la tombe familiale au cimetière de Fontenay-aux-Roses (9ème section/451).

 

Soldats et Drapeaux du 44ème RI à Paris le 14 juillet 1917

Sources :

  • https://www.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m005239dbd6b4fb2
  • https://www.geneanet.org/fonds/individus/?size=10&sexe=1&nom=BRETON&ignore_each_patronyme=&prenom=René+Léon+Louis&prenom
  • https://gw.geneanet.org/danielisquin?n=breton&oc=&p=rene+leon+louis
  • https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/patronyme.php
  • Fontenay-aux-Roses – Archives municipales – Les Fontenaisiens durant la Première Guerre mondiale
  • Historique du 44ème RI – 1920 – Charles-Lavauzelle Editeur militaire

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Léon Henri BACHELART (1907-1940)

Léon Bachelart est mort au combat le 20 mai 1940 lors de la bataille des Ardennes dans la forêt de Dieulet (Ardennes). Il avait 32 ans.

 

 

 

Photo : Section du 43ème RIC, automne 1939.

Léon Adolphe Henri Bachelart est né le 15 septembre 1907 à Reims (Marne).Militaire affecté au 43ème Régiment d’Infanterie Coloniale (43ème RIC), il est mort au combat le 20 mai 1940 lors de la bataille des Ardennes dans la forêt de Dieulet (Ardennes).

43ème RIC

Le 43ème Régiment d’Infanterie Coloniale a été créé en 1914 et dissous en 1919. Il a été recréé en août 1939 où il est mobilisé au CMI n° 59 d’Asnières-les-Bourges (Cher) et intégré à la 6ème Division d’Infanterie Coloniale (6ème DIC).

Bataille des Ardennes (10 mai – 10 juin 1940)

Le 43ème RIC fait partie des Troupes Coloniales qui ont participé à la bataille des Ardennes (10 mai – 10 juin 1940)

La bataille dont les Ardennes (belges, puis françaises) sont le théâtre, du 10 mai au 10 juin 1940 est l’une des principales de la campagne du printemps 1940. La part qu’y prennent les Troupes Coloniales est considérable : 3 divisions, 2 demi-brigades, plusieurs régiments non endivisionnés, d’artillerie principalement. Elles se déroulent en deux phases successives, de formes très différentes, de durée et d’intensité inégales. Il y a d’abord une attaque-surprise, brutale et brève (48 h), en trois points du front initial de la Meuse (Sedan, Monthermé, Dinant) sur les IIe et IXe armées françaises (1). Cette attaque est conduite à un rythme infernal, du « très fort » au « très faible », par des formations d’élite (infanterie, blindés, aviation) bien équipées, armées et entraînées pour cela, face à un système de défense déficient, généralement étiré et insuffisamment organisé. Elle aboutit les 13 et 14 mai à la rupture du dispositif allié en son centre par une triple brèche dans laquelle s’engouffrent, en direction de l’ouest dès le 15 matin, une masse de blindés couverts par une aviation maîtresse du ciel : sept « Panzerdivision » (PZD) (2), soit environ 2 000 chars, dont un bon tiers, il est vrai, très légers. C’est ensuite, après l’anéantissement de la IXe armée, la défense statique d’une position par la IIe armée durant près de 4 semaines (16 mai – 10 juin) face au nord, sur un terrain favorable, de l’Aisne d’Attigny à la ligne Maginot de Montmédy. Dans la première phase, les unités françaises, mal engagées et surclassées par un adversaire d’un « autre pied », sont écrasées et balayées dans une lutte inégale, malgré généralement la bonne tenue et même très souvent l’héroïsme des combattants. Par contre, au cours de la seconde, qui voit l’emploi de moyens plus classiques de combat (infanterie, artillerie), selon une tactique proche de celle de 1918, dans une situation de déséquilibre des forces moins flagrante qu’auparavant, elles stoppent leur adversaire, lui tiennent tête en lui disputant pied à pied le terrain, prenant sur lui fréquemment mais localement l’avantage, sans, hélas jamais inquiéter sa manœuvre générale qui se développe ailleurs. le repli, ordonné le 10 juin au soir, en raison de la dislocation du front de la Somme à l’Aisne, met fin à la bataille des Ardennes. Invaincues sur place, les divisions de la IIe Armée (dont 3 coloniales, 1ère, 3e et 6e DIC) tentent alors d’échapper à l’encerclement et à la capture, combattant le jour, marchant la nuit, perdant chaque fois une partie de leurs moyens, dans une manœuvre en retraite précipitée vers le sud-est.

 

 

 

Léon Adolphe Henri Bachelart est inhumé dans le caveau familial au cimetière de Fontenay-aux-Roses. 

Mention « Mort pour la France ».

Son nom figure sur le Monument aux morts de Fontenay-aux-Roses.

 

Sources :

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

+33 664362856

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