18 juin 2023

Patrice Rampin reçoit sa distinction pour sa fidélité  comme Porte-drapeau de l’UNC. Moment de forte émotion.

Les porte-drapeaux 

FNACA (Fédération Française des Anciens Combattants d’Algérie-Maroc-Tunisie): Comité de Fontenay-aux-Roses.

Souvenir Français: Comité de Fontenay-aux-Roses.

UNC (Union des Anciens Combattants): Comité de Fontenay-aux-Roses.

La Médaille Militaire: Comité de Fontenay-aux-Roses

 

Discours du Président du Comité du Souvenir Français de Fontenay-aux-Roses

Daniel Pasquali

Le 18 juin 1940, le général de Gaulle a lancé un appel historique à la résistance contre l’occupation allemande en France.

Cet appel, que vous venez d’entendre, symbolise le regain d’honneur et la détermination de la France à défendre ses valeurs fondamentales malgré les circonstances difficiles.

Il nous rappelle l’importance de protéger les fondements de notre culture et de notre identité. Même dans les moments les plus sombres de l’histoire, nous devons rester fidèles à nos traditions et à nos croyances, car elles nous permettent de rester forts, unis et pleins d’espoir pour l’avenir.

L’appel souligne l’importance de défendre la liberté, même dans le contexte actuel. Il nous demande de ne pas être de simples témoins, mais de rejeter les idéologies extrémistes qui menacent les principes républicains de liberté, d’égalité et de fraternité.

Nous avons la responsabilité de combattre ces idéologies qui cherchent à imposer leurs vues par la violence et la terreur, et de protéger toute forme d’expression incompatible avec leurs convictions.

La liberté est une valeur complexe et fondamentale, associée à l’idée de permettre à chacun de se réaliser pleinement en tant qu’être humain. Elle garantit la possibilité de développer son potentiel, de choisir ses convictions et de s’exprimer librement.

Nous le savons, cette liberté doit être équilibrée avec la responsabilité et le respect des droits d’autrui. Elle ne doit pas être utilisée pour opprimer ou exploiter, mais pour permettre à chacun de vivre une vie dans la dignité et la paix.

Dans notre démocratie, la liberté d’expression est cruciale. Elle permet de remettre en question les opinions établies, de critiquer les dirigeants et de défendre les intérêts des minorités. Sans cette liberté, la démocratie est vulnérable aux abus de pouvoir et à l’oppression.

Nous devons donc défendre ces libertés fondamentales en toutes circonstances, même face aux idéologies extrémistes et violentes. N’oublions jamais que notre premier devoir est de défendre la liberté d’expression, sans laquelle la démocratie ne peut pas prospérer.

L’appel du 18 juin a inspiré des générations de Français à défendre leur pays et ses valeurs, même dans les moments les plus difficiles. Il nous rappelle que la force de la France réside dans la force de son peuple et dans sa capacité à relever les défis avec courage et détermination.

Cet appel reste une invitation à l’action pour tous les Français. Il nous dit que nous devons être fiers de notre patrimoine culturel et de notre identité tout en restant ouverts sur l’Europe et sur le monde. Nous devons défendre la liberté d’expression, fondamentale pour notre égalité en dignité et en droits. Merci.

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

+33 664362856

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Sylvain HERRERO (1923-1944)

Maquisard FTPF, Sylvain Herrero a été fusillé le 25 janvier 1944 à Mézières dans les Ardennes en exécution d’un jugement des tribunaux militaires allemands.

 

 

 

Sylvain Herrero est né le 17 septembre 1923 à Dôle (Jura).

Réfractaire au Service du travail obligatoire (STO) et réfugié au maquis Francs-tireurs et partisans (FTP) dit « de Launois » à Viel-Saint-Rémy (Ardennes), Sylvain Herrero fut arrêté pour « activité terroriste » à Launois le 15 décembre 1943 lors de la grande opération de police menée par la Wehrmacht et la Sipo-SD contre le maquis.

Condamné à la peine de mort par le tribunal militaire allemand de Charleville (FK 684) le 14 janvier 1944, il a été fusillé, avec six de ses camarades, le 25 janviers 1944 au plateau de Berthaucourt à Mézières (Ardennes).

Sylvain Herrero était le beau-frère du Fontenaisien René Vauthier, également maquisard FTPF, qui a lui aussi été fusillé au plateau de Berthaucourt à Mézières le 7 février 1944.

Sylvain Herrero est inhumé dans le carré militaire du cimetière de Dôle (Jura).

 

 

Le nom de Sylvain Herrero figure sur le mémorial de Berthaucourt à Charleville-Mézières (Ardennes).

 

Il figure également sur le Monument aux Morts de Dôle (Jura), de Viel-Saint-Rémy (Ardennes), ainsi que sur celui de Fontenay-aux-Roses, à côté des noms de René Vauthier et de René Isidore également fusillés à Mezières le 7 février 1944.

 

 

 

 

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Sources :

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Raymond LESUEUR (1923-2016)

Raymond Lesueur, Fontenaisien reconnu « Juste parmi les Nations » pour avoir caché un couple de juifs entre 1942 et 1944.

Fils de Ernest Lesueur et de Jeanne Maugey, Raymond Lesueur est né le 13 septembre 1923 à Paris 20ème.

 

 

 

En 1942, Raymond Lesueur, âgé de 19 ans, travaille dans une maroquinerie. Il habite avec son père à Paris 20ème dans un immeuble où vivent plusieurs familles juives.

Ses voisins de palier, Méri et Sznul Medman, «que tout le monde aimait beaucoup», échappent de peu à la rafle du Vélodrome d’Hiver (Vel d’Hiv) de 1942 et ils doivent se résoudre à se cacher dans le grenier de l’immeuble.

Ils n’en sortiront pas pendant deux ans. Raymond et son père les aident à aménager un espace sécurisé, à peine plus grand qu’un placard.

Raymond leur rend visite régulièrement «pour demander s’ils avaient besoin de quelque chose».

Il leur apporte de la nourriture, qu’il parvient à trouver malgré les tickets de rationnement.

Une débrouille de chaque jour que l’on devine entre les lignes : «Une fois, se souvient-il, j’ai dû prendre le train pour aller chercher des pommes de terre. J’en avais ramené deux kilos ».

Mais, arrivé à la gare, des gendarmes les lui confisquent. Une autre fois, il trouve une infirmière pour fabriquer de faux papier à Méri, qui gravement malade, doit aller à l’hôpital. «Sinon, elle aurait été dénoncée. Nous sommes allés à pied jusqu’à l’hôpital Bichat. A la terrasse d’un café, des SS étaient attablés comme des princes, enrage-t-il encore. Elle a eu peur. Je lui ai serré le bras et dit de continuer comme si de rien n’était.» Et en août 1944, il monte une dernière fois dans le grenier pour annoncer au couple Medman que les Américains libèrent Paris : «Je leur ai dit que c’était bon, qu’ils pouvaient sortir.»

Le risque d’être fusillé si on le dénonçait ? «On n’y pensait pas à l’époque. Sinon, on n’aurait pas pu continuer à vivre. On espérait chaque jour l’arrivée des Alliés.».

En 1944, Raymond Lesueur rejoint les troupes du général Leclerc : «Je ravitaillais en essence les chars, à 1 km du front, lâche-t-il, toujours avec ce même détachement.»

A son retour, Raymond Lesueur épouse le 29 décembre 1945 à la mairie de Paris 18ème, Elsa Medman la nièce du couple qu’il a protégé, lui en tenue de militaire et elle dans une robe confectionnée avec la soie d’un parachute abandonné lors de la libération de Paris.

Comme son oncle et sa tante, celle qui allait devenir Madame Lesueur avait préalablement miraculeusement échappé à la rafle du Vel d’Hiv. Mais ses parents et son frère n’ont pas cette chance. Elsa Medman a dû élever ses deux jeunes sœurs, cachant quotidiennement son étoile jaune à l’aide d’un livre qu’elle portait toujours à son bras gauche. Quand elle rendait discrètement visite à son oncle et sa tante, caché dans leur grenier, elle rencontrait Raymond Lesueur : «A chaque fois que je venais, il était là. Comme par hasard», glisse-t-elle, les yeux plein de malice.

 

 

Le 27 avril 2014 à Fontenay-aux-Roses, à l’occasion de la Journée nationale du souvenir de la déportation, Raymond Lesueur, Fontenaisien depuis plus de 50 ans, a été reconnu par le représentant de l’Ambassadeur d’Israël en France « Juste parmi les Nations ».

Le titre de « Juste parmi les Nations » est la plus haute distinction civile décernée par l’Etat hébreu à des personnes non juives qui, au péril de leur vie, durant la Seconde Guerre mondiale ont aidé des Juifs persécutés par l’occupant nazi, en les cachant et en leur apportant les vivres nécessaires à leur survie.

Sur le diplôme et la médaille de « Juste parmi les Nations » qui lui ont été remis figure cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l’univers ».

 

Le 15 mars 2015, Raymond Lesueur a reçu les insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur des mains de Laurent Vastel, maire de Fontenay-aux-Roses.

Raymond Lesueur est décédé le 22 avril 2016.

Pour faire perdurer son souvenir, une allée du parc jouxtant la mairie porte son nom.

Raymond Lesueur et son épouse (1923-2018) sont inhumés au cimetière de Fontenay-aux-Roses (19ème section).

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Sources :

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

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Joseph GRAVELEAU (1900-1944)

Plaque apposée gare de Paris-Montparnasse « 1939-1945 – SNCF – à la mémoire des agents des arrondissements de Paris Montparnasse ».

Décédé le 2 juin 1944, Joseph Graveleau est une victime civile de la Deuxième Guerre mondiale.

Joseph Maurice Graveleau est né le 30 janvier 1900 à La Chapelle-Largeau (Deux-Sèvres).

Marié, père de deux enfants, il était domicilié 29 rue de la gare à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

Agent SNCF, il décède le 2 juin 1944 à Massy (Essonne), victime à 20h30 des bombardements lors d’un raid américain :

« Le 2 juin 1944, c’est le nœud stratégique de Massy-Palaiseau ou convergent les voies de la Grande Ceinture et du Chartrain, passage obligé pour rejoindre les gares normandes qui est dans le viseur des bombardiers américains. Ce sont 163 appareils US qui envahissent le ciel parisien vers 19 h 30. La visibilité est moyenne ce qui perturbe la frappe. Les premières bombes tombent au moment où un train de voyageurs en provenance de Versailles entre en gare de Massy-Palaiseau. Plusieurs coups au but frappent le convoi si bien que les sauveteurs découvrent dans les voitures éventrées et renversées quarante tués et une soixantaine de blessés. A Palaiseau on dénombre trente tués et autant de blessés. On compte sur Massy et sur Palaiseau plus de mille sinistrés. Il faut dire que deux cents bombes ont touché des pavillons ainsi que la gare du métro qui est dévastée. »

Le nom de Joseph Graveleau est inscrit sur le Monument aux Morts de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine), dans la liste des 21 victimes civiles.

Joseph Graveleau est inhumé dans le carré militaire du cimetière de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

Sources :

Jean-Marc GUENIAT (1974-2011)

L’Adjudant Jean-Marc Gueniat, affecté au 17ème RGP, décède lors d’une OPEX en Afghanistan le 13 juillet 2011.

 Né le 19 juillet 1974 à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine), deuxième d’une fratrie de cinq enfants, Jean-Marc Théodore Gueniat décide en avril 1994 à l’âge de 20 ans de s’engager au 17ème Régiment du Génie Parachutiste (17ème RGP) à Montauban (Tarn-et-Garonne).

 

Jeune breveté parachutiste, il sert pendant ses premières années au sein de la 1re compagnie de combat et il est nommé successivement Caporal en novembre 1996, Caporal-chef en mai 1998 et sous-officiers en mars 1999. Il sera affecté dès lors, à l’Ecole Supérieure et d’Application du Génie (Angers) et il se distingue tout d’abord comme chef de groupe, puis comme chef de section.

En août 2004, il rejoint de nouveau, le 17ème RGP et après un temps de chef de section en compagnie, il intègre rapidement le Groupe de Commando Parachutistes du régiment. Au sein de cette entité particulière, il est nommé au grade d’Adjudant en août 2007.

Sous-officier robuste et endurant, l’Adjudant Gueniat était un soldat particulièrement rigoureux et expérimenté. Professionnel hors pair, il exerçait avec passion son métier de commando parachutiste et cherchait sans cesse l’excellence dans tous les domaines.

Il s’attachait tout particulièrement, aux techniques de combat et au maniement des armes. Adjoint du chef d’équipe du commando parachutiste, il fédérait les hommes autour de lui et il était sans nul doute un appui des plus solides pour son chef.

Durant ses 17 années de services, l’adjudant Gueniat sert successivement en République Centre Africaine (1995), deux fois en Ex-Yougoslavie (1995 et 1997), en Nouvelle-Calédonie (2002), en Côte d’Ivoire (2006) et en Centre Afrique (2008).

Déployé en Afghanistan depuis mai 2011 au sein de la Task force Lafayette – Battle group (BG) RAPTOR qui arme le Groupement tactique interarmes (GTIA) Kapisa, l’Adjudant Gueniat est décédé le 13 juillet 2011 alors qu’il était engagé dans une mission de sécurisation d’une Shura près du village de Joybar. Alors que la Shura se terminait, une explosion retentit dans un poste de police où se trouvait l’Adjudant Gueniat avec un groupe de militaires français.

Au cours de tous ces séjours opérationnels, l’Adjudant Gueniat est félicité plusieurs fois pour l’excellence de son travail. Il a obtenu les médailles de la défense nationale or (agrafes TAP/Génie/mission assistance extérieure), la médaille outre-mer (agrafe côte d’ivoire), médaille ONU (Ex-Yougoslavie) et la médaille commémorative OTAN.

Agé 37 ans, Jean-Marc Gueniat était marié et père de deux enfants de 4 et 8 ans. Il s’était établi à Narbonne (Aude).

Le 19 juillet 2011, en présence du chef de l’Etat, des obsèques nationales ont eu lieu aux Invalides à Paris, pour l’Adjudant Gueniat et les six autres militaires tués en Afghanistan entre le 11 et le 14 juillet 2011.

L’Adjudant Gueniat a été cité à l’Ordre de l’Armée par Décision du Ministre de la Défense n° 248 du 18 juillet 2011.

Mention « Mort pour la France ».

 

A titre posthume :

  • Promotion au grade d’Adjudant-chef
  • Chevalier de la Légion d’Honneur
  • Médaille militaire
  • Croix de la Valeur militaire avec palme de bronze.

Pour honorer sa mémoire, l’armée de Terre l’a choisi en 2021 comme parrain de la 350e promotion de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (ENSOA).

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

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Alexandre Léon JACQUEMIN (1842-1871)

 

Victime de la guerre franco-prussienne de 1870, Alexandre Léon Jacquemin a été tué au combat le 19 janvier 1871 lors de la 2ème bataille de Buzenval. Il allait avoir 29 ans.

Alexandre Léon Jacquemin est né en 1842. Il est le fils de Claude Hippolyte Jacquemin, maire de Fontenay-aux-Roses de 1865 à 1869. Il exerce la profession d’architecte.

Mobilisé lors de la guerre de franco-prussienne de 1870, le soldat Alexandre Léon Jacquemin est tué au combat le 19 janvier 1871 à Montretout (commune de Saint-Cloud dans les Hauts-de-Seine) lors de la 2ème bataille de Buzenval.

 

Ce jour-là, les troupes assiégées dans Paris tentèrent une sortie en direction de Versailles, où Guillaume Ier (proclamé empereur la veille) avait établi ses quartiers généraux. Succédant à la vaine tentative de Champigny un mois et demi plus tôt, cette seconde sortie, insuffisamment préparée et d’un intérêt stratégique discutable, est imaginée et conduite, dans un contexte politique de dissension, par le général Trochu, gouverneur militaire de Paris et président du gouvernement provisoire, pour « calmer » les ardeurs des Parisiens les plus bellicistes. Son échec exacerbe, au-delà de la défaite de la « République de 1870 », la division entre partisans d’une paix négociée, plutôt soutenus par la Province et l’Armée, et partisans de la « résistance à outrance », où se comptent une majorité de la Garde nationale.

 

Alexandre Léon Jacquemin est inhumé dans le cimetière de Fontenay-aux-Roses (3ème division).

La guerre franco-prussienne de 1870

La guerre franco-prussienne de 1870 s’est déroulée en 6 mois, mais ses conséquences ont été beaucoup plus durables. Elle a permis l’émergence de l’Allemagne autour de la Prusse mais aussi, indirectement, l’unification de l’Italie. En France, elle a fait chuter le Second Empire et installer solidement la République. Elle a aussi généré des rancœurs tenaces qui ont entraîné l’Europe dans deux guerres mondiales (1914-1918 puis 1939-1945).

A Fontenay-aux-Roses, ville totalement évacuée de sa population et pillée entre septembre 1870 et janvier 1871, le traumatisme a aussi été important puisque 3 combats y ont eu lieu entre septembre 1870 et avril 1871. Les hauteurs de la ville constituaient la faille du système défensif entourant Paris. Les Prussiens et les Bavarois s’y installèrent aisément. La paix revenue, l’Etat édifia le fort de Châtillon entouré d’une zone de servitudes. Cette enceinte n’eut pas d’influence majeure sur les conflits ultérieurs mais une partie du territoire fontenaisien échappa définitivement à ses habitants.

La guerre de 1870-1871 est une période de notre histoire aujourd’hui méconnue. Ce conflit est à l’origine du développement des sépultures militaires, des monuments commémoratifs, et son souvenir a généré en 1887 la création par Françoix-Xavier Niessen de l’association le Souvenir Français (la plus ancienne association mémorielle de France).

Au-delà de la bravoure française admise même par les Allemands puis ensuite par les historiens (51 000 morts côté allemand, 139 000 côté français), du fait de la cinglante défaite, il y a eu rapidement au niveau national un manque de reconnaissance pour les combattants de 1870-1871.

 

La tombe militaire 1870-1871 au cimetière de Fontenay-aux-Roses

La guerre de 1870 est l’un des premiers conflits à l’issue duquel les deux camps s’entendent pour entretenir les sépultures des soldats morts au combat. Le traité de Francfort de 1871 (article 16) et deux lois (du 2 février 1872 en Allemagne et du 4 avril 1873 en France en précisent les modalités.

En 1875 puis en 1876, lors des travaux de construction du fort de Châtillon, plusieurs cadavres de soldats français sont retrouvés. Conformément à la législation, pour leur donner une sépulture, l’Etat acquiert une concession en septembre 1877 dans le cimetière de Fontenay-aux-Roses. La ville est chargée de son entretien.

 

 

On ignore l’identité des 4 soldats français qui y reposent.

Durant plusieurs années, Madame veuve Jacquemin, épouse de l’ancien maire de Fontenay-aux-Roses et mère du soldat Alexandre Léon Jacquemin tué au combat le 19 janvier 1871, s’est chargée des travaux d’entretien et de propreté de l’entourage de cette tombe militaire.

Aucun soldat allemand n’a été inhumé à Fontenay-aux-Roses.

Sources :

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

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