Juin 1954

Les 24 Heures du Mans ont eu lieu les 12 et 13 juin : Les 24 Heures du Mans ont été remportées par l’équipe de José Froilán González et Maurice Trintignant, qui conduisaient une voiture de course Ferrari 375 Plus. Ils ont réussi à parcourir une distance totale de 4 135,95 kilomètres lors de cette édition de la course.

Juin 1954

C’était un an plus tôt, Le 2 juin 1953, Elisabeth II était couronnée reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord en l’abbaye de Westminster.

 

 

Juin 1954 les défis à la fois sur la scène internationale et sur le plan intérieur.

  • Guerre d’Indochine : La guerre d’Indochine a été l’un des événements majeurs de cette période. Après huit années de conflit, marquées par des affrontements violents et des difficultés croissantes, les forces françaises ont subi une défaite décisive lors de la bataille de Diên Biên Phu en mai 1954. Cela a conduit à la signature des Accords de Genève en juillet 1954, qui ont marqué la fin de la guerre d’Indochine et le retrait de la France de la région.
  • Contexte de la Guerre froide : Au niveau international, la France était également confrontée aux tensions croissantes de la Guerre froide entre les États-Unis et l’Union soviétique. La France était membre de l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique nord) et cherchait à s’aligner sur les positions occidentales dans le cadre de la lutte contre l’expansion du communisme.
  • Décolonisation : La défaite en Indochine a mis en évidence les difficultés de la France à maintenir son empire colonial. La décolonisation était un enjeu majeur de l’époque, avec des mouvements nationalistes qui revendiquaient l’indépendance dans les colonies françaises en Afrique du Nord, notamment en Algérie où les tensions se sont intensifiées.
  • Rétablissement économique : Sur le plan intérieur, la France se remettait des ravages de la Seconde Guerre mondiale et s’efforçait de reconstruire son économie. Le gouvernement français a mis en œuvre des politiques de modernisation et de relance économique, notamment avec le Plan Marshall, qui a contribué à la reconstruction du pays et à la croissance économique.

Quelques événements importants :

12 juin: à l’issue d’un nouveau débat sur l’Indochine, l’Assemblée nationale refuse la confiance au gouvernement de Joseph Laniel qui présente sa démission. Pierre Mendès France est chargé de former un nouveau gouvernement.

18 juin :France : début du gouvernement Pierre Mendès (https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Mend%C3%A8s_France) France jusqu’au 5 mars 1955. Il s’engage à régler l’affaire d’Indochine en six semaines et à présenter un plan de redressement économique avant le 20 juillet. Le nouveau gouvernement Mendès France négocie, principalement avec le Chinois Zhou Enlai, un cessez-le-feu en Indochine.

19 juin : Première causerie radiodiffusée de MendèsFrance.(https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-pierre-mendes-france-memorables)

La France était confrontée à plusieurs événements et développements importants sur la scène internationale :

  • Les négociations des Accords de Genève : En juin 1954, les négociations pour les Accords de Genève étaient en cours. Ces accords visaient à trouver une solution diplomatique pour mettre fin à la guerre d’Indochine. Les discussions impliquaient la France, le Vietnam, le Laos et le Cambodge, ainsi que d’autres pays impliqués dans la région. Ces négociations ont abouti à la signature des Accords de Genève le 21 juillet 1954.
  • Les relations avec les États-Unis : À cette époque, la France entretenait des relations étroites avec les États-Unis, qui étaient engagés dans la lutte contre le communisme pendant la Guerre froide. Les États-Unis ont fourni un soutien militaire et financier à la France pendant la guerre d’Indochine. Cependant, la défaite de la France à Diên Biên Phu en mai 1954 a poussé les États-Unis à réévaluer leur politique envers l’Indochine.
  • Les tensions en Europe : En juin 1954, l’Europe était toujours marquée par les séquelles de la Seconde Guerre mondiale et les tensions de la Guerre froide. Les pays européens étaient divisés entre les blocs de l’OTAN et du Pacte de Varsovie. La France, en tant que membre de l’OTAN, était impliquée dans les efforts de défense collective contre l’Union soviétique et ses alliés communistes.
  • La question de l’Algérie : Bien que la guerre d’Algérie n’ait pas encore officiellement éclaté en juin 1954, la situation en Algérie était de plus en plus préoccupante. Les tensions entre les nationalistes algériens et les colons français étaient palpables, et cela allait devenir un enjeu majeur dans la politique intérieure et les relations internationales de la France dans les années à venir.

La vie quotidienne

En juin 1954, la vie quotidienne des Français reflétait à la fois les conséquences de la Seconde Guerre mondiale et les préoccupations liées à la situation politique et sociale de l’époque. Voici un aperçu de la vie en France à cette période :

Reconstruction et conditions de vie : La France était toujours en phase de reconstruction après les destructions de la guerre. De nombreuses villes et infrastructures étaient encore endommagées, et les efforts de reconstruction étaient en cours. Les conditions de vie variaient selon les régions, mais dans l’ensemble, les difficultés économiques et les restrictions étaient encore présentes.

Préoccupations politiques : La situation en Algérie et les tensions croissantes dans cette colonie française étaient des sujets de préoccupation majeurs. Les débats sur l’avenir de l’Algérie et les relations entre la France et ses colonies occupaient une place importante dans les discussions politiques et suscitaient des opinions divergentes au sein de la population.

Divertissement et culture : Malgré les défis auxquels le pays était confronté, la culture et le divertissement continuaient d’être des aspects importants de la vie quotidienne. Le cinéma était populaire, et de nombreux films français étaient produits et diffusés à cette époque. La musique, la littérature et le théâtre occupaient également une place significative dans la culture française.

Sports et loisirs : Le sport était un élément essentiel de la vie quotidienne en France. Le football était particulièrement populaire, avec des matchs et des compétitions qui attiraient de nombreux spectateurs. Les promenades dans les parcs et les activités de plein air étaient également appréciées, offrant aux gens l’occasion de se détendre et de profiter de leur temps libre.

En juin 1954, plusieurs événements culturels et sportifs importants ont eu lieu en France. Voici quelques exemples :

Expositions d’art : Plusieurs expositions d’art ont eu lieu en France en juin 1954. Ces expositions présentaient des œuvres d’artistes français et internationaux, offrant aux visiteurs un aperçu de la scène artistique contemporaine.

Concerts et spectacles : Différents concerts et spectacles se sont déroulés dans tout le pays en juin 1954. Des artistes renommés se produisaient sur scène, offrant des moments de divertissement et de musique aux spectateurs.

Événements sportifs locaux : Outre les grands événements sportifs tels que Roland-Garros, il y avait également des événements sportifs locaux qui animaient les régions de France. Des compétitions de football, de cyclisme et d’autres sports étaient organisés pour le plaisir des spectateurs.

Evénement sportif exceptionnel :

Les 24 Heures du Mans ont eu lieu les 12 et 13 juin : Les 24 Heures du Mans ont été remportées par l’équipe de José Froilán González et Maurice Trintignant, qui conduisaient une voiture de course Ferrari 375 Plus. Ils ont réussi à parcourir une distance totale de 4 135,95 kilomètres lors de cette édition de la course.

Cet article est une étude personnelle du rédacteur, il comporte, probablement, des incertitudes, des erreurs et surement la nécessité de compléments d’information. Le point de vue du rédacteur est d’apporter matière à discussion et à réflexion pour que l’histoire ne se répète pas comme une fatalité !

     

    Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

    10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

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    Juin 1946

    Création du Mouvement Républicain Populaire (M.RP):
    Seul sauvera la France un Gouvernement activement social, et du centre ; ni capitaliste, ni collectiviste ; également lié d’amitié avec chacune des grandes puissances, mais indépendant de toutes.

    Juin 1946

    Faits politiques majeurs en ce mois de juin 1946 :

    • Élections constituantes en France : En juin 1946, la France a organisé des élections constituantes pour former une nouvelle Assemblée constituante chargée de rédiger une nouvelle constitution pour le pays. Ces élections marquaient une étape majeure dans la transition de la France vers une nouvelle ère politique après la fin de la Seconde Guerre mondiale.

     

     

    • Établissement de la Quatrième République : Les élections de juin 1946 ont abouti à la mise en place de la Quatrième République française. Cette nouvelle république a succédé à la Troisième République, qui avait été ébranlée par la défaite de la France en 1940 et l’occupation allemande. La Quatrième République a été caractérisée par un système parlementaire fort et une tentative de stabilité politique.
    • Rétablissement de la démocratie : Après les années sombres de la guerre et de l’occupation, les élections de juin 1946 ont été perçues comme un retour à la démocratie en France. Elles ont permis aux citoyens français de participer activement à la vie politique et de choisir leurs représentants pour réformer le pays et reconstruire une société démocratique.
    • Réformes et transformations politiques : La Quatrième République a été marquée par de nombreuses réformes et transformations politiques, dont certaines ont été initiées après les élections de juin 1946. Parmi les principales réformes figuraient l’adoption de la nouvelle constitution, la mise en place d’un régime parlementaire et l’introduction de politiques de reconstruction et de modernisation économique.
    • Réconciliation et reconstruction : Le mois de juin 1946 a symbolisé la volonté de la France de se reconstruire après les ravages de la guerre. Les élections et l’établissement de la Quatrième République ont favorisé un sentiment de réconciliation nationale et ont posé les bases d’une reconstruction politique, économique et sociale.

    Les relations internationales

    En juin 1946, les relations internationales étaient marquées par plusieurs événements et développements importants, notamment des négociations diplomatiques et des tensions entre les pays européens. Voici quelques-uns des principaux événements de cette période :

    • Conférence de Paris : La Conférence de Paris, qui s’est tenue du 29 juin au 29 juillet 1946, était une réunion majeure des puissances alliées de la Seconde Guerre mondiale. Les représentants de l’Union soviétique, des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France ont discuté de diverses questions, notamment de la future division de l’Allemagne, des réparations de guerre et de l’avenir de l’Europe de l’Est.
    • Tensions Est-Ouest : Les tensions entre les pays occidentaux et l’Union soviétique se sont intensifiées en juin 1946. Les divergences idéologiques et les différends territoriaux en Europe de l’Est ont contribué à la montée des tensions entre les deux camps. La politique d’expansion de l’influence soviétique dans la région a suscité des préoccupations parmi les pays occidentaux.
    • Création de la Commission de l’énergie atomique des Nations unies : Le 14 juin 1946, l’Assemblée générale des Nations unies a créé la Commission de l’énergie atomique des Nations unies (CEA). Cette commission avait pour objectif de promouvoir l’utilisation pacifique de l’énergie atomique et de prévenir la prolifération des armes nucléaires.
    • Rupture des relations diplomatiques entre l’URSS et la Yougoslavie : En juin 1946, l’Union soviétique a rompu ses relations diplomatiques avec la Yougoslavie de Tito. Cette rupture a été motivée par des désaccords idéologiques et des différends politiques entre le dirigeant soviétique Staline et le dirigeant yougoslave Tito.
    • Création du Conseil de l’Europe : Le 5 juin 1946, le Conseil de l’Europe a été créé à Londres. Il s’agissait d’une organisation intergouvernementale visant à promouvoir la coopération et les droits de l’homme en Europe. Cette initiative a jeté les bases de la future construction européenne.
    • Guerre d’indépendance de la Grèce : En juin 1946, la guerre d’indépendance de la Grèce contre les forces communistes a atteint son point culminant. Le gouvernement grec, soutenu par les forces occidentales, a mené une lutte contre les insurgés communistes, dans le contexte de la guerre froide naissante (https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_civile_grecque).

    En juin 1946, le gouvernement français était celui de la Quatrième République, qui avait été instaurée après la Seconde Guerre mondiale. Voici une brève présentation du gouvernement français de l’époque et de ses principales figures politiques :

    • Président du Conseil (chef du gouvernement) : Félix Gouin (3 juin 1946 – 24 juin 1946) et Georges Bidault (24 juin 1946 – 16 décembre 1946). Félix Gouin a été brièvement Président du Conseil au début du mois de juin avant d’être remplacé par Georges Bidault.
    • Président de la République : Vincent Auriol. Vincent Auriol a été élu Président de la République française le 16 janvier 1947, après les événements de juin 1946.

    Principales figures politiques :

    • Charles de Gaulle : Bien que Charles de Gaulle ne soit pas directement impliqué dans le gouvernement en juin 1946, il jouait un rôle important en tant que leader politique et chef de la France libre pendant la Seconde Guerre mondiale. Plus tard, en 1958, il reviendra au pouvoir et sera un acteur clé de la Cinquième République.
    • Léon Blum : Léon Blum était un homme politique influent et une figure majeure de la gauche française. Bien qu’il n’ait pas occupé de poste ministériel spécifique en juin 1946, il a joué un rôle de premier plan en tant que dirigeant du Parti socialiste SFIO (Section française de l’Internationale ouvrière).
    • Maurice Thorez : Maurice Thorez était le leader du Parti communiste français (PCF). Il a été membre du gouvernement en tant que ministre d’État sans portefeuille dans le gouvernement de Félix Gouin.

    Il est important de noter que la composition du gouvernement et les figures politiques clés ont évolué au cours de la Quatrième République, avec différents partis politiques jouant des rôles significatifs dans les années qui ont suivi.

    Les défis internes :
    En juin 1946, la France était confrontée à plusieurs défis politiques et sociaux importants qui ont influencé la période de la Quatrième République. Voici certains des défis majeurs auxquels le pays était confronté à cette époque :

    Instabilité politique : La Quatrième République a connu une instabilité politique chronique, caractérisée par une succession de gouvernements et de coalitions fragiles. Les tensions politiques étaient exacerbées par les divisions idéologiques entre les différents partis politiques, notamment les communistes, les socialistes et les démocrates-chrétiens. Les dissensions politiques ont entravé la mise en place de réformes et de mesures cohérentes, ce qui a contribué à l’instabilité gouvernementale.

    Problèmes économiques : Après la guerre, la France était confrontée à de graves problèmes économiques. La destruction des infrastructures, les pénuries de nourriture et les difficultés de reconstruction ont créé des défis considérables. L’économie française était en crise, avec une inflation élevée, une dette importante et un taux de chômage élevé. La reconstruction du pays nécessitait des ressources et des efforts considérables.

    Tensions sociales : La société française était marquée par des tensions sociales importantes. Les conditions de vie difficiles, les inégalités économiques et sociales, ainsi que les revendications des travailleurs et des syndicats ont engendré des mouvements sociaux et des grèves fréquentes. Les luttes pour les droits des travailleurs, les revendications salariales et les mouvements de protestation ont contribué à une atmosphère de tension sociale dans le pays.

    Décolonisation : La France était également confrontée au défi de la décolonisation, notamment en Afrique du Nord et en Indochine. Les mouvements nationalistes réclamaient l’indépendance, ce qui a conduit à des conflits et à une instabilité croissante dans les colonies françaises. Ces tensions coloniales ont ajouté une dimension supplémentaire aux défis politiques et sociaux auxquels la France était confrontée.

    La vie quotidienne :

    La vie quotidienne des Français en juin 1946 était marquée par les séquelles de la Seconde Guerre mondiale et les défis de la reconstruction.

    Voici un, bref, aperçu des différents aspects de la vie quotidienne à cette époque :

    • Conditions de vie : La France sortait de la guerre et faisait face à de nombreuses difficultés. Les destructions matérielles étaient encore visibles dans de nombreuses régions, les infrastructures étaient endommagées et les pénuries persistaient. Les conditions de vie étaient souvent précaires, avec des logements insuffisants et des problèmes d’approvisionnement en nourriture, en combustible et en produits de première nécessité.
    • Préoccupations économiques : L’économie française était en crise, marquée par une inflation élevée, une dette importante et un taux de chômage élevé. La population était préoccupée par la reconstruction du pays et la recherche de moyens de subsistance. Les préoccupations économiques étaient omniprésentes, avec des difficultés pour obtenir des emplois stables et des ressources suffisantes pour subvenir aux besoins quotidiens.
    • Culture et divertissement : Malgré les difficultés, la culture et le divertissement continuaient d’occuper une place importante dans la vie quotidienne des Français. Le cinéma et la musique étaient des formes populaires de divertissement. Les cinémas étaient fréquentés et des artistes renommés ont contribué à égayer la vie culturelle du pays. Cependant, l’offre culturelle pouvait être limitée en raison des contraintes économiques et des destructions causées par la guerre.
    • Préoccupations politiques : La période de juin 1946 était marquée par une instabilité politique et des tensions entre les différents partis politiques. Les Français suivaient de près les développements politiques et s’intéressaient aux négociations pour la formation d’un gouvernement stable et aux réformes envisagées pour reconstruire le pays. La politique était une préoccupation majeure, car elle affectait directement les perspectives d’avenir et la stabilité du pays.
    • Reconstruction et solidarité : Malgré les difficultés, les Français faisaient preuve de résilience et de solidarité. La population s’impliquait activement dans les efforts de reconstruction, que ce soit en participant à des projets de reconstruction locale, en soutenant les initiatives de solidarité ou en s’engageant dans des mouvements sociaux pour défendre leurs droits. La reconstruction du pays était un objectif commun et mobilisait l’énergie et les ressources de la population.

    En juin 1946, la guerre d’Indochine n’avait pas encore éclaté, mais les prémices de ce conflit étaient déjà présentes.

    Contexte politique : À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la France cherchait à rétablir son contrôle sur l’Indochine française (comprenant les territoires du Vietnam, du Laos et du Cambodge) après la capitulation du Japon, qui avait occupé la région pendant la guerre. Cependant, des mouvements nationalistes indochinois, tels que le Viet Minh dirigé par Ho Chi Minh, revendiquaient l’indépendance de la colonie.

    Conférence de Fontainebleau : Du 6 au 8 juin 1946, la Conférence de Fontainebleau s’est tenue en France pour discuter du statut de l’Indochine française. Les représentants français et vietnamiens se sont réunis pour des négociations, mais aucun accord satisfaisant n’a été atteint. Les tensions entre la France et les nationalistes vietnamiens ont continué de s’aggraver.

    Escalade des tensions : Malgré les négociations, les tensions entre la France et le Viet Minh se sont intensifiées. Les deux parties étaient engagées dans une lutte pour le contrôle de la région, ce qui a conduit à des affrontements sporadiques et des actes de violence.

    (Incident de Haiphong : Le 23 novembre 1946 (https://fr.wikipedia.org/wiki/Bombardement_de_Haïphong), un incident à Haiphong, dans le nord du Vietnam, a marqué une escalade majeure dans le conflit. Des affrontements entre les forces françaises et vietnamiennes ont éclaté, entraînant la mort de milliers de personnes. Cet événement a été considéré comme le début officiel de la guerre d’Indochine.)

    Tensions croissantes entre la France et le mouvement nationaliste vietnamien. Les négociations infructueuses de la Conférence de Fontainebleau et les affrontements sporadiques ont préfiguré les hostilités qui se sont intensifiées dans les mois et les années suivants, conduisant à la guerre d’Indochine qui a duré de 1946 à 1954.

    La perception de la future guerre d’Indochine en France était mitigée. Voici quelques perspectives qui ont pu être observées à l’époque :

    • Légitimité de la présence française : Une partie de la population française soutenait la présence coloniale française en Indochine et considérait qu’il était nécessaire de maintenir le contrôle sur cette colonie. Certains voyaient l’Indochine comme une partie intégrante de l’empire français et soutenaient les efforts pour maintenir l’ordre et la souveraineté française dans la région.
    • Opposition à la guerre : D’autres Français, notamment ceux ayant des tendances pacifistes ou anticoloniales, s’opposaient à la perspective d’une nouvelle guerre en Indochine. Ils considéraient la guerre comme une continuation de l’oppression coloniale et craignaient les conséquences humanitaires et économiques d’un conflit armé.
    • Méfiance envers les nationalistes vietnamiens : Une partie de l’opinion publique en France percevait les nationalistes vietnamiens, représentés par le Viet Minh et Ho Chi Minh, comme des mouvements révolutionnaires ou communistes. Cette méfiance était nourrie par la peur de la propagation du communisme et des idées révolutionnaires en Indochine, et certains estimaient qu’il était nécessaire de lutter contre ces mouvements.
    • Indifférence ou manque d’information : Il est également possible que pour une partie de la population française, la situation en Indochine n’ait pas suscité un intérêt ou une attention particulière. Les préoccupations liées à la reconstruction après la Seconde Guerre mondiale, les difficultés économiques et les problèmes politiques intérieurs pouvaient prendre le devant de la scène, reléguant la question indochinoise au second plan.

    Il convient de noter que ces perceptions ont évolué au fil du temps, notamment à mesure que la guerre d’Indochine progressait et que les coûts humains et économiques devenaient plus apparents. La guerre suscitera ensuite des débats et des controverses au sein de la société française, alimentant les mouvements anti-guerres et les remises en question de la politique coloniale de la France.

    Cet article est une étude personnelle de son créateur, il comporte, probablement, des incertitudes, des erreurs et surement la nécessité de compléments d’information. Le point de vue du rédacteur est d’apporter matière à discussion et à réflexion pour que l’histoire ne se répète pas comme une fatalité !

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    Juin 1939

    Juin 1939

    En 1939, la France se trouvait dans un contexte de montée des tensions en Europe. La menace de la guerre se faisait de plus en plus pressante, avec l’Allemagne nazie d’Adolf Hitler qui menaçait de déstabiliser la région. La France, tout en essayant d’éviter un conflit armé, se préparait activement à une éventuelle confrontation. Les négociations diplomatiques étaient en cours, mais l’incertitude régnait quant à l’issue de ces pourparlers. La population française était consciente de la gravité de la situation et vivait dans l’appréhension d’un conflit imminent.

    Le mois de juin 1939 en France revêt une importance particulière en raison de plusieurs événements et développements majeurs qui ont contribué à façonner l’histoire du pays et du monde.

     

     

    La crise des Sudètes (https://www.lefigaro.fr/histoire/archives/2018/08/29/26010-20180829ARTFIG00246-30-aout-1938-la-crise-des-sudetes-preoccupe-la-france-et-l-angleterre.php): Pour mémoire : En septembre 1938 les Sudètes étaient une région de la Tchécoslovaquie majoritairement peuplée d’Allemands ethniques, revendiquée par l’Allemagne nazie. La conférence de Munich en septembre 1938, aboutira finalement à l’annexion des Sudètes par l’Allemagne.

    Les tensions franco-allemandes : Les relations entre la France et l’Allemagne nazie étaient à leur paroxysme en juin 1939. La France, avec son alliance avec la Tchécoslovaquie, cherchait à maintenir la paix, mais la menace d’une guerre imminente était palpable. Ce mois a été marqué par les derniers efforts diplomatiques pour éviter le conflit, mais les préparatifs militaires et les discours belliqueux ont renforcé les tensions.

    Les préparatifs de guerre : En juin 1939, la France intensifiait ses préparatifs militaires, conscients de l’imminence d’un conflit. Des renforcements défensifs ont été mis en place, notamment la construction de fortifications le long de la frontière franco-allemande. Ce mois a vu la mobilisation de soldats et le renforcement des capacités militaires, marquant une étape cruciale dans la préparation du pays à la guerre.

    En juin 1939, la relation entre la France et l’Allemagne nazie était tendue et préoccupante. La France, soucieuse de préserver la paix, faisait des efforts pour éviter un conflit armé avec l’Allemagne, dirigée par Adolf Hitler. Voici une analyse de cette relation durant ce mois précis :

    Diplomatie et négociations : En juin 1939, la diplomatie était au premier plan des relations franco-allemandes. La France, avec d’autres puissances européennes, cherchait des solutions diplomatiques pour apaiser les tensions. Des pourparlers et des négociations étaient en cours, notamment à travers des canaux diplomatiques tels que des émissaires et des rencontres officielles.

    La politique de l’apaisement : La France, tout comme d’autres pays européens, avait adopté une politique d’apaisement envers l’Allemagne nazie. Cette approche visait à éviter un conflit armé en cédant à certaines des revendications territoriales allemandes. En juin 1939, cette politique était encore en vigueur, bien que de plus en plus contestée par certains dirigeants politiques français.

    Les tensions frontalières : Malgré les efforts diplomatiques, les tensions à la frontière franco-allemande étaient palpables. Les renforcements militaires allemands le long de la frontière suscitaient des inquiétudes en France. La construction de la ligne Siegfried, un système de fortifications allemandes, était particulièrement préoccupante pour la France.

    Préparatifs militaires : Face à l’agression nazie, la France intensifiait ses préparatifs militaires en juin 1939. Elle renforçait ses défenses, mobilisait des troupes et modernisait son armée. Toutefois, ces actions étaient principalement défensives, dans le but de dissuader une invasion allemande plutôt que de préparer une offensive.

    Les appels à la paix : Les dirigeants français multipliaient les appels à la paix, cherchant à maintenir le dialogue avec l’Allemagne. Ils mettaient en avant la nécessité de résoudre les différends par des moyens pacifiques et de préserver la stabilité en Europe.

    La politique intérieure
    En juin 1939, le gouvernement français était dirigé par le président Albert Lebrun et le Premier ministre Édouard Daladier, tous deux membres du Parti Radical. Voici une présentation des principales figures politiques du gouvernement français à cette confrontées à la complexité des enjeux internationaux et aux défis liés à la montée des tensions en Europe en juin 1939.

    Le gouvernement français de l’époque a dû naviguer avec prudence pour tenter de préserver la paix tout en protégeant les intérêts et la sécurité de la France.

    Le gouvernement français de l’époque et ses principales figures politiques

    Édouard Daladier : Édouard Daladier était le Premier ministre de la France de 1938 à 1940. Il était membre du Parti Radical et jouait un rôle clé dans la politique française de l’époque. Daladier a été confronté à la montée des tensions internationales et a cherché à maintenir la paix en adoptant une politique d’apaisement envers l’Allemagne nazie.

    Georges Bonnet : Georges Bonnet était le ministre des Affaires étrangères de la France en juin 1939. Il était membre du Parti Radical et a joué un rôle important dans les négociations diplomatiques avec l’Allemagne nazie et les autres puissances européennes. Bonnet était associé à la politique d’apaisement et a tenté de trouver des solutions pacifiques pour résoudre les différends internationaux.

    Paul Reynaud : Paul Reynaud était un homme politique français influent à cette époque. Bien qu’il n’occupât pas de poste ministériel en juin 1939, il était un critique vocal de la politique d’apaisement et a plaidé en faveur d’une position plus ferme envers l’Allemagne nazie. Reynaud deviendra plus tard un Premier ministre clé pendant la période de la guerre.

    En juin 1939, la France faisait face à plusieurs défis internes, tant sur le plan politique que social et économique.

    Tensions sociales : La France était aux prises avec des tensions sociales croissantes en juin 1939. Les inégalités économiques et sociales persistantes ont conduit à des mouvements sociaux et à des grèves dans divers secteurs. Les ouvriers et les syndicats revendiquaient de meilleures conditions de travail, des salaires plus élevés et une plus grande justice sociale.

    Instabilité politique : La situation politique en France était également marquée par une certaine instabilité en juin 1939. Les divisions politiques et les rivalités entre différents partis politiques compliquaient la prise de décisions efficaces. Les gouvernements successifs faisaient face à des difficultés pour maintenir une coalition solide et assurer une stabilité politique durable.

    Problèmes économiques : Sur le plan économique, la France était confrontée à des défis importants. La Grande Dépression qui avait commencé en 1929 avait laissé des séquelles durables, avec un chômage élevé et une économie affaiblie. La crise économique mondiale avait des répercussions sur l’industrie, l’agriculture et le commerce français, entraînant des difficultés financières pour de nombreux Français.

    Préparation à la guerre : Alors que la perspective d’un conflit armé devenait de plus en plus réelle, la France était confrontée au défi de se préparer à la guerre. Cela impliquait des efforts considérables pour renforcer les capacités militaires, mobiliser les troupes et moderniser l’industrie de défense. La préparation à la guerre avait des implications économiques et sociales importantes, avec des dépenses accrues et une société qui se préparait à un conflit potentiellement dévastateur.

    La vie en France en juin 1939 :

    En juin 1939, la vie quotidienne des Français était marquée par l’ombre imminente de la guerre et les tensions croissantes en Europe. Voici un aperçu des aspects de la vie en France à cette époque :

    Préoccupations et incertitudes : Les Français étaient préoccupés par la montée des tensions et la possibilité d’un conflit imminent. Les informations sur les développements internationaux occupaient une place importante dans les journaux et à la radio. Les préoccupations concernant la sécurité, l’avenir et les répercussions possibles de la guerre faisaient partie des conversations courantes.

    Divertissement et culture : Malgré les inquiétudes, la vie culturelle et le divertissement continuaient à jouer un rôle important dans la société française. Les salles de cinéma étaient populaires, offrant une échappatoire à la réalité et la possibilité de se divertir. Le théâtre, les concerts et les cafés étaient également des lieux de rencontre et de détente.

    Conditions de vie : Les conditions de vie en France variaient selon les régions et les classes sociales. Les zones rurales étaient principalement axées sur l’agriculture, tandis que les villes offraient une vie urbaine plus dynamique. Cependant, la Grande Dépression et les répercussions économiques continuaient à affecter de nombreux Français, en particulier les travailleurs et les familles ouvrières, qui étaient confrontés à des difficultés financières et à un chômage élevé.

    Préparatifs de guerre : Les préparatifs de guerre étaient également présents dans la vie quotidienne. Des exercices de défense civile étaient organisés, notamment des entraînements à l’abri antiaérien et des exercices d’évacuation. Des restrictions et des rationnements pouvaient également être mis en place pour préparer la population à un éventuel conflit.

    Solidarité et soutien mutuel : Face aux incertitudes de l’époque, la solidarité et le soutien mutuel étaient des valeurs importantes. Les Français se rassemblaient pour discuter des événements en cours, partager leurs préoccupations et soutenir ceux qui étaient touchés par les difficultés économiques. Des liens communautaires forts se formaient, renforçant le tissu social de la société française.
    Face à l’agression croissante de l’Allemagne et aux tensions internationales, la France a pris plusieurs mesures pour renforcer sa préparation militaire. Voici un aperçu des principales mesures prises par la France à cette époque :

    Renforcements militaires : La France a entrepris un programme de renforcement de ses forces armées en juin 1939. Elle a augmenté les effectifs de son armée en mobilisant des réservistes et en accélérant le recrutement. Des unités supplémentaires ont été formées et déployées le long de la frontière franco-allemande pour renforcer la défense.

    Modernisation de l’armée : La modernisation de l’armée était également une priorité. La France a investi dans l’industrie de la défense pour produire de nouveaux équipements et armements. Des efforts ont été faits pour améliorer les infrastructures militaires, y compris la construction de nouveaux forts et de lignes de défense.

    Plans de défense : La France a élaboré des plans de défense pour faire face à une éventuelle agression allemande. Le plan principal était le Plan D, qui prévoyait une défense de la frontière franco-allemande en cas d’invasion. Il comprenait des stratégies défensives, des déploiements de troupes et des positions fortifiées le long de la frontière.

    Renforcement de la ligne Maginot : La ligne Maginot, un système complexe de fortifications le long de la frontière franco-allemande, a été renforcée et étendue. Des travaux de construction et de modernisation ont été entrepris pour rendre la ligne Maginot plus robuste et mieux équipée pour faire face à une éventuelle attaque.

    Coordination internationale : La France a également cherché à renforcer sa coordination avec d’autres pays alliés. Elle a établi des alliances et des accords de coopération avec des nations telles que la Grande-Bretagne, la Pologne et d’autres pays voisins pour faire face à la menace allemande. Des discussions stratégiques et des échanges d’informations ont eu lieu pour mieux coordonner les actions en cas de conflit.

    En juin 1939, la montée des tensions et les préparatifs de guerre avaient un impact significatif sur la population française, tant sur le plan psychologique que social.

    Impact psychologique :

    Peur et anxiété : Les tensions croissantes et les préparatifs de guerre ont engendré une peur généralisée parmi la population française. Les médias, les discours politiques et les rumeurs alimentaient cette anxiété, créant un climat de grande incertitude quant à l’avenir.

    Stress et tension émotionnelle : Les préoccupations concernant la sécurité personnelle et celle des proches, ainsi que l’anticipation d’une possible guerre imminente, ont entraîné un stress et une tension émotionnelle importants. Les individus étaient constamment soumis à une pression psychologique due à l’incertitude et aux préparatifs de guerre.

    Impact social :

    Mobilisation et préparation à la guerre (Mobilisation générale septembre 1939) : La montée des tensions a entraîné une mobilisation de la société française en préparation à la guerre imminente. Les hommes étaient enrôlés dans l’armée, les industries étaient réorientées vers la production de matériel de guerre, et des mesures de défense civile étaient mises en place. Cette mobilisation a eu un impact sur les familles, les emplois et la vie quotidienne de la population.

    Renforcement du patriotisme : La perspective d’une guerre imminente a renforcé le sentiment de patriotisme parmi les Français. Il y avait une solidarité nationale accrue et un soutien aux mesures prises pour se préparer à la guerre. Les symboles nationaux, tels que le drapeau tricolore, étaient omniprésents, et il y avait une volonté de défendre le pays.

    Réorganisation de la société : La préparation à la guerre a entraîné des changements dans la structure sociale. Les hommes partant au front, les femmes ont pris en charge de nombreux rôles traditionnellement masculins, travaillant dans les usines et les services publics. Les familles ont dû s’adapter à la séparation, ce qui a parfois entraîné des bouleversements familiaux et des difficultés économiques.

    Il est important de noter que ces impacts psychologiques et sociaux ont évolué au fur et à mesure que la guerre approchait et éclatait. La période après juin 1939 a été marquée par une intensification de ces effets, alors que la France se préparait à l’invasion allemande et finalement à la Seconde Guerre mondiale.

    Cet article est une étude personnelle de son créateur, il comporte, probablement, des incertitudes, des erreurs et surement la nécessité de compléments d’information. Le point de vue du rédacteur est d’apporter matière à discussion et à réflexion pour que l’histoire ne se répète pas comme une fatalité !

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    Juin 1870

    • Juin 1870

      En juin 1870, la France était plongée dans une période tumultueuse sur le plan politique. Le régime impérial de Napoléon III était confronté à de nombreux défis internes et externes.

      Voici une analyse succincte de la scène politique en France à cette époque :

      Suite au plébiscite du 8 mai 1870 le régime impérial visait à obtenir le soutien populaire pour ses politiques et à légitimer son pouvoir.

      Cependant, le plébiscite ne fut pas un succès retentissant pour Napoléon III. Bien qu’il ait remporté une majorité, le taux de participation relativement faible était un signe de mécontentement croissant parmi la population.

      Sur le plan économique, la France était aux prises avec une crise financière. La spéculation excessive et l’endettement public étaient monnaie courante, entraînant une instabilité économique croissante.

      Sur le plan international, les tensions entre la France et la Prusse s’intensifiaient. La rivalité entre les deux nations pour la domination en Europe conduisit à une atmosphère de méfiance et de conflit potentiel.

      Les divisions politiques en France étaient également évidentes. L’opposition libérale et républicaine se renforçait, critiquant le régime impérial pour son manque de libertés civiles et politiques.

      Les débats politiques portaient également sur la question de la succession impériale. Napoléon III était sans héritier mâle, ce qui suscitait des inquiétudes quant à l’avenir de l’Empire.

      Dans le même temps, les mouvements socialistes et ouvriers se développaient, réclamant des réformes économiques et sociales pour améliorer les conditions de travail.

      Les journaux et les pamphlets politiques étaient abondants, exprimant une variété d’opinions et alimentant le débat public.

      En juin 1870, le régime impérial tenta de renforcer son autorité en réprimant les mouvements d’opposition. Des mesures répressives furent prises contre les républicains et les socialistes, ce qui provoqua encore plus de mécontentement.

      Cette répression visait à étouffer toute contestation politique et à maintenir le contrôle sur la population.

      Voici quelques détails sur ces mesures répressives :

      • Arrestations et détentions : Le gouvernement impérial ordonna des arrestations massives de figures politiques de l’opposition, notamment des républicains et des socialistes. Des leaders influents furent arrêtés et emprisonnés, privant ainsi les mouvements d’opposition de leurs dirigeants.
      • Censure de la presse : La liberté de la presse fut sérieusement restreinte. Des journaux et des publications critiquant le régime impérial furent suspendus ou interdits, et les journalistes étaient sous surveillance étroite. Cela limita la diffusion d’informations et réduisit les espaces de débat politique.
      • Dissolution des clubs et des associations politiques : Les clubs politiques et les associations considérés comme hostiles au régime furent dissous. Ces organisations jouaient un rôle clé dans la mobilisation et l’expression de l’opposition politique, et leur dissolution affaiblit la capacité de coordination des mouvements opposants.
      • Surveillance et répression policière : Les forces de sécurité furent renforcées et chargées de surveiller de près les activités politiques. Des agents infiltrés furent utilisés pour recueillir des informations sur les mouvements d’opposition et identifier leurs membres. Des arrestations arbitraires et des brutalités policières furent rapportées.
      • Intimidation et pressions administratives : Outre les mesures directes de répression, le gouvernement impérial utilisa également des méthodes d’intimidation et de pressions administratives pour décourager l’opposition. Cela incluait des licenciements dans la fonction publique pour des motifs politiques, la restriction de l’accès à certains emplois ou avantages pour les opposants politiques, et d’autres formes de discrimination.

      Ces mesures répressives suscitèrent un sentiment croissant de mécontentement parmi les républicains, les socialistes et d’autres groupes d’opposition. Elles renforcèrent leur détermination à lutter contre le régime impérial, alimentant ainsi les tensions politiques qui allaient conduire à l’effondrement de l’Empire et à la proclamation de la Troisième République quelques mois plus tard.

      Cependant, malgré ces tensions internes, la France ne se préparait pas encore à la guerre avec la Prusse.

      La situation internationale était volatile, mais la plupart des Français ne s’attendaient pas à ce qu’un conflit éclate si rapidement.

      En fin de compte, juin 1870 fut une période d’agitation politique et sociale en France. Les divisions internes et les problèmes économiques s’accumulaient, tandis que les tensions internationales s’intensifiaient.

      Approche philosophique ou pourquoi l’histoire se répète : https://1000idcg.com/divertissement-pascal/) :

      Le divertissement selon Pascal

      Le divertissement est une dimension fondamentale de la vie. Issu du latin divertere (« action de détourner de »), il est défini par Pascal dans ses Pensées comme le moyen, pour l’homme, d’esquiver la solitude qui le renverrait à sa condition misérable. Un roi lui-même a besoin de se divertir, grâce à l’agitation de sa cour, pour oublier qu’il est paradoxalement le plus malheureux des hommes.

      Le divertissement est omniprésent dans l’existence humaine. Le concept de Pascal désigne aussi bien les activités frivoles (par exemple, la chasse, le sport, les conversations, le jeu, la séduction, les fêtes, etc.) que les activités sérieuses (la guerre, la politique, l’étude, etc.). Pour le philosophe, toutes servent fondamentalement à se détourner du néant de la vie en prenant part à la comédie sociale qui attise la concurrence des amours-propres. Le divertissement sort donc l’homme de lui-même en le plaçant dans la dépendance de ses semblables et dans le tourbillon des passions sociales. « Quand je m’y suis mis quelquefois, écrit Pascal, à considérer les diverses agitations des hommes et les périls et les peines où ils s’exposent dans la Cour, dans la guerre, d’où̀ naissent tant de querelles, de passions, d’entreprises hardies et souvent mauvaises, etc., j’ai dit souvent que tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre » (Pensées).

      Pascal met tout particulièrement en évidence la puissance d’illusion des statuts sociaux : le prestige du pouvoir conduit l’homme à se consacrer à acquérir des avantages et de la considération sur une scène imaginaire dans le but de satisfaire sa vanité.

      Quels sont les divertissements en France ce mois de juin 1870 ?

      En ce mois de juin 1870, malgré la crise politique et les tensions croissantes en France, les Français trouvaient encore des moyens de se divertir et de s’évader de la réalité.

      Voici quelques exemples des activités de divertissement populaires à cette époque :

      Théâtre : Le théâtre demeurait une forme de divertissement très appréciée par les Français. Les grandes villes comme Paris offraient une variété de pièces de théâtre, allant du théâtre classique au théâtre comique. Les spectacles théâtraux étaient un moyen populaire de s’évader de la réalité et de se divertir.

      Opéra : L’opéra était une autre forme de divertissement prisée par la population. Les opéras célèbres tels que l’Opéra Garnier à Paris attiraient les amateurs de musique et de spectacle. Les performances d’opéra offraient une expérience culturelle raffinée et étaient appréciées par les classes sociales aisées.

      Bal et danse : Les bals et les soirées dansantes étaient des occasions sociales importantes pour les Français. Les gens se rassemblaient pour danser, socialiser et profiter de la musique en live. Ces événements étaient souvent organisés dans les salles de bal ou les jardins publics.

      Cafés et salons littéraires : Les cafés étaient des lieux de rencontre populaires où les intellectuels, les écrivains et les artistes se réunissaient pour discuter de sujets d’actualité, échanger des idées et partager des œuvres littéraires. Les salons littéraires, quant à eux, offraient un espace plus formel pour des discussions intellectuelles et des lectures de poésie ou de littérature.

      Promenades et parcs : Les promenades dans les parcs publics étaient une activité appréciée par les Français. Des parcs tels que le Bois de Boulogne à Paris offraient un cadre agréable pour se détendre, se promener et profiter de la nature.

      Jeux de société et cartes : Les jeux de société et les jeux de cartes étaient des divertissements populaires dans les foyers français. Des jeux comme les échecs, les dames, le whist et le baccarat étaient couramment pratiqués et permettaient aux gens de passer du temps en famille ou entre amis.

      Lecture : La lecture de livres, de journaux et de revues était une activité courante pour s’informer et se divertir. Les romans, les essais et les journaux étaient largement disponibles et permettaient aux gens de s’évader dans des mondes imaginaires ou de suivre l’actualité.

      Ces activités de divertissement fournissaient aux Français de juin 1870 des moments de détente et de plaisir malgré le climat politique tendu. Elles leur permettaient de se distraire temporairement des préoccupations quotidiennes et de trouver un peu de répit dans des moments de loisirs.

      Concours pour un nouvel opéra (Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ra_Garnier)

      Le 14 janvier 1858Napoléon III est visé par un attentatrue Le Peletier où se situe la salle d’opéra Le Peletier. Des républicains italiens, dirigés par Felice Orsini, jettent plusieurs « machines infernales » dans le cortège et la foule qui l’entoure mais le couple impérial est miraculeusement épargné, malgré huit morts et près de cent quarante-deux blessés. La construction d’une nouvelle salle dans une grande rue moins propice aux attentats est décidée par l’empereur, au lendemain même du drame, pour la construction d’un nouveau grand théâtre digne de Paris. Le projet est déclaré d’utilité publique par arrêté impérial du 29 septembre 1860 1. Pour certains historiensEugène-Emmanuel Viollet-le-Duc semble à l’origine de l’idée d’un concours, craignant l’attribution du projet et la direction du chantier à Charles Rohault de Fleury, architecte ordinaire de l’Opéra et donc logiquement destiné à réaliser cette nouvelle commande. Selon l’avis d’autres spécialistes, ce sont Napoléon III et surtout son épouse, l’impératrice Eugénie, qui souhaitent écarter Rohault de Fleury pour favoriser Viollet-le-Duc2

       

       

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    Auguste LEMAIRE (1882-1941)

    Auguste LEMAIRE (1882-1941)

    Auguste Louis Lemaire est né le 14 octobre 1882 à Saint-Quentin (Aisne). Il a été fusillé par les Nazis au Mont-Valérien le 19 décembre 1941.

    Fils d’Auguste Lemaire et de Marie Félicie Symphorien, Auguste Lemaire, marié, sans enfant, cordonnier, habitait 104 rue Plessis-Picquet (actuelle rue Boris Vildé) à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

    Son épouse fut interpellée le 26 novembre 1941 par des policiers du commissariat de Montrouge (Hauts-de-Seine) pour trafic de tickets d’alimentation. Lors de la perquisition domiciliaire, un revolver et deux chargeurs vides furent saisis. Arrêté, livré aux Allemands, Auguste Lemaire fut incarcéré à la prison du Cherche-Midi à Paris 6ème. Jugé, condamné à mort le 16 décembre pour « détention d’armes » par le tribunal du Gross Paris qui siégeait rue Boissy-d’Anglas à Paris 8ème, il a été fusillé le 19 décembre 1941 au Mont-Valérien à Suresnes (Hauts-de-Seine).

    Son corps fut inhumé au cimetière parisien d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne) le 19 décembre 1941 division 39, ligne 3, n°28 puis transféré le 28 octobre 1944 dans le caveau familial au cimetière de Fontenay-aux-Roses.

    La mention « Mort pour la France » fut attribuée à Auguste Lemaire par le Secrétariat général aux Anciens Combattants le 23 mars 1945.

    Son nom figure sur la cloche du Mémorial de la France combattante au Mont-Valérien ainsi que sur le Monument aux morts de Fontenay-aux-Roses.

    Pour faire perdurer son souvenir, une rue porte son nom à Fontenay-aux-Roses

    Sources :

    • https://maitron.fr/spip.php?article149155

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    Jean LAVAUD (1913-1944)

    Jean LAVAUD (1913-1944)

    Jean Lavaud est né le 30 avril 1913 à Paris 13ème. Résistant des Forces Françaises de l’Intérieur, il est mortellement blessé à Paris le 25 août 1944.

    Jean Lavaud était le fils de Louis Jean Lavaud et de Marguerite Bonnefond, marchands de vin. Il fut adopté par la Nation en vertu d’un jugement rendu par le Tribunal civil de la Seine en date du 19 juillet 1933. Il se maria le 10 novembre 1941 à Fontenay-aux-Roses avec Éliane Louise Heiderscheid. Il était domicilié 12 rue des Châtaigniers, à Fontenay aux Roses (Hauts-de-Seine).

    En 1944, son père était domicilié à Plessis-Trévise (Seine-et-Oise) et sa mère décédée. Engagé volontaire en 1934, il fut blessé de guerre en 1940. Lors de la dissolution de l’Armée d’armistice, il entra dans la Résistance armée et devint cadre FFI de la section de Fontenay-aux- Roses. Il participa aux combats pour la Libération de Paris et tomba lors de l’encerclement du Sénat défendu par la Wehrmacht. Mortellement blessé le 25 août 1944, 55 rue d’Assas, à Paris 6ème, son corps fut transporté à l’hôpital Cochin 47 rue du Faubourg Saint Jacques à Paris où le décès fut constaté à 17h45.

    Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué au grade de sergent des Forces françaises de l’intérieur (FFI). Il reçut la Croix de guerre à titre posthume.

    Son nom figure sur la plaque commémorative à sa mémoire, 55 rue d’Assas, à Paris 6ème, et il est inscrit sur le Monument aux morts de Fontenay-aux-Roses.

    Pour faire perdurer son souvenir, une rue porte son nom à Fontenay-aux-Roses

    Sources :

    • https://maitron.fr/spip.php?article251718
    • https://museedelaresistanceenligne.org/media4904-Plaque-en-hommage-Jean-Lavaud

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    Pierre LETOURNEAU (1909-1945)

    Pierre LETOURNEAU (1909-1945)

    Pierre LETOURNEAU (1909-1945)

    Pierre Auguste Letourneau est né le 27 avril 1909 à Paris (Seine). Il est mort en déportation en Allemagne le 17 janvier 1945 dans le camp de Neuengamme près de Hambourg.

    «Pierre était quelqu’un de simple et modeste mais voulait sortir de sa condition d’ouvrier, tout comme Raymonde, la femme qu’il épousa à Chilly-Mazarin en 1931 ». Sans doute est-ce une des raisons pour lesquelles ils décidèrent d’entrer dans la résistance le 1er décembre 1943. « Nous n’avons pas d’enfants qui nous retiennent, il serait lâche de ne rien faire contre les occupants nazis ». Pierre Letourneau, résistant communiste répondant au nom de code “Néno“ ainsi que sa femme, agissent par des tâches et des actions modestes mais utiles et efficaces. Pierre devient rapidement chef d’un réseau local de la Résistance. Il compte dans son groupe Pierre Million-Rousseau qu’il chargea de collecter toutes les informations utiles au réseau, notamment sur le mouvement des troupes allemandes dans les gares et sur les routes. Son réseau surveillait également tout ce qui se tramait à l’encontre des Juifs, qu’ils aidaient à cacher. 

    Dénoncés par un officier allemand infiltré dans leur réseau, Pierre et Raymonde sont arrêtés par la Gestapo à leur domicile de Drancy le 12 avril 1944 au beau milieu d’un repas. Ils sont ensuite transférés avec 28 de leurs compagnons à la prison de Fresnes. Le 14 juillet 1944, Pierre Letourneau est déporté au camp de Neuengamme, sur les bords de l’Elbe. Il y meurt d’épuisement le 17 janvier 1945 à l’âge de 36 ans. Son épouse dont le nom de jeune fille était Potin, est déportée au camp d’extermination de Ravensbruck. « Elle y a subi des agressions et a raconté qu’ils trainaient les copains pour qu’ils survivent parce que si on ne se levait pas, on était fusillé ». Elle échappe à la mort et apprend le décès de son mari à son retour.

    La veuve de Pierre Letourneau a rencontré quelqu’un qui était aussi revenu de déportation avec qui elle s’est mariée et a eu deux enfants. Elle a ensuite consacré beaucoup de temps, fidèle à leur engagement commun de Résistants, à un travail de mémoire et de témoignage dans les écoles de notre ville notamment, en invitant les jeunes à réfléchir et à RÉSISTER… toujours !

    Son nom est inscrit sur le Monument aux morts de Fontenay-aux-Roses.

    Pour faire perdurer le souvenir de ce résistant, une rue porte son nom à Fontenay-aux-Roses

    Sources :

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    Georges BAILLY (1920-1944)

    Georges BAILLY (1920-1944)

    Georges Claude Elysée Bailly est né le 31 juillet 1920 à Paris 8ème. Membre des Forces Françaises Combattantes, il est mortellement blessé à Paris le 25 août 1944.

    Fils du pharmacien Élysée Bailly et d’Andrée Hirsch, sans profession, Georges Bailly se destine au même métier que son père. Au début de la bataille de Paris, l’étudiant décide tout naturellement de se porter au secours des résistants. Au sein d’une équipe de secouristes, il ramasse les morts et les blessés au fil des combats. Il est également agent de liaison du 1er secteur Défense Passive rattaché à la Préfecture de Police. Le 25 août 1944 le brancardier décide lui aussi de prendre les armes. Près de la place de la Concorde, vers les dernières arcades de la rue de Rivoli, il court pour rejoindre des camarades. Il est alors mortellement atteint par une rafale, visiblement touché en plein cœur par un tir de soldats allemands. Son inhumation eut lieu au cimetière des Batignolles à Paris 17ème.

    Le ministère des Anciens combattants le déclara « Mort pour la France », il fut homologué membre des Forces Françaises Combattantes.

    Georges Bailly fut cité à l’ordre de la Nation, décoré de la Légion d’Honneur, Médaille de Bronze, Médaille de la Résistance à titre posthume. Son nom figure sur le monument de la Défense passive au cimetière du Montparnasse à Paris 14ème, et sur la liste des policiers morts pour la Libération de Paris au Musée de la police 4 rue de la Montagne Sainte-Geneviève à Paris 5ème.

    Une plaque commémorative a été posée face au 256 rue de Rivoli : «  Ici Georges Bailly étudiant en pharmacie âgé de 24 ans est mort héroïquement pour la France le 25 août 1944 à la Libération de Paris ».

    Son nom est inscrit sur le Monument aux morts de Fontenay-aux-Roses.

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    Sources :

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    Général de Gaulle

     

    Général de Gaulle

    Source : https://www.charles-de-gaulle.org/lhomme/biographie/

    Charles de Gaulle est né à Lille le 22 novembre 1890 dans une famille catholique et patriote. Son père, Henri de Gaulle est professeur de lettres et d’histoire.
    Le jeune Charles fait ses études chez les Jésuites et opte très tôt pour la carrière des armes. Il est reçu en 1908 à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, au 119e rang. Avant d’apprendre leur métier d’officier, les élèves doivent connaître la troupe. Charles de Gaulle est donc muté dans un régiment pour y faire l’expérience de son futur métier. Le voilà élève officier au 33e régiment d’infanterie d’Arras, commandé alors par le colonel Pétain. Après ses quatre années d’études à Saint-Cyr, il est à nouveau nommé à Arras en 1912.

    A la déclaration de la guerre, le 2 août 1914, le lieutenant de Gaulle rejoint les armées du Nord-Est. Blessé trois fois au combat, il est laissé pour mort lors de la bataille de Douaumont, près de Verdun, en 1916. Mais il a en réalité été fait prisonnier par les Allemands. Enfermé dans une citadelle, il tente à cinq reprises de s’évader, mais est chaque fois repris. Il ne sera donc libéré qu’à l’armistice, le 11 novembre 1918.

    De Gaulle a à peine retrouvé les siens, en décembre 1918, qu’il est envoyé en Pologne pour participer à la formation de la nouvelle armée chargée de lutter contre l’Armée rouge. À son retour en 1921, il épouse à Calais Yvonne Vendroux, qui lui donnera trois enfants.

    1929
    Lorsqu’il est affecté à l’Etat-major des troupes du Levant à Beyrouth, en novembre 1929, le commandant de Gaulle n’a qu’une connaissance livresque du Moyen-Orient. Le Liban et la Syrie représentent une place particulière au sein de l’Empire colonial français, puisque les deux pays sont des mandats placés sous la tutelle de la France depuis 1920. Selon de Gaulle, « la France qui a reçu la garde des pays du Levant était particulièrement qualifiée pour cette tâche à cause de son rôle historique dans ces pays ».( https://www.charles-de-gaulle.org/lhomme/dossiers-thematiques/de-gaulle-moyen-orient/de-gaulle-femme-beyrouth-liban-1929/)

    S’il justifie la présence de la France au Liban et en Syrie, il émet des doutes quant à sa capacité à en assurer la gestion. La France est « une puissance mandataire qui n’a pas encore bien vu par quel bout il convenait de prendre son mandat », constate-t-il.

    Lors de son séjour, jusqu’en 1931, il évoque la nécessaire indépendance, prévue par la SDN, de deux territoires mais la considère prématurée à court terme.

    (La Méditerranée, espace et enjeu d’affrontements https://www.charles-de-gaulle.org/blog/2023/05/08/la-mediterranee-espace-et-enjeu-daffrontements/)

    Le capitaine de Gaulle poursuit sa carrière militaire et commence à s’initier aux affaires de l’Etat : en 1931 il est en effet affecté au secrétariat général de la Défense nationale à Paris.
    Durant l’entre-deux-guerres, De Gaulle réfléchit à une réforme de l’armée et aux relations entre l’armée et le politique. Deux idées majeures sont développées dans les ouvrages qu’il écrit à l’époque :

    1°) l’armée doit être soumise aux décisions des hommes politiques.

    2°) il est nécessaire, pour la défense de la France, de constituer un corps de blindés (chars).
    Colonel en 1937, de Gaulle voit d’ailleurs confier le commandement du 507e régiment de chars à Metz.

    Lors de la déclaration de guerre de la France et l’Angleterre à l’Allemagne le 3 septembre 1939, il est nommé commandant par intérim des chars de la 5e Armée.

    Au moment où l’Allemagne nazie envahit la France, Charles de Gaulle s’illustre à plusieurs reprises à la tête de ses chars, arrêtant notamment les Allemands à Abbeville (27-30 mai 1940).
    Nommé général le 1er juin 1940, de Gaulle devient quelques jours plus tard sous-secrétaire d’État à la Défense nationale et à la Guerre, dans le gouvernement de Paul Reynaud. Mais le 16 juin, il apprend la démission du président du Conseil, son remplacement par le maréchal Pétain et la demande d’armistice.

    Le 17 juin de Gaulle part aussitôt pour Londres afin de poursuivre la guerre. Avec l’accord de Churchill et après l’annonce de l’armistice faite par le maréchal Pétain, il lance un appel à la résistance sur les ondes de la BBC, le 18 juin. Général rebelle, il est condamné à mort par contumace en août.

    Reconnu par Churchill « chef des Français libres », de Gaulle organise des forces armées qui deviendront les Forces françaises libres. Par ailleurs, le général de Gaulle dote la France libre d’une sorte de gouvernement en exil, le Comité national français, qui deviendra le Comité français de la Libération nationale (CFLN) le 3 juin 1943, après l’arrivée de De Gaulle à Alger. Un an plus tard, le général de Gaulle devient le président du gouvernement provisoire de la République française (GPRF).
    A partir de 1942, les relations sont plus étroites entre la France libre et la résistance intérieure. De Gaulle charge Jean Moulin d’organiser en France le Comité national de la Résistance (CNR) dans lequel toutes les tendances des partis politiques, des syndicats et des mouvements de résistance doivent être représentées, afin de coordonner la lutte contre l’occupant, contre Vichy et pour la libération du territoire national.

    En revanche, de Gaulle se heurte aux alliés qui ne le reconnaissent pas comme le représentant légitime de la France : ce n’est que le 23 octobre 1944, après la libération de Paris, que le GPRF est reconnu par les États-Unis, l’Union soviétique et la Grande-Bretagne ! Pourtant, le Général avait toujours dit que le choix des Français se ferait librement et démocratiquement après la libération du territoire.

    Après le débarquement en Normandie, le 6 juin 1944, de Gaulle insiste auprès du général Eisenhower, commandant en chef des armées alliées, pour que Paris soit libéré rapidement, alors que la stratégie prévoyait d’aller directement vers l’est sans passer par la capitale. La 2e DB du général Leclerc libère Paris le 25 août. De Gaulle se réinstalle au ministère de la Guerre, rue Saint-Dominique à Paris, dans le bureau qu’il occupait jusqu’au 10 juin 1940, signifiant ainsi que Vichy était une parenthèse et que la République n’a jamais cessé d’exister. Le lendemain, 26 août, le Général descend triomphalement les Champs-Élysées.
    Président du gouvernement provisoire, de Gaulle se trouve rapidement en désaccord avec l’Assemblée constituante sur la conception de l’État et le rôle des partis. Il préfère donc démissionner le 20 janvier 1946, mais il a rempli la mission qu’il s’était donnée le 18 juin 1940 : libérer le territoire, restaurer la République, organiser des élections libres et démocratiques, entreprendre la modernisation économique et sociale….

    Les discours du Général Charles de Gaulle

    Appel du 18 juin 1940

    « Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s’est mis en rapport avec l’ennemi pour cesser le combat. Certes, nous avons été, nous sommes submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne de l’ennemi. Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui. Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non ! Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire. Car la France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l’Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l’Angleterre, utiliser sans limites l’immense industrie des Etats-Unis. Cette guerre n’est pas limitée au territoire de notre malheureux pays. Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là. Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialisés des industries d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Quoi qu’il arrive, la Flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas. Demain, comme aujourd’hui, je parlerai à la radio de Londres. »

    Texte de l’allocution du Général de Gaulle

     à la jeunesse de France sur la BBC, le 25 février 1943

    « Je m’adresse aujourd’hui à la jeunesse de France. Ce n’est pas pour la plaindre. Elle ne l’accepterait pas. Certes, c’est sur les jeunes Français que pèse le plus durement la souffrance du pays. Physiquement, c’est à eux surtout que manque tout ce dont notre peuple est en ce moment dépouillé. Sur dix garçons et filles de chez nous, neuf ne mangent pas à leur faim. Moralement, ils ressentent, plus cruellement encore que leurs aînés, ce qu’il y a d’humilié dans la condition des familles et dans le sort de la patrie. Quelle colère et quel dégoût inspire à leurs âmes de vingt ans la présence de l’ennemi, le travail forcé, la répression et, pire encore, cette simulation dans laquelle on doit se retrancher pour vivre !

    Et cependant, jeunes gens, jeunes filles de France, vous ne voulez pour rien au monde de cette pitié, de cette résignation, dont les faibles tentent de vous bercer. Vous avez bien raison ! Laissez gémir les esclaves. Mais vous, vous êtes les fils et les filles d’une grande nation.

    Sans doute, quelques malheureux osent-ils parler de la décadence de la France. Sans doute, une suite d’absurdités, de lâchetés et de trahisons, commises par ceux-là mêmes qui se prétendaient nos chefs, ont-elles livré à l’envahisseur la totalité du territoire. Sans doute, aujourd’hui encore, l’union pour le combat et pour la liberté rencontre-t-elle l’obstacle dressé par cette même sorte de gens pour qui le devoir se confond avec la passion de garder en tout cas leurs places, par ces pitres du désastre qui se démentent sans vergogne et retournent à l’instant leur habit suivant que le vent souffle de l’Est ou de l’Occident, par ces pharisiens qui n’adorent que l’opportunité.

    Mais vous savez bien que l’écume qui flotte sur la nation sera tôt ou tard balayée. Il vous suffit de voir et d’écouter pour discerner les trésors de foi, de dévouement, de courage, que le peuple français recèle en ses profondeurs. Vous êtes convaincus que pour la France, l’avenir n’a qu’une seule issue qui s’appelle la libération et que, pour forcer la porte, il faut lutter sans relâche, sans délai, sans ménagement.

    L’ennemi est là, avec sa force, sa police, sa propagande. Il est là, qui souille notre sol, empoisonne notre atmosphère, déshonore nos maisons, outrage nos drapeaux. Il est là, à demi-vaincu, s’efforçant de suppléer par l’oppression des populations sans armes aux victoires qui, désormais, lui manquent.

    Jeunesse de France, c’est le moment ou jamais de faire tout ce qui peut être fait pour nuire à l’envahisseur, en attendant de pouvoir le détruire.

    C’est à vous, surtout, qu’incombe ce dur et grand devoir de la guerre. C’est vous que l’ennemi vise d’abord, lui qui, en ce moment même, veut vous mobiliser pour travailler à son profit. Faites tout pour lui échapper et, si c’est impossible, pour le tromper, l’abîmer, le décevoir.

    Groupez-vous avec discipline dans les organisations de résistance qui sont la France Combattante du dedans. Suivez les consignes. On ne fait rien de fort ni de grand qu’en se confondant avec les autres. L’honneur, aujourd’hui, c’est d’être une vague de la mer.

    Jeunes gens, jeunes filles de France, courage ! Voici l’heure du plus grand effort. C’est à ce prix que les chaînes tomberont, que le cachot s’ouvrira, que le soleil va reparaître. C’est à ce prix que vous retrouverez la joie d’être au monde, l’ardeur de vivre et de donner la vie, le droit de chanter et de rire, la fierté d’être libres dans un pays glorieux et fraternel. Ecoutez parler votre cœur. Il contient l’avenir de la France ! »

    Texte du Discours du général de Gaulle :

    Grovesnor House le 25 février 1943

    « Nous savons quelle particulière amitié, vous, les Britanniques venus de France, n’avez cessé de témoigner aux Français Combattants. C’est parce que, comme nous-même, vous n’avez jamais cessé de croire que le peuple français, quoique écrasé par le désastre et livré à la trahison, ne renonçait dans ses profondeurs ni à lui-même, ni à ses amis.

    Aujourd’hui, nous apercevons ensemble que cette conviction était justifiée. L’abominable camouflage dont on voulait masquer au monde la véritable volonté de la France s’écroule morceau par morceau.

    Personne dans l’univers ne peut plus douter que la nation française soit restée fidèle à son idéal et que, malgré les divisions artificielles et momentanées créées par l’ennemi ou suscitées par l’intrigue, elle achève de se rassembler pour se libérer totalement et reprendre sa marche vers ses éternelles destinées.

    Certes, la lutte n’est pas finie. Il reste aux peuples en guerre beaucoup d’efforts à fournir et, pour ceux qui subissent l’étreinte de l’ennemi, beaucoup de souffrances physiques et morales à supporter. Cependant, l’optimisme est maintenant si justifié que les esprits se hâtent vers l’avenir. Je crois bien que vous-mêmes pensez déjà volontiers au jour où il vous sera possible de vous rendre à nouveau en France et d’y reprendre vos activités d’autrefois. Je crois bien aussi que vous vous demandez quelle France vous retrouverez ?

    Je suis, sans m’avancer beaucoup, à même de vous le dire.

    La France que vous retrouverez sera, quant au fond des choses, celle qui fut et qui sera toujours. Le tempérament national n’aura pas changé plus que l’aspect du sol. Les blessures morales se guériront, une fois de plus, de même que les ruines matérielles seront plus ou moins vite réparées.

    Mais la France que vous retrouverez aura immensément souffert, non point seulement dans sa chair, mais dans son âme. De tant d’épreuves, elle aura tiré, croyez-moi, beaucoup de leçons quant à elle-même et quant aux autres.

    Vous trouverez donc une France plus grave, plus réfléchie, plus concentrée que celle que vous avez connue. Il y aura toujours des fleurs au fleuriste de la rue Royale et ces fleurs vous seront encore offertes avec un sourire. Mais, dans les yeux de la jeune fille qui vous les présentera et dont naguère vous saisissiez surtout la grâce, vous pourrez lire quelque chose de ferme, de fier, de résolu, qui sera le nouveau regard de la France.

    Nous autres, Français combattants de l’intérieur et du dehors, avons la certitude que ce regard de la France sera pour ses bons et braves alliés britanniques plus que jamais le regard de l’amitié. Ce sera pour nous et pour vous une récompense de nos efforts et peut-être voudra-t-on alors reconnaître sans réserve que nous aurons fait nous-mêmes quelques petites choses pour réaliser cela. »

    Discours :

    Discours du général de Gaulle à la radio de Londres, 13 janvier 1943

    Fév 8, 2023 | Lettre numérique, n°48

    Sur le front français de la Libye du Sud, les troupes françaises du Tchad, appuyées par l’aviation française, viennent, en un mois de campagne, sur un terrain et sous un climat qui sont les plus durs du globe, d’achever pour la France la conquête du Fezzan italien. Ainsi, parties du centre de l’Afrique, ces troupes se trouvent-elles en mesure de participer aux chocs décisifs şur les rivages de la Méditerranée.

    La France est et demeurera assez riche de gloire pour qu’en évoquant ces événements, nous nous gardions des dithyrambes. Pour exprimer ce que fut, militairement parlant, l’épopée du Général Leclerc et de ses compagnons, nous dirons simplement qu’elle constitue un exploit qui ne le cède en rien aux plus beaux de notre grande Histoire.

    Mais, peut-être, l’effort de ces bons soldats a-t-il quelque peu consolé la misère de la France. Oui, les longues et dures épreuves d’une rigoureuse préparation sous le ciel équatorial, les mortelles fatigues des colonnes lancées dans des déserts de pierre ou de sable à 1 000 kilomètres des bases, les vols épuisants des escadrilles, les combats sanglants menés contre les postes fortifiés, les troupes de manœuvre et les avions de l’ennemi, tous les hommes purs et forts qui en ont porté le poids, depuis leur jeune et glorieux Général jusqu’au plus obscur soldat, en ont fait un humble don, offert de toute leur ferveur à la douleur et à la fierté de la France.

    Avec la victoire de nos troupes du Tchad, l’ennemi a vu s’élever, une fois de plus, cette flamme de la guerre française, qu’il avait cru éteinte dans le désastre et la trahison, mais qui, pas un seul jour, ne cessa de brûler et de grandir sous le souffle de ceux qui ne désespéraient pas. C’est la même flamme, animée par le même souffle, qui a, peu à peu, embrasé des millions et des millions de Français et de Françaises, inspirés désormais par une seule ardeur, un seul dégoût, une seule fureur. C’est la même flamme, animée par le même souffle, qui, maintenant, porte au même combat nos braves troupes en Tunisie. C’est la même flamme, animée par le même souffle, qui s’élèvera quelque jour de toute la terre de France, en même temps que de tout le sol de l’Europe crucifiée, pour y consommer la vengeance nationale et le triomphe de la patrie.

    Le morceau du monde, qui mène à nos côtés avec tant de courage et au prix de tant de sacrifices la grande guerre de libération, sans n’avoir connu, cependant, ni l’invasion, ni l’oppression, ni la misère, ni la faim, peut voir dans la victoire de nos troupes du Tchad un des signes avant-coureurs de cette France nouvelle, de cette France dure et fière qui se bâtit dans l’épreuve. Ce morceau du monde peut apercevoir l’abîme qui se creuse entre la nation transformée et la vieille façade convenue des chamarrures et des panaches.

    Ce morceau du monde peut comprendre qu’il serait absurde de chercher le cœur et l’âme de la France sous le système des croulantes hiérarchies et des sordides combinaisons. Ce morceau du monde peut sentir que la stricte justice et la simple sagesse commandent que soit ménagé l’honneur du grand peuple que nous sommes.

    Mais les masses humaines qui luttent d’un bout à l’autre de la terre ont reconnu dans les soldats français du Tchad une partie de leur immense et fraternelle armée, dans le succès de ses soldats une modeste étape vers la victoire commune, dans l’idéal de ces soldats un reflet de l’idéal qui rassemble aujourd’hui tous les hommes de bonne volonté. Car, si les Français n’ont à livrer qu’un seul combat pour une seule patrie, ainsi les Nations Unies ne doivent faire qu’une seule guerre pour une seule cause.

     

    Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

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    René ISIDORE (1920-1944)

    René ISIDORE (1920-1944)

    René Maurice Joseph Isidore (dit Sylvain) est né le 6 février 1920 à Mainvilliers en Eure-et-Loir.

    Maquisard FTPF, il a été fusillé le 7 février 1944 à Mézières dans les Ardennes en exécution d’un jugement des tribunaux militaires allemands.

    Fils de Maurice, cultivateur, et de Marie, née Prado, sans profession, René Isidore demeurait à l’Hôtel de la Place de la Gare à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine). Il était boulanger.

    Réfractaire au Service du travail obligatoire (STO), il fut arrêté au cours du mois de septembre 1943 à l’hôtel par deux inspecteurs de la Brigade spéciale d’intervention du commissariat de Sceaux. Il fut détenu vingt-quatre heures au commissariat, puis emmené au 37 boulevard du Port-Royal (XIIIe arr.), à la caserne Lourcine d’où il s’évada quarante-huit heures plus tard.

    Il se réfugia au maquis FTP dit « de Launois » à Viel-Saint-Rémy.

    « Sylvain » fut arrêté à Mézières le 13 décembre 1943 par la gendarmerie pour vol de bicyclette. Porteur d’une arme appartenant à un gendarme abattu à Bergnicourt le 27 novembre précédent lors d’un accrochage entre un groupe de Francs-tireurs et partisans (FTP) et deux gendarmes en patrouille, il fut remis à la police allemande.

    Le tribunal FK 684 de Charleville le jugea le 22 janvier 1944. Il fut condamné à mort et passé par les armes, avec quatre de ses camarades, à Mézières, au plateau de Berthaucourt, le 7 février 1944.

    L’hôtelier de Fontenay-aux-Roses témoigna en avril 1945 devant la commission d’épuration de la police sur les circonstances de l’arrestation de René Isidore ; il donna les noms des inspecteurs qui l’avaient interpellé.

    Le nom de René Isidore figure sur le mémorial de Berthaucourt à Charleville-Mézières (Ardennes), sur le monument aux morts de Viel-Saint-Rémy (Ardennes) ainsi que sur celui de Fontenay-aux-Roses.

    Pour faire perdurer le souvenir de ce résistant, une rue de Fontenay-aux-Roses porte son nom.

    Sources :

    • https://fusilles–40-44.maitron.fr/?article151311

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    René VAUTHIER (1910-1944)

    René VAUTHIER (1910-1944)

    • René Simon Auguste Vauthier est né le 16 mars 1910 à Dôle dans le Jura. Résistant FTPF, il a été fusillé le 7 février 1944 à Mézières dans les Ardennes en exécution d’un jugement des tribunaux militaires allemands. Mécanicien à Mézières, réfractaire au Service du travail obligatoire (STO), René Vauthier trouva refuge au maquis des Francs-tireurs et partisans (FTP) dit «de Launois», à Viel-Saint-Remy.
    • Il parvint à échapper aux arrestations du 15 décembre 1943, quand le maquis fut démantelé par les Allemands, mais il fut arrêté par les autorités allemandes à Paris au début du mois de janvier 1944 pour «appartenance à une organisation clandestine – activité antiallemande».

       Condamné à la peine de mort le 22 janvier 1944 par le tribunal militaire allemand FK684 de Charleville (Ardennes), il a été fusillé avec quatre de ses camarades sur le plateau de Berthaucourt, à Mézières dans les Ardennes, le 7 février 1944.

       Son nom est inscrit sur le Mémorial de Berthaucourt à Charleville-Mézières (Ardennes), sur le monument aux morts de Viel-Saint-Rémy (Ardennes) ainsi que sur celui de Fontenay-aux-Roses.

       Pour faire perdurer le souvenir de ce résistant, une rue de Fontenay-aux-Roses porte son nom.

       

       

       

      Sources :

    Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

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    Mai 1954

    Mai 1954

    En mai 1954, la France était en pleine guerre d’Indochine, un conflit qui opposait les forces françaises aux forces nationalistes vietnamiennes, principalement le Việt Minh. La guerre avait commencé en 1946 et avait atteint son point culminant en 1954, lorsque les forces françaises ont été encerclées et vaincues à la bataille de Diên Biên Phu, qui a marqué la fin de l’Indochine française. Cette défaite a conduit à des négociations entre la France et le Việt Minh, aboutissant aux accords de Genève en juillet 1954, qui ont mis fin à la guerre d’Indochine et ont permis l’indépendance du Vietnam. Politiquement en France, cette défaite a également eu un impact majeur sur la vie politique et a conduit à la chute du gouvernement de Pierre Mendès France.

    Evénements culturels importants en France :

    • Le 4 mai 1954, la première du ballet « Les Mirages » de Maurice Béjart a lieu au Théâtre des Champs-Élysées à Paris. Le ballet, qui explore les thèmes de l’amour et de la mort, est un succès critique et marque le début de la carrière de Béjart en tant que chorégraphe.
    • Le 10 mai 1954, la première du film « Touchez pas au grisbi » de Jacques Becker a lieu à Paris. Le film, qui met en vedette Jean Gabin, est considéré comme un classique du cinéma français et est souvent cité comme l’un des meilleurs films de gangsters jamais réalisés.
    • Le 25 mai 1954, le chanteur français Gilbert Bécaud enregistre la chanson « C’est ça qui est bon », qui deviendra l’un de ses succès les plus populaires. La chanson, qui évoque la joie de vivre et la liberté, est devenue un classique de la chanson française.
    • Le 26 mai 1954, la première de la pièce de théâtre « Le Bal des voleurs » de Jean Anouilh a lieu à Paris. La pièce, qui raconte l’histoire d’une bande de voleurs qui s’infiltrent dans un bal masqué, est un succès critique et est souvent considérée comme l’une des meilleures pièces de théâtre d’Anouilh.
    • En 1954, les organisations nationalistes vietnamiennes incluaient le Viet Minh, qui avait dirigé la lutte pour l’indépendance contre les Français pendant la guerre d’Indochine, et le Viêt Nam Quốc Dân Đảng (Parti national du Viêt Nam), qui était un parti politique nationaliste qui avait été créé en 1927.

      Quant aux organisations nationalistes algériennes, en 1954, le Front de libération nationale (FLN) sera créé le 1er novembre 1954, marquant le début de la guerre d’Algérie contre la France. Il y avait D’autre mouvements voir ci-dessous.

    https://www.cinearchives.org/films-1er-mai-1954-rassemblement-dans-la-clairi%C3%A8re-de-reuilly-447-203-0-1.html?

    Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images.

    Commentaires:

    Le défilé du 1er mai ayant été interdit par le gouvernement, il fut remplacé (ainsi que les suivants) par un rassemblement.
    Présents à une tribune : Jacques Duclos, Jeannette Vermeersch, le professeur Bourguignon de l’académie de médecine, Raymond Guyot secrétaire de la fédération de Paris du P.C.F., Benoit Frachon secrétaire général de la C.G.T. , Eugène Henaff secrétaire de l’union des syndicats de la Région Parisienne et Marcel Cachin directeur de l’Humanité.
    Aux pieds de la tribune, des soldats portent des drapeaux durant l’Internationale.

    Eugène Hénaff, « de dos » parle au micro. Plans sur la foule rassemblée dans la clairière.
    Au fond de nombreuses banderoles « Retour au sultan légitime du Maroc », Solidarité avec les peuples afro-asiatiques contre l’impérialisme ».

    Dans un plan d’ensemble, on découvre Marcel Pressonyre (?), secrétaire général du Parti socialiste unitaire, au micro. Un groupe d’algériens arbore une banderole du M.T.L.D « Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques », ornée de l’effigie, au centre, de Messali Hadj.

    Un plan large permet de découvrir en énormes lettres le mot UNITÉ derrière la tribune. Raymond Guyot prendra la parole, suivi de Benoit Frachon. Des délégués du M.T.L.D. ont pris place dans la tribune.

    Un travailleur de la RATP portant le costume de service et l’insigne écoute attentivement. Un détail de la tribune filmée sous un autre axe nous montre la présence de l’abbé Grangier.

    A la fin du discours de Benoit Frachon, la foule applaudit.

     

     

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    Mai 1946

    Mai 1946

    Mai 1946

    En mai 1946, les négociations pour l’indépendance du Viêt Nam commencent à Fontainebleau entre le gouvernement français et les représentants de Ho Chi Minh. Ces négociations se poursuivront jusqu’en février 1946, date à laquelle un accord sera signé, reconnaissant l’indépendance du Viêt Nam.

    La loi instituant la Quatrième République, qui a mis fin au régime du général de Gaulle et a instauré un régime parlementaire en France. Cette loi a été promulguée le 27 octobre 1946, après avoir été approuvée par référendum le 13 octobre 1946.

    La première du film « La Belle et la Bête » de Jean Cocteau a eu lieu le 3 mai 1946 au cinéma Élysées Biarritz à Paris.

    Sur les colonies :

    Algérie

    Plusieurs organisations nationalistes existaient, voici quelques exemples avec leurs dates de création :

    L’Étoile nord-africaine (ENA) : créée en 1926 à Paris par Messali Hadj, elle revendiquait l’indépendance de l’Algérie et de l’Afrique du Nord. Elle a été dissoute en 1937 par les autorités françaises.

    Le Parti du peuple algérien (PPA) : fondé en 1937 par Messali Hadj, après la dissolution de l’ENA. Il avait pour objectif la libération de l’Algérie du colonialisme français. Le PPA a été interdit en 1939 par les autorités françaises.

    Le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) : créé en 1946 par Messali Hadj après sa libération de prison. Il avait pour but de rassembler les forces nationalistes algériennes pour lutter contre la domination française. Le MTLD a été interdit en 1955.

    L’Organisation spéciale (OS) : créée en 1947 par le MTLD, l’OS avait pour mission de préparer la lutte armée contre la France coloniale en Algérie. Elle a été dissoute en 1950.

    Ces organisations ont posé les bases du mouvement nationaliste algérien et ont influencé la création du FLN en 1954.

    Vietnam :

    Le Viet Minh : fondé en 1941, est dirigé par Ho Chi Minh et a pour but de lutter contre la colonisation française et japonaise en Indochine.

    Le Dong Minh Hoi : fondé en 1939, il s’agit d’une organisation nationaliste vietnamienne qui s’oppose à la domination française en Indochine.

    Le Parti National Démocratique du Vietnam : fondé en 1927, il est dirigé par Nguyen Thai Hoc et a pour but d’obtenir l’indépendance du Vietnam vis-à-vis de la France.

    La Ligue pour l’Indépendance du Vietnam : fondée en 1946 par le Dr. Nguyen Tat Thanh (plus connu sous le nom de Ho Chi Minh), elle regroupe différentes organisations nationalistes vietnamiennes et a pour objectif de lutter pour l’indépendance du Vietnam.

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    Mai 1939

    Mai 1939

    Mai 1939

    La France est dirigée par le président Albert Lebrun et le Premier ministre Édouard Daladier.

    La situation politique en France est marquée par les tensions internationales et les préparatifs de la guerre.

    La France, comme de nombreux autres pays européens, se prépare à une éventuelle guerre contre l’Allemagne nazie, qui a annexé l’Autriche en mars 1938 et revendique désormais le rattachement des Sudètes en Tchécoslovaquie.

    Le mois de mai 1939 voit la poursuite de la mobilisation et du réarmement de l’armée française, ainsi que l’adoption d’un budget militaire important.

    De plus, le 2 mai 1939, un accord de défense est signé entre la France et le Royaume-Uni, dans lequel les deux pays s’engagent à apporter leur soutien mutuel en cas d’agression allemande. Cet accord, connu sous le nom d’Accord Franco-Britannique, marque une étape importante dans la politique de défense de la France et de ses alliés contre l’expansionnisme allemand.

    Vote de lois :

    • Le 6 mai 1939, une loi est votée pour organiser la protection de la population civile en cas de guerre imminente. Cette loi prévoit notamment l’évacuation des personnes les plus vulnérables et la réquisition de biens nécessaires à la défense nationale.
    • Le 14 mai 1939, une loi est votée pour permettre la construction de navires destinés à renforcer la flotte de guerre française.
    • Le 27 mai 1939, une loi est votée pour réorganiser la défense nationale. Cette loi prévoit notamment la mobilisation de certaines catégories de réservistes et la création d’un service de travail obligatoire pour les jeunes Français.

    Quelques événements culturels en ce mois de mai 1939 :

    • Le 9 mai, la première du film « Le jour se lève » de Marcel Carné a lieu à Paris. Ce film noir, avec Jean Gabin dans le rôle principal, est considéré comme l’un des chefs-d’œuvre du cinéma français.
    • Le 20 mai, le musée d’art moderne de la ville de Paris ouvre ses portes au public. Cette institution, fondée en 1937, présente des collections d’art moderne et contemporain.
    • Le 25 mai, le compositeur français Francis Poulenc donne un concert à la salle Pleyel à Paris, où il interprète plusieurs de ses œuvres, notamment son célèbre « Concert champêtre » pour clavecin et orchestre.

    En mai 1939, certaines colonies françaises étaient agitées. Par exemple, le Maroc et la Tunisie ont connu des manifestations nationalistes et des grèves ouvrières. En Algérie, le mouvement nationaliste avait déjà commencé à prendre de l’ampleur, avec la création du Parti du Peuple Algérien en 1937. Cependant, dans l’ensemble, les colonies étaient relativement calmes et en paix.

    Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

    10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

    +33 664362856

    contact@le-souvenir-francais-fontenay-aux-roses.fr

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    Mai 1914

    Mai 1914

    Mai 1914

    La France est gouvernée par le président Raymond Poincaré et son Premier ministre René Viviani. La France était alors confrontée à de nombreux défis politiques, économiques et sociaux, notamment :

    • Les tensions politiques avec l’Allemagne, qui avaient commencé à s’aggraver à partir de la crise marocaine de 1905 et allaient conduire à la déclaration de la Première Guerre mondiale en août 1914.
    • Les grèves ouvrières, qui avaient éclaté en janvier 1914, notamment dans les industries textiles du Nord de la France, et qui allaient se poursuivre tout au long de l’année.
    • Les revendications des mouvements féministes, qui réclamaient notamment le droit de vote et l’égalité des sexes, et qui allaient se mobiliser à l’occasion de la journée internationale des femmes le 8 mars 1914.
    • Les tensions politiques et sociales en Algérie, qui avait été annexée par la France en 1830 et où la population locale réclamait plus d’autonomie et de droits politiques.
    • Au mois de mai 1914, la France préparait également la commémoration du Mai 1914 du centenaire de la bataille de Waterloo, qui avait eu lieu le 18 juin 1815 et qui avait marqué la fin de l’Empire napoléonien.

    Quelques événements culturels en France en mai 1914 :

    • Du 1er au 10 mai, se tient à Paris la deuxième édition de la Foire de Paris, un événement commercial et culturel qui attire de nombreux visiteurs venus de toute la France.
    • Le 3 mai, a lieu la première de l’opéra « Le Jongleur de Notre-Dame » de Jules Massenet, à l’Opéra-Comique de Paris (https://www.youtube.com/watch?v=ieDZO3P5aCo).
    • Le 16 mai, le célèbre artiste Henri Matisse ouvre sa première exposition personnelle à la Galerie Bernheim-Jeune, à Paris. Cette exposition présente de nombreuses œuvres majeures du peintre, dont certaines seront très influentes pour le mouvement fauviste (https://www.expertisez.com/magazine/henri-matisse-la-maitrise-du-trait-et-de-la-couleur).
    • Tout au long du mois de mai, les cinémas parisiens proposent une programmation variée, avec la projection de nombreux films muets, dont certains sont devenus des classiques du cinéma.

      Mai 1914

      La France est gouvernée par le président Raymond Poincaré et son Premier ministre René Viviani. La France était alors confrontée à de nombreux défis politiques, économiques et sociaux, notamment :

      • Les tensions politiques avec l’Allemagne, qui avaient commencé à s’aggraver à partir de la crise marocaine de 1905 et allaient conduire à la déclaration de la Première Guerre mondiale en août 1914.
      • Les grèves ouvrières, qui avaient éclaté en janvier 1914, notamment dans les industries textiles du Nord de la France, et qui allaient se poursuivre tout au long de l’année.
      • Les revendications des mouvements féministes, qui réclamaient notamment le droit de vote et l’égalité des sexes, et qui allaient se mobiliser à l’occasion de la journée internationale des femmes le 8 mars 1914.
      • Les tensions politiques et sociales en Algérie, qui avait été annexée par la France en 1830 et où la population locale réclamait plus d’autonomie et de droits politiques.
      • Au mois de mai 1914, la France préparait également la commémoration du Mai 1914 du centenaire de la bataille de Waterloo, qui avait eu lieu le 18 juin 1815 et qui avait marqué la fin de l’Empire napoléonien.

      Quelques événements culturels en France en mai 1914 :

      • Du 1er au 10 mai, se tient à Paris la deuxième édition de la Foire de Paris, un événement commercial et culturel qui attire de nombreux visiteurs venus de toute la France.
      • Le 3 mai, a lieu la première de l’opéra « Le Jongleur de Notre-Dame » de Jules Massenet, à l’Opéra-Comique de Paris (https://www.youtube.com/watch?v=ieDZO3P5aCo).
      • Le 16 mai, le célèbre artiste Henri Matisse ouvre sa première exposition personnelle à la Galerie Bernheim-Jeune, à Paris. Cette exposition présente de nombreuses œuvres majeures du peintre, dont certaines seront très influentes pour le mouvement fauviste (https://www.expertisez.com/magazine/henri-matisse-la-maitrise-du-trait-et-de-la-couleur).
      • Tout au long du mois de mai, les cinémas parisiens proposent une programmation variée, avec la projection de nombreux films muets, dont certains sont devenus des classiques du cinéma.

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