Mai 1954

Mai 1954

En mai 1954, la France était en pleine guerre d’Indochine, un conflit qui opposait les forces françaises aux forces nationalistes vietnamiennes, principalement le Việt Minh. La guerre avait commencé en 1946 et avait atteint son point culminant en 1954, lorsque les forces françaises ont été encerclées et vaincues à la bataille de Diên Biên Phu, qui a marqué la fin de l’Indochine française. Cette défaite a conduit à des négociations entre la France et le Việt Minh, aboutissant aux accords de Genève en juillet 1954, qui ont mis fin à la guerre d’Indochine et ont permis l’indépendance du Vietnam. Politiquement en France, cette défaite a également eu un impact majeur sur la vie politique et a conduit à la chute du gouvernement de Pierre Mendès France.

Evénements culturels importants en France :

  • Le 4 mai 1954, la première du ballet « Les Mirages » de Maurice Béjart a lieu au Théâtre des Champs-Élysées à Paris. Le ballet, qui explore les thèmes de l’amour et de la mort, est un succès critique et marque le début de la carrière de Béjart en tant que chorégraphe.
  • Le 10 mai 1954, la première du film « Touchez pas au grisbi » de Jacques Becker a lieu à Paris. Le film, qui met en vedette Jean Gabin, est considéré comme un classique du cinéma français et est souvent cité comme l’un des meilleurs films de gangsters jamais réalisés.
  • Le 25 mai 1954, le chanteur français Gilbert Bécaud enregistre la chanson « C’est ça qui est bon », qui deviendra l’un de ses succès les plus populaires. La chanson, qui évoque la joie de vivre et la liberté, est devenue un classique de la chanson française.
  • Le 26 mai 1954, la première de la pièce de théâtre « Le Bal des voleurs » de Jean Anouilh a lieu à Paris. La pièce, qui raconte l’histoire d’une bande de voleurs qui s’infiltrent dans un bal masqué, est un succès critique et est souvent considérée comme l’une des meilleures pièces de théâtre d’Anouilh.
  • En 1954, les organisations nationalistes vietnamiennes incluaient le Viet Minh, qui avait dirigé la lutte pour l’indépendance contre les Français pendant la guerre d’Indochine, et le Viêt Nam Quốc Dân Đảng (Parti national du Viêt Nam), qui était un parti politique nationaliste qui avait été créé en 1927.

    Quant aux organisations nationalistes algériennes, en 1954, le Front de libération nationale (FLN) sera créé le 1er novembre 1954, marquant le début de la guerre d’Algérie contre la France. Il y avait D’autre mouvements voir ci-dessous.

https://www.cinearchives.org/films-1er-mai-1954-rassemblement-dans-la-clairi%C3%A8re-de-reuilly-447-203-0-1.html?

Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images.

Commentaires:

Le défilé du 1er mai ayant été interdit par le gouvernement, il fut remplacé (ainsi que les suivants) par un rassemblement.
Présents à une tribune : Jacques Duclos, Jeannette Vermeersch, le professeur Bourguignon de l’académie de médecine, Raymond Guyot secrétaire de la fédération de Paris du P.C.F., Benoit Frachon secrétaire général de la C.G.T. , Eugène Henaff secrétaire de l’union des syndicats de la Région Parisienne et Marcel Cachin directeur de l’Humanité.
Aux pieds de la tribune, des soldats portent des drapeaux durant l’Internationale.

Eugène Hénaff, « de dos » parle au micro. Plans sur la foule rassemblée dans la clairière.
Au fond de nombreuses banderoles « Retour au sultan légitime du Maroc », Solidarité avec les peuples afro-asiatiques contre l’impérialisme ».

Dans un plan d’ensemble, on découvre Marcel Pressonyre (?), secrétaire général du Parti socialiste unitaire, au micro. Un groupe d’algériens arbore une banderole du M.T.L.D « Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques », ornée de l’effigie, au centre, de Messali Hadj.

Un plan large permet de découvrir en énormes lettres le mot UNITÉ derrière la tribune. Raymond Guyot prendra la parole, suivi de Benoit Frachon. Des délégués du M.T.L.D. ont pris place dans la tribune.

Un travailleur de la RATP portant le costume de service et l’insigne écoute attentivement. Un détail de la tribune filmée sous un autre axe nous montre la présence de l’abbé Grangier.

A la fin du discours de Benoit Frachon, la foule applaudit.

 

 

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

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Mai 1946

Mai 1946

Mai 1946

En mai 1946, les négociations pour l’indépendance du Viêt Nam commencent à Fontainebleau entre le gouvernement français et les représentants de Ho Chi Minh. Ces négociations se poursuivront jusqu’en février 1946, date à laquelle un accord sera signé, reconnaissant l’indépendance du Viêt Nam.

La loi instituant la Quatrième République, qui a mis fin au régime du général de Gaulle et a instauré un régime parlementaire en France. Cette loi a été promulguée le 27 octobre 1946, après avoir été approuvée par référendum le 13 octobre 1946.

La première du film « La Belle et la Bête » de Jean Cocteau a eu lieu le 3 mai 1946 au cinéma Élysées Biarritz à Paris.

Sur les colonies :

Algérie

Plusieurs organisations nationalistes existaient, voici quelques exemples avec leurs dates de création :

L’Étoile nord-africaine (ENA) : créée en 1926 à Paris par Messali Hadj, elle revendiquait l’indépendance de l’Algérie et de l’Afrique du Nord. Elle a été dissoute en 1937 par les autorités françaises.

Le Parti du peuple algérien (PPA) : fondé en 1937 par Messali Hadj, après la dissolution de l’ENA. Il avait pour objectif la libération de l’Algérie du colonialisme français. Le PPA a été interdit en 1939 par les autorités françaises.

Le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) : créé en 1946 par Messali Hadj après sa libération de prison. Il avait pour but de rassembler les forces nationalistes algériennes pour lutter contre la domination française. Le MTLD a été interdit en 1955.

L’Organisation spéciale (OS) : créée en 1947 par le MTLD, l’OS avait pour mission de préparer la lutte armée contre la France coloniale en Algérie. Elle a été dissoute en 1950.

Ces organisations ont posé les bases du mouvement nationaliste algérien et ont influencé la création du FLN en 1954.

Vietnam :

Le Viet Minh : fondé en 1941, est dirigé par Ho Chi Minh et a pour but de lutter contre la colonisation française et japonaise en Indochine.

Le Dong Minh Hoi : fondé en 1939, il s’agit d’une organisation nationaliste vietnamienne qui s’oppose à la domination française en Indochine.

Le Parti National Démocratique du Vietnam : fondé en 1927, il est dirigé par Nguyen Thai Hoc et a pour but d’obtenir l’indépendance du Vietnam vis-à-vis de la France.

La Ligue pour l’Indépendance du Vietnam : fondée en 1946 par le Dr. Nguyen Tat Thanh (plus connu sous le nom de Ho Chi Minh), elle regroupe différentes organisations nationalistes vietnamiennes et a pour objectif de lutter pour l’indépendance du Vietnam.

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Mai 1939

Mai 1939

Mai 1939

La France est dirigée par le président Albert Lebrun et le Premier ministre Édouard Daladier.

La situation politique en France est marquée par les tensions internationales et les préparatifs de la guerre.

La France, comme de nombreux autres pays européens, se prépare à une éventuelle guerre contre l’Allemagne nazie, qui a annexé l’Autriche en mars 1938 et revendique désormais le rattachement des Sudètes en Tchécoslovaquie.

Le mois de mai 1939 voit la poursuite de la mobilisation et du réarmement de l’armée française, ainsi que l’adoption d’un budget militaire important.

De plus, le 2 mai 1939, un accord de défense est signé entre la France et le Royaume-Uni, dans lequel les deux pays s’engagent à apporter leur soutien mutuel en cas d’agression allemande. Cet accord, connu sous le nom d’Accord Franco-Britannique, marque une étape importante dans la politique de défense de la France et de ses alliés contre l’expansionnisme allemand.

Vote de lois :

  • Le 6 mai 1939, une loi est votée pour organiser la protection de la population civile en cas de guerre imminente. Cette loi prévoit notamment l’évacuation des personnes les plus vulnérables et la réquisition de biens nécessaires à la défense nationale.
  • Le 14 mai 1939, une loi est votée pour permettre la construction de navires destinés à renforcer la flotte de guerre française.
  • Le 27 mai 1939, une loi est votée pour réorganiser la défense nationale. Cette loi prévoit notamment la mobilisation de certaines catégories de réservistes et la création d’un service de travail obligatoire pour les jeunes Français.

Quelques événements culturels en ce mois de mai 1939 :

  • Le 9 mai, la première du film « Le jour se lève » de Marcel Carné a lieu à Paris. Ce film noir, avec Jean Gabin dans le rôle principal, est considéré comme l’un des chefs-d’œuvre du cinéma français.
  • Le 20 mai, le musée d’art moderne de la ville de Paris ouvre ses portes au public. Cette institution, fondée en 1937, présente des collections d’art moderne et contemporain.
  • Le 25 mai, le compositeur français Francis Poulenc donne un concert à la salle Pleyel à Paris, où il interprète plusieurs de ses œuvres, notamment son célèbre « Concert champêtre » pour clavecin et orchestre.

En mai 1939, certaines colonies françaises étaient agitées. Par exemple, le Maroc et la Tunisie ont connu des manifestations nationalistes et des grèves ouvrières. En Algérie, le mouvement nationaliste avait déjà commencé à prendre de l’ampleur, avec la création du Parti du Peuple Algérien en 1937. Cependant, dans l’ensemble, les colonies étaient relativement calmes et en paix.

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Mai 1914

Mai 1914

Mai 1914

La France est gouvernée par le président Raymond Poincaré et son Premier ministre René Viviani. La France était alors confrontée à de nombreux défis politiques, économiques et sociaux, notamment :

  • Les tensions politiques avec l’Allemagne, qui avaient commencé à s’aggraver à partir de la crise marocaine de 1905 et allaient conduire à la déclaration de la Première Guerre mondiale en août 1914.
  • Les grèves ouvrières, qui avaient éclaté en janvier 1914, notamment dans les industries textiles du Nord de la France, et qui allaient se poursuivre tout au long de l’année.
  • Les revendications des mouvements féministes, qui réclamaient notamment le droit de vote et l’égalité des sexes, et qui allaient se mobiliser à l’occasion de la journée internationale des femmes le 8 mars 1914.
  • Les tensions politiques et sociales en Algérie, qui avait été annexée par la France en 1830 et où la population locale réclamait plus d’autonomie et de droits politiques.
  • Au mois de mai 1914, la France préparait également la commémoration du Mai 1914 du centenaire de la bataille de Waterloo, qui avait eu lieu le 18 juin 1815 et qui avait marqué la fin de l’Empire napoléonien.

Quelques événements culturels en France en mai 1914 :

  • Du 1er au 10 mai, se tient à Paris la deuxième édition de la Foire de Paris, un événement commercial et culturel qui attire de nombreux visiteurs venus de toute la France.
  • Le 3 mai, a lieu la première de l’opéra « Le Jongleur de Notre-Dame » de Jules Massenet, à l’Opéra-Comique de Paris (https://www.youtube.com/watch?v=ieDZO3P5aCo).
  • Le 16 mai, le célèbre artiste Henri Matisse ouvre sa première exposition personnelle à la Galerie Bernheim-Jeune, à Paris. Cette exposition présente de nombreuses œuvres majeures du peintre, dont certaines seront très influentes pour le mouvement fauviste (https://www.expertisez.com/magazine/henri-matisse-la-maitrise-du-trait-et-de-la-couleur).
  • Tout au long du mois de mai, les cinémas parisiens proposent une programmation variée, avec la projection de nombreux films muets, dont certains sont devenus des classiques du cinéma.

    Mai 1914

    La France est gouvernée par le président Raymond Poincaré et son Premier ministre René Viviani. La France était alors confrontée à de nombreux défis politiques, économiques et sociaux, notamment :

    • Les tensions politiques avec l’Allemagne, qui avaient commencé à s’aggraver à partir de la crise marocaine de 1905 et allaient conduire à la déclaration de la Première Guerre mondiale en août 1914.
    • Les grèves ouvrières, qui avaient éclaté en janvier 1914, notamment dans les industries textiles du Nord de la France, et qui allaient se poursuivre tout au long de l’année.
    • Les revendications des mouvements féministes, qui réclamaient notamment le droit de vote et l’égalité des sexes, et qui allaient se mobiliser à l’occasion de la journée internationale des femmes le 8 mars 1914.
    • Les tensions politiques et sociales en Algérie, qui avait été annexée par la France en 1830 et où la population locale réclamait plus d’autonomie et de droits politiques.
    • Au mois de mai 1914, la France préparait également la commémoration du Mai 1914 du centenaire de la bataille de Waterloo, qui avait eu lieu le 18 juin 1815 et qui avait marqué la fin de l’Empire napoléonien.

    Quelques événements culturels en France en mai 1914 :

    • Du 1er au 10 mai, se tient à Paris la deuxième édition de la Foire de Paris, un événement commercial et culturel qui attire de nombreux visiteurs venus de toute la France.
    • Le 3 mai, a lieu la première de l’opéra « Le Jongleur de Notre-Dame » de Jules Massenet, à l’Opéra-Comique de Paris (https://www.youtube.com/watch?v=ieDZO3P5aCo).
    • Le 16 mai, le célèbre artiste Henri Matisse ouvre sa première exposition personnelle à la Galerie Bernheim-Jeune, à Paris. Cette exposition présente de nombreuses œuvres majeures du peintre, dont certaines seront très influentes pour le mouvement fauviste (https://www.expertisez.com/magazine/henri-matisse-la-maitrise-du-trait-et-de-la-couleur).
    • Tout au long du mois de mai, les cinémas parisiens proposent une programmation variée, avec la projection de nombreux films muets, dont certains sont devenus des classiques du cinéma.

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Mai 1870

Mai 1870

Le plébiscite du 8 mai 1870 est le dernier plébiscite organisé sous le Second Empire. Voulu par Napoléon III, son but est de faire approuver les réformes entamées par le gouvernement et donner une nouvelle constitution au régime impérial. Il s’agit aussi pour l’empereur des Français de conforter sa dynastie.

Mai 1870

La France est gouvernée par l’empereur Napoléon III et son régime autoritaire du Second Empire. Le pays est en proie à des tensions politiques et sociales, notamment en raison de la crise économique qui frappe l’Europe et des difficultés rencontrées par l’Empire pour maintenir l’ordre et la stabilité.

Dans ce contexte, les mouvements politiques d’opposition se renforcent en France. Les monarchistes, qui souhaitent le retour de la monarchie, sont particulièrement actifs et cherchent à se rassembler autour d’un candidat commun pour les prochaines élections législatives de 1871.

En mai 1870, un scandale politique éclate, connu sous le nom de l’affaire de la « Bakou ». Il s’agit d’une tentative de coup d’État fomentée par des monarchistes et visant à renverser le régime impérial. Cette tentative est découverte par les autorités et les meneurs sont arrêtés. Cet événement renforce les craintes de l’Empire quant aux mouvements politiques d’opposition.

La situation internationale est tendue. L’Empire français est engagé dans une politique d’expansion territoriale en Europe et en Asie, qui suscite l’inquiétude des autres puissances européennes. Les relations avec l’Allemagne, en particulier, sont tendues en raison de conflits territoriaux et de la rivalité économique entre les deux pays.

Pour mémoire :

La fête du 1er mai, telle qu’elle est célébrée aujourd’hui en France et dans de nombreux pays du monde, en tant que fête du travail et journée de revendications sociales, n’existait pas en 1870.

Cependant, la date du 1er mai était déjà associée à des célébrations et des fêtes populaires depuis l’Antiquité. À l’époque médiévale, le 1er mai était notamment célébré comme le jour de la Saint-Philippe et de la Saint-Jacques, et était associé à des rites de passage et de fertilité.

Plus tard, à partir du XIXe siècle, le 1er mai est devenu une date importante pour les mouvements ouvriers et socialistes. Le 1er mai 1886, des manifestations d’ouvriers aux États-Unis ont donné naissance à des émeutes à Chicago, connues sous le nom de « Haymarket Affair », qui ont fait plusieurs morts. Depuis lors, la date du 1er mai est devenue un symbole du mouvement ouvrier et de la lutte pour les droits des travailleurs.

En France, la fête du 1er mai a été officiellement instituée en 1947 comme fête du travail et jour férié. Avant cela, elle était surtout célébrée par les syndicats et les partis politiques de gauche. Donc en 1870, bien que la date soit associée à des célébrations populaires, elle n’était pas encore liée à la fête du travail et aux revendications sociales.

Voici un rappel de quelques faits majeurs sur le plan politique :

  • Le 2 janvier 1870, Napoléon III a déclaré la fin du Second Empire et la proclamation de la Troisième République.
  • En février 1870, l’Assemblée nationale a voté une loi sur la liberté de la presse, qui a abrogé les lois restrictives de l’Empire.
  • Le 20 avril 1870, le Sénat a adopté une loi sur l’organisation de l’armée, qui prévoyait notamment la création d’un corps d’armée territorial.
  • En juillet 1870, la France a déclaré la guerre à la Prusse, entraînant la chute de Napoléon III et l’avènement du gouvernement de la Défense nationale.
  • Le 4 septembre 1870, la Troisième République a été proclamée suite à la défaite française lors de la bataille de Sedan et à la capture de Napoléon III.

Quelques faits culturels notables :

Le 7 mai 1870, le peintre français Édouard Manet a ouvert sa première exposition individuelle à Paris, présentant environ 50 de ses œuvres, notamment son célèbre tableau « Olympia ». https://histoire-image.org/etudes/scandale-realite

Le 17 mai 1870, la première représentation de l’opéra « Hérodiade » de Jules Massenet a eu lieu à Bruxelles, en Belgique. https://www.youtube.com/watch?v=BfPyxQv0ets

Le 19 mai 1870, le compositeur français Camille Saint-Saëns a donné un concert au Théâtre du Châtelet à Paris, interprétant notamment sa « Symphonie n° 2 en la mineur ».

Le 29 mai 1870, l’écrivain français Victor Hugo a publié son célèbre roman « Les Misérables », qui a connu un immense succès à l’époque et reste un classique de la littérature française.

« Les villes, comme les forêts, ont leurs antres où se cachent tout ce qu’elles ont de plus méchant et de plus redoutable. Seulement, dans les villes, ce qui se cache ainsi est féroce, immonde et petit, c’est-à-dire laid ; dans les forêts, ce qui se cache est féroce, sauvage et grand, c’est-à-dire beau. Repaires pour repaires, ceux des bêtes sont préférables à ceux des hommes. Les cavernes valent mieux que les bouges. » Extrait des Misérables.

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Robert MARCHAND (1915-1942)

  • Robert Marchand est un résistant fontenaisien (alias Froment), qui, torturé et refusant de parler, fut exécuté le 22 août 1942.

    Fils de commerçants, Robert Eugène François Marchand est né le 6 février 1915 à Fontenay aux Roses (Seine).

    Passionné de peinture, il fait sa scolarité au lycée Lakanal à Sceaux, et intègre l’Ecole des Beaux-arts à 17 ans.

    En 1934, il est diplômé de l’Ecole Art et publicité de Paris. Sympathisant communiste, il est, à partir de 1936, professeur de dessin à Gentilly et à Paris et artiste peintre.

    Mobilisé en 1939, dans un Régiment de Dragons motorisés, il est deux fois cité au cours de la campagne.

    Après sa démobilisation, il rentre à Paris, dans le 14e arrondissement, rue Daguerre, où se trouve son atelier qui est aussi son logement. En 1941, par une connaissance d’avant-guerre, il entre en contact avec l’Organisation spéciale du Parti communiste qu’il intègre rapidement. A partir d’août 1941, il s’engage dans la lutte armée contre l’occupant et participe à des attaques et des sabotages dans le XXe et le XVIe arrondissement.

    Aidé par son épouse Célina, qui est son agent de liaison, il opère également dans le XIVe arrondissement. A son actif s’inscrivent successivement les attaques à main armée du café de l’Océan, avenue du Maine, d’un poste de garde de la Porte d’Orléans, d’un soldat allemand boulevard de Vaugirard, d’un local de la Cité universitaire occupé par des soldats allemands…

    C’est son groupe qui fait ensuite sauter un train de munitions à Versailles et qui abat des officiers nazis rue de la Gaité.

    Le 16 avril 1942, sur des indications données par un délateur, il est arrêté près de Denfert-Rochereau par la police française. Son épouse est elle-même internée et, après avoir connu plusieurs camps et prisons, elle est libérée le 12 août 1944. Robert Marchand est conduit à la préfecture de police où il est torturé sauvagement par la brigade spéciale (BS2). On lui lacère les pieds que l’on brûle ensuite au briquet et à la lampe à souder. Mais il ne parle pas. Il est alors frappé pendant des heures à coup de nerf de bœuf et il reste deux jours les mains liées dans le dos. Il ne parle toujours pas.

    Transféré à la prison de la Santé, Robert Marchand est livré aux Allemands. Le 7 août 1942, il est condamné à mort par le tribunal militaire du Gross Paris. Au terme de quatre mois d’une pénible détention, il est fusillé le 22 août 1942, au stand de tir de Balard à Paris. Il est inhumé à Gentilly (Val de Marne).

    Robert Marchand est nommé à titre posthume commandant des Francs-tireurs et partisans (FTP).

    Chevalier de la Légion d’Honneur

    Compagnon de la Libération (décret du 20 janvier 1946)

    Médaille Militaire

    Croix de Guerre 1939-1945

    Médaille de la Résistance

    Pour faire perdurer le souvenir de ce résistant, une rue porte son nom à Fontenay-aux-Roses ainsi qu’à Gentilly.

    Sources :

    • https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m005cc7f715af145
    • https:// ordredelaliberation.fr/fr/compagnons/robert-marchand
    • http://maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr/spip.php?article147246
    • Pour information:

      Robert Marchand, connu sous le pseudonyme « Froment », faisait partie du réseau de résistance « Liberté », qui avait pour objectif de collecter et de transmettre des renseignements sur les mouvements de troupes allemandes en France. En août 1942, le réseau a été infiltré par un agent double de la Gestapo, qui a permis aux nazis de capturer plusieurs résistants, dont Robert Marchand.

      Robert Marchand a été torturé par la Gestapo pour obtenir des informations sur les activités du réseau, mais il a refusé de parler. Il a été condamné à mort et exécuté par les nazis le 22 août 1942 à l’âge de 23 ans. Sa mort a été un dur coup pour la résistance française et pour la ville de Fontenay-aux-Roses, où il est commémoré chaque année.

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Paul ASSIMON (1893-1915)

Paul ASSIMON (1893-1915)

  •  Paul Sylvain Gabriel Assimon est né le 30 avril 1893 à Beaumont dans l’Yonne.Classe 1913, bureau de recrutement de la Seine (3ème bureau) avec le matricule de 4305.
  • Sous-Lieutenant, il sert au sein du 39ème Régiment d’Infanterie, qui, pendant la Première Guerre participe à l’automne 1915 à la Troisième bataille de l’Artois. Celle-ci se déroule sur le Front Ouest ; dans le cadre de l’offensive française qui oppose la 10ème armée française et la 1ère armée britannique à la 6ème armée allemande.

    Paul Assimon est tué à l’ennemi le 3 septembre 1915 à Neuville Saint-Vaast dans le Pas-de-Calais.

    Mention « Mort pour la France ».

    Titulaire de la Croix de Guerre.

    Son nom est gravé sur le Monument aux morts de la ville.

    Il repose au cimetière de Fontenay-aux-Roses.

    Sources :

Pour mémoire:

Le 3 septembre 1915 à Neuville-Saint-Vaast, dans le Pas-de-Calais, s’est déroulée la première utilisation par les troupes françaises d’un gaz asphyxiant, le phosgène, pendant la Première Guerre mondiale. Cette attaque aérienne a été menée par des avions de l’Armée de l’air française, qui ont largué des obus remplis de phosgène sur les tranchées allemandes.

Le phosgène est un gaz toxique et asphyxiant qui a été largement utilisé pendant la Première Guerre mondiale. Il peut causer des dommages aux poumons et provoquer une mort lente et douloureuse. L’utilisation de gaz toxiques pendant la guerre a été interdite par la Convention de La Haye de 1899, mais cela n’a pas empêché les forces militaires de les utiliser à grande échelle.

Cette attaque aérienne à Neuville-Saint-Vaast a marqué le début d’une utilisation massive des gaz toxiques pendant la Première Guerre mondiale, avec des conséquences dramatiques pour les soldats et les civils impliqués dans le conflit.

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Georges VIGUIER (1926-1947)

 

Georges Viguier nait le 5 septembre 1926 à Bessan dans le département de l’Hérault, arrondissement de Béziers. En ce temps-là, au cœur de la Troisième République, les gouvernements se succèdent : Aristide Briand est renversé au profit d’Edouard Herriot, qui va bientôt devoir céder sa place à Raymond Poincaré, qui rétablit l’économie et la confiance des Français. C’est aussi un temps où enfin les puissances se mettent d’accord sur les dettes de guerre, que ce soit avec l’Angleterre ou avec les Etats-Unis. Des traités d’amitié se signent. C’est notamment le cas avec la Roumanie. Et notre empire colonial semble enfin stabilisé. Pour des générations et des générations. Quelques clairvoyants, et au premier titre il convient de citer le maréchal Lyautey, mettent néanmoins en garde pour un juste partage des richesses et un équilibre politique.

 

 

Georges Viguier quant à lui n’a peut-être que faire de ces considérations politiques. Ses parents sont montés sur Paris. Il suit avec les bagages ! Jeune adolescent, il découvre la Région parisienne sous commandement allemand. Il n’hésite pas – à 18 ans – à faire partie de ses jeunes français qui s’engagent dans la Résistance et œuvrent pour la libération de la capitale. Il suit le mouvement pour « la durée de la guerre » selon la formule consacrée. Il reçoit la Médaille Commémorative 39-45 Agrafe « Barricades ».

Puis c’est l’engagement dans la Légion étrangère. Il verra du pays – c’est promis dans les affiches de propagande – et la solde sera tout à fait appréciable par rapport à ce qu’il pourrait gagner en tant qu’ouvrier.

 Il intègre la Légion étrangère (matricule 23467) et la prestigieuse 13e demi-brigade au sein du 2e bataillon.

Situation en Indochine.

La guerre d’Indochine a commencé en décembre 1946 après le bombardement du port d’Haiphong par la marine française. Marine qui ne faisait que répliquer aux attentats répétés du Vietminh et ses velléités d’indépendance. Ce bombardement n’arrangeant rien d’ailleurs puisque dans la foulée Hö Chi Minh – en tant que leader du Vietminh – donne l’ordre de massacrer le plus d’Européens possible, Français en particulier, et de piller les maisons. « Que celui qui a un fusil se serve de son fusil, que celui qui a une épée se serve de son épée… Que chacun combatte le colonialisme ».

Le Vietminh n’a pas encore le soutien de l’URSS et de la Chine (ce sera en 1949). Aussi, aguerrie dans la guerre du peuple, l’armée populaire vietnamienne se fonde sur la mobilité et la dispersion. Il s’agit là de la théorie du tigre face l’éléphant : « Le tigre est tapi dans la jungle. Il va harceler l’éléphant figé qui, peu à peu, va se vider de son sang et mourir d’épuisement », ajoute Hô Chi Minh. De fait, les soldats communistes se permettent de refuser ou d’accepter le combat. Ils ont l’initiative et les Français du corps expéditionnaire sont généralement en retard et doivent subir. Les coups de main succèdent aux attentats, qui font place aux kamikazes…

La 13e DBLE en Indochine

Désignée pour faire partie du Corps Expéditionnaire Français en Extrême Orient (CEFEO), la 13e DBLE débarque du SS Ormonde le 6 février 1946 à Saigon, et s’installe au nord de la ville, dans le triangle Gia Dinh – Thu Duc – Hoc Man.

Les opérations commencent. Le 19 juin 1946 a lieu le premier combat à Mat Cat, en Cochinchine. La 13 est alors engagée des frontières du Siam jusqu’à Tourane, en passant par la plaine des Joncs. Ses bataillons sont éparpillés :

  • Le 1erbataillon s’installe au Cambodge, à la poursuite de Khmers qui se réfugient au Siam.
  • Le 2ebataillon installe son camp au centre Annam afin de défendre Tourane, dégager Hué et surveiller Quang Nam.
  • Le 3ebataillon doit quant à lui affronter les durs combats de Cochinchine, où les embuscades quotidiennes alternent avec des actions de force.

La 13e DBLE participe à de nombreuses opérations et bien souvent y laisse bon nombre de  combattants.

Pendant le séjour de Georges Viguier, plusieurs histoires arrivent et se racontent de bivouac en bivouac :

  1. Le 29 septembre 1946, l’interprète vietnamien du poste de Trunq Chan mélange du datura (hautement toxique) aux aliments : 47 légionnaires sont dans le coma, mais huit autres ont heureusement préféré prendre une douche avant le repas. Voyant l’état de leurs camarades, ils demandent des secours et préviennent ainsi l’attaque.
  2. Un an plus tard, le 19 août 1947, encore une séance d’empoisonnement collectif au poste de Ben Muong. Forts de l’expérience précédente, les ennemis coupent les fils du téléphone et mettent le datura dans le café. Mais un sergent et quatre légionnaires n’ont pas eu le temps d’en boire lorsque l’attaque se déclenche. L’un d’eux traverse inaperçu les lignes ennemies tandis que les autres tiennent tête aux 150 assaillants, pas trop mordants, il est vrai, car ils sont convaincus qu’ils n’ont qu’à attendre pour vaincre sans pertes. Quelques heures plus tard les renforts arrivent et les attaquants deviennent assiégés.
  3. Le 24 avril 1947, la sentinelle du poste « Franchini » voit arriver un groupe de soldats français poussant devant eux un prisonnier ligoté. La sentinelle les laisse pénétrer dans le poste, mais à l’intérieur, sur un signe du soi-disant prisonnier, ils ouvrent le feu, tuant les sept légionnaires et quatre partisans de la garnison.

 Mais le caporal Georges Viguier n’en verra pas beaucoup plus. Comme bon nombre de ses camarades, il souffre de maladies. Dans un long article sur la guerre d’Indochine, François Goetz (*) indique : « En zone tropicale la dysenterie amibienne, le paludisme, le typhus sont omniprésents. Les conditions du combat ne favorisaient pas l’application des mesures d’hygiène préventives. Dans les rizières et dans la brousse pullulent les parasites, les marches de nuit vous offrent aux piqûres des moustiques. Les premières années de guerre, les moyens médicaux furent insuffisants. Dans quelques bataillons, le médecin-chef distribuait la liste des médicaments de base, en incitant les cadres à se les faire envoyer par leur famille. »

 Le caporal légionnaire Georges Wilhelm Viguier meurt de maladie au Tonkin à l’hôpital militaire de Tourane le 12 septembre 1947. Son corps est rapatrié auprès de sa famille à Fontenay-aux-Roses.

 Mention « Mort pour la France ».

Titulaire de la Croix de Guerre, de la Médaille Coloniale, de la Médaille d’Engagé Volontaire, de la Médaille Commémorative 1939-1945 avec agrafe Barricades.

Il repose au cimetière de Fontenay-aux-Roses.

Sources :

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

+33 664362856

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Gaston SANSOULET (1914-1942)

  • Gaston Sansoulet, matricule 46.096, le 8 juillet 1942 à Auschwitz

    Employé des Postes, Gaston Auguste Sansoulet-Planté est un résistant déporté politique, mort à 28 ans en déportation dans le camp d’Auschwitz-Birkenau en Pologne.

    Né le 24 février 1914 à Paris 6ème  il est le fils de Félix Sansoulet-Planté, 30 ans, contôleur PTT, et de Marie Holveck confectionneuse. Il habite au 5 chemin des Moulins à Fontenay-aux-Roses (Seine / Hauts-de-Seine – 92). Gaston a un frère aîné : Jean, né le 9 janvier 1909. En mai 1925, leur père est élu conseiller municipal socialiste SFIO de Fontenay-aux-Roses ; non réélu quatre ans plus tard.

    Pendant un temps, Gaston Sansoulet est un membre actif de la section de Bagneux du Parti communiste. Il réside avec son frère Jean au 86 rue Boucicaut à Fontenay-aux-Roses ; il est employé des PTT (poste, télégraphe et téléphone), agent manipulant du service postal au bureau de la gare Montparnasse (Paris 15e) à partir de juillet 1935.

    Le 28 septembre 1935, à la mairie de Fontenay-aux-Roses, Gaston Sansoulet-Planté se marie avec Raymonde Pérot, née le 18 juin 1917 à Paris 14e, employée des Tabacs. Ils ont un fils : Jean Félix Robert, né le 29 novembre 1938. À partir de 1936 et jusqu’au moment de l’arrestation du chef de famille, celle-ci est domiciliée au 9 bis, rue Jean-Jaurès à Fontenay.

    Adhérent à la CGT et au Parti communiste, Gaston Sansoulet est, pendant un temps, secrétaire de cellule à Fontenay-aux-Roses. Le 2 août 1940, son père, Félix Sansoulet-Planté, décède à Fontenay. Au cours de ce même mois d’août, Gaston Sansoulet est révoqué des PTT pour avoir, au cours d’une discussion dans la nuit du 1er au 2 mai précédent, « soutenu l’action clandestine de l’ex-Parti communiste en général et l’attitude de Maurice Thorez en particulier ».

    Le 26 septembre, Gaston Sansoulet est inscrit sur une liste policière des “indésirables” de Fontenay-aux-Roses. Sous l’occupation, la police française (RG) considère Gaston Sansoulet comme un « militant communiste notoire », poursuivant « son activité dans la région de Fontenay-aux-Roses ». De fait, le militant est resté actif au sein du Parti communiste clandestin, en contact avec Georges Delrieux et Robert Marchand, assurant la rédaction, l’impression et la distribution de tracts

    Le 14 juin 1940, les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Toute la banlieue parisienne est occupée les jours suivants. Le 22 juin, l’armistice est signé. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, s’octroie le lendemain le titre de «chef de l’Etat français» et lance la «révolution nationale» en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

    En 1941, Gaston Sansoulet est membre du Front National «Front national de lutte pour l’indépendance de la France», créé à l’initiative du Parti communiste clandestin le 15 mai 1941, il milite sur les communes de Fontenay, Chatillon, Le Plessis et Châtenay-Malabry

    En septembre 1941, une voisine des Sansoulet, Amélie R. – dame réputée « querelleuse » -, a une altercation avec Raymonde Sansoulet au sujet des enfants de cette dernière qui ont éclaboussé son palier. Décidée à mettre bon ordre dans tout cela. Mme R. se rend avec une amie au commissariat de Sceaux pour dénoncer le mari de sa voisine, signalant les imprudences du militant clandestin : ainsi des tracts mal cachés dans le hangar de la cour avaient été emportés par le vent et des enfants de l’immeuble avaient été vus jouant avec ! Dès le lendemain, une perquisition est effectuée et Gaston Sansoulet est arrêté.

    Le 20 septembre 1941, le préfet de police signe l’arrêté ordonnant son internement administratif, en application du décret du 18 septembre 1939. Gaston Sansoulet est conduit au dépôt de la préfecture de police (Conciergerie, sous-sol du Palais de Justice, île de la Cité), en attendant son transfert dans un camp. Le 9 octobre, il est parmi les 60 militants communistes (40 détenus venant du dépôt, 20 venant de la caserne des Tourelles) transférés au “centre de séjour surveillé” (CSS) de Rouillé, au sud-ouest de Poitiers (Vienne) ; départ gare d’Austerlitz à 8 h 25, arrivée à Rouillé à 18 h 56. Le 22 mai 1942, Gaston Sansoulet fait partie d’un groupe d’internés – dont 150 de la Seine, pour la plupart déportés ensuite avec lui – remis aux autorités d’occupation à la demande de celles-ci et conduits au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager).      

    Le CSS de Rouillé

    Wagon de la Déportation

    Entre fin avril et fin juin 1942, il est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler). Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30. Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif. Le 8 juillet, Gaston Sansoulet est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) sous le matricule 46.096.

    Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.

    Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau ; alors choisi pour mettre en œuvre la « solution finale » – le génocide des Juifs européens –, ce site en construction présente un contexte plus meurtrier pour tous les concentrationnaires. À leur arrivée, les “45000” sont répartis dans les Blocks 19 et 20 du secteur B-Ib, le premier créé. Le 10 juillet, après l’appel général, ils subissent un bref interrogatoire d’identité qui parachève leur enregistrement et au cours duquel ils déclarent une profession (celle qu’ils exerçaient en dernier lieu ou une autre, supposée être plus “protectrice” dans le contexte du camp). Puis ils sont envoyés au travail dans différents Kommandos.

    Le 13 juillet – après les cinq premiers jours passés par l’ensemble des “45000” à Birkenau – Gaston Sansoulet est dans la moitié des membres du convoi sélectionnés pour rester dans ce sous-camp, les autres étant ramenés à Auschwitz-I. Le 1er novembre 1942, dans la chambre (Stube) n°3 du Revier de Birkenau (Block n°8 du secteur BIb) – où se trouvent également Marcel Colin, Germa, Faugeron, Lenglet, Nonnet, Nouvian, Paupy, Roux et Vinsous –, il reçoit six gouttes d’un bactéricide, l’Anisine, et 15 g (“grains”) de Bol blanc (Bolus Alba; kaolin). Le 2 novembre, il reçoit 15 g de Bol blanc et quatre comprimés de charbon, remèdes contre la dysenterie. Le 3 novembre, il est inscrit dans le Stube n°1, avec le jeune Marcel Lavall, où il reçoit 15 g de Bol blanc et quatre comprimés de charbon. Dans ce dispensaire, le SS-Rottenführer Franz Schulz exécute certains détenus avec une injection mortelle dans le cœur… 

    Les jours suivants, le nom de Gaston Sansoulet n’apparait plus dans le registre des médicaments dispensés aux malades du Revier de Birkenau. Sans preuve absolue – l’acte de décès établi par l’administration SS  aisant partie des documents délibérément détruits lors de l’évacuation du camp –, il est raisonnable de penser que Gaston Sansoulet a succombé dans les jours suivants, c’est-à-dire au début novembre 1942 [voir Nota].

    Gaston Sansoulet est le seul “45000” de Fontenay-aux-Roses.

    Le 25 octobre 1945, dans le cadre des procédures d’épuration, Raymonde Sansoulet est convoquée devant la Cour de Justice afin de témoigner contre sa dénonciatrice.

    Le 29 octobre, deux “45000” rescapés écrivent à Madame Sansoulet afin de certifier du décès de son mari. Aimé Obœuf, qui était également dans la moitié du convoi restée à Birkenau, dit se souvenir très bien de lui, indiquant pour date de son décès le mois de septembre 1942 et pour cause le typhus. Il ajoute qu’un camarade mort en déportation – non nommé – lui a rapporté que Gaston Sansoulet pensait beaucoup à son épouse. De son côté, Mickey Guilbert certifie la disparition de Gaston Sansoulet, dans la mesure où celui-ci ne faisait pas partie des rescapés politiques français d’Auschwitz rassemblés au Block 11 au cours de l’été 1943.

    Le 11 février, Gaston Sansoulet reçoit le titre de Déporté politique.

    Son nom est inscrit sur le Monument aux morts de Fontenay-aux-Roses.

    Le 17 octobre 1947, le conseil municipal de Fontenay-aux-Roses donne le nom de Gaston Sansoulet à l’avenue de la Demi-Lune.

    Déclaré Mort pour la France, il est homologué au grade de sergent au sein de la Résistance intérieure française au titre du Front national (J.O. du 18 décembre 1949).

    La mention “Mort en déportation” est apposée sur son acte de décès (J.O. du 19-05-1998).

    Nota relatif à la différence de date de décès avec celle inscrite sur les actes d’état civil :

    Dans les années qui ont suivi la guerre, devant l’impossibilité d’obtenir des dates précises de décès des déportés, mais soucieux d’établir les documents administratifs nécessaires pour le versement des pensions aux familles, les services français d’état civil – dont un représentant officiait au ministère des Anciens combattants en se fondant sur diverses sources, parmi lesquelles le témoignage approximatif des rescapés – ont très souvent fixé des dates fictives : le 1er, le 15, le 30, le 31 du mois, voire le jour (et le lieu !) du départ. Concernant Gaston Sansoulet, c’est le 15 septembre 1942 qui a été retenu pour certifier son décès.

    Sources :

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

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Guy Manceaux (1933-1957)

Guy Maceaux (1933-1957)

Au cœur du cimetière de Fontenay-aux-Roses, sous un chêne imposant, donnant des glands gros comme le pouce, la commune a fait placer une croix et une stèle : « A la mémoire des enfants de Fontenay-aux-Roses morts pour la France pendant la guerre de 1914-1918. Cette croix a été érigée, ce chêne a été planté pour honorer à jamais en ce champ du repos leur courage et leur devoir ». A côté se trouve le carré militaire, qui comporte une trentaine de tombes individuelles parmi lesquelles on peut citer celle de Guy Manceaux.

Guy Manceaux nait le 16 juin 1933 dans le quatorzième arrondissement de Paris. A l’âge de 20 ans, il est admis à l’Ecole Spéciale Militaire Inter-Armes de Saint-Cyr. Il signe un contrat d’engagement pour, selon la formule militaire, « une durée égale au temps qui doit s’écouler jusqu’à la sortie de l’Ecole, augmenté de six ans à compter du 1er octobre 1953 ». En janvier 1954, il est nommé caporal-chef puis sergent à la fin de la même année. Classé soixante-cinquième sur trois-cent-quarante-et-un futurs officiers de l’Armée française, Guy Manceaux choisit l’arme blindée et entame sa spécialisation à partir du 9 février 1955. A la fin du mois de juillet, il « a satisfait aux épreuves de sortie de la 16ème série Saint-Cyr, classé cent-cinquante-quatre sur trois-quarante-et-un » et après un congé de fin d’études il rejoint l’Ecole d’Application de sa nouvelle arme.

En septembre 1955, Guy Manceaux reçoit le grade de sous-lieutenant d’active et poursuit sa formation à l’Ecole d’Application de l’Arme Blindée et de la Cavalerie à Saumur. Muté au 18ème RCP (régiment de chasseurs parachutistes) de Pau le 1er juin 1956, il débarque à Alger le 30 du même mois.

Le 18ème RCP.

Héritier du 18ème régiment d’infanterie et du 18ème bataillon d’infanterie parachutiste, le 18ème régiment de chasseurs parachutistes de Pau a pour devise : « Brave 18ème , devant toi l’ennemi ne tient pas ». Sur son drapeau figurent les batailles suivantes, qui montrent sa longévité et sa gloire : Rivoli 1797, Austerlitz 1805, Moskowa 1812, Les Deux-Morins 1914, L’Aisne 1917, L’Avre 1918, Vauxaillon 1918, AFN 1952-1962. Unité de la 25ème division parachutiste, le 18ème débarque à la frontière entre l’Algérie et la Tunisie, dans la région de Tabarka. Il s’agit pour la France de tenter d’empêcher les membres de l’ALN (Armée de libération  nationale) de s’approvisionner et de se réfugier de l’autre côté de la frontière algérienne.

Par la suite, le 18ème est repositionné dans le Constantinois et les Aurès.

La côte 802 à Chekfa, département de Constantine

 Le 12 juin 1957 l’escadron de reconnaissance du 18°RCP est en opération dans la région de Chekfa (secteur de Djidjelli). Sa mission consiste à effectuer l’ouverture de route menant à Bordj Tahar et à assurer la protection d’un élément du génie équipé d’un bulldozer chargé de la remise en état de la piste. La progression est mise en place avec en tête le 2ème peloton, suivi du 1er et 3ème. Les compagnies du régiment se trouvent dans le secteur en opération de contrôle. Vers 11h l’escadron fait une halte, stoppé par un éboulement de la piste, et le 2ème peloton est remplacé en tête par le 1er commandé par le sous-lieutenant Manceaux.

L’éboulement est situé dans un virage à deux-cents mètres de la côte 802. Une équipe se met immédiatement au travail pour rétablir le passage sous la protection de ses camarades. A 13h la piste est de nouveau praticable et le 1er peloton reprend sa progression. A partir de cet instant une certaine appréhension gagne les hommes et certains ont un mauvais pressentiment. Les visages sont tendus, et tous redoublent de prudence. Il est 13h15 : arrivé à la hauteur d’une maison forestière sur le bord de la piste peu avant le sommet, le S/L Manceaux donne l’ordre de stopper les véhicules.

Les équipages des trois premières jeeps débarquent pour effectuer une reconnaissance. Le terrain est couvert de hauts buissons très touffus et de ronces. Ce lieu est sinistre et peu rassurant. Soudain, une courte rafale de fusil mitrailleur posté en bordure de piste donne le signal d’ouverture du feu. Un fort élément rebelle est en embuscade des deux cotés de la piste. Les paras du 1er peloton sont pris sous un feu croisé. La fusillade d’une grande intensité fait immédiatement plusieurs tués et blessés.

L’opération a été minutieusement préparée : les rebelles sont parfaitement embusqués, invisibles depuis la piste et fortement armés. Le radio de la jeep de commandement a juste le temps de signaler l’accrochage avant de s’écrouler, mortellement blessé. Des tireurs postés sur les hauteurs environnantes retardent le débordement d’éléments du 2ème peloton arrivés à pied en renfort. Les quelques survivants du 1er peloton, tous grièvement blessés, se défendent avec courage jusqu’à épuisement de leur munitions et de leur force. 

Un groupe de rebelle sort de sa position et prend d’assaut les jeeps de tête. Le décrochage se fait rapidement sous les tirs du 75S/R du 2ème peloton. Les rebelles emportent dans leur fuite une mitrailleuse, plusieurs fusils et pistolets mitrailleurs. La fusillade n’a duré que quelques minutes. Les véhicules sont pratiquement détruis, deux jeeps brûlent.

Un élément de la 2ème compagnie arrive en renfort et permet l’évacuation des tués et blessés. Une opération d’envergure est montée rapidement, des troupes sont héliportées afin de pourchasser les fuyards. L’escadron de reconnaissance du capitaine Darse a perdu onze hommes, dont le sous-lieutenant Guy Manceaux, et six blessés.

L’Etat des Services du sous-lieutenant Guy Manceaux mentionne : « Rayé des contrôles du 18ème RCP le 13 juin 1957. Mention « Mort pour la France » accordée ».

 

Sources :

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

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Maurice Philippot (1924-1945)

Maurice Philippot (1924-1945)

 

Maurice Phlippot est né le 24 juillet 1924 à Paris (ex-Seine).

Engagé volontaire, il est affecté au 8ème Bataillon de Dragons Portés, qui prend part à la campagne d’Alsace et d’Allemagne. Il est mortellement blessé au combat le 23 avril 1945 à Riedbuhringen en Allemagne, quelques jours avant la fin de la guerre.

Mention « Mort pour la France ».

Pour faire perdurer son souvenir, une rue de la ville porte son nom.

Il repose au cimetière de Fontenay-aux-Roses.

Sources :

  • https://www.memoiredeshommes.sga.defense. gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523d1be31c9af

Pour mémoire:

A cette époque de la Seconde Guerre mondiale, les forces alliées avançaient en Allemagne depuis l’Ouest, tandis que les Soviétiques avançaient depuis l’Est. Le 23 avril 1945, il y a donc eu des combats intenses dans plusieurs villes et villages allemands, notamment à Berlin, où les Soviétiques étaient en train de prendre la ville.

Riedböhringen, comme de nombreuses autres villes allemandes à l’époque, a été le théâtre de combats féroces entre les forces alliées et les forces allemandes en retraite.

La ville a été prise par les troupes françaises le 23 avril 1945, date à laquelle Maurice Philippot y a perdu la vie. Il est très probable qu’il ait été tué au cours des combats qui ont eu lieu ce jour-là. 

(Des informations complémentaires peuvent être données via les commentaires)

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Yves Rannou (1881-1917)

Yves Alain RANNOU (1881-1917)

 

Yves Ranou est né le 17 avril 1881 à Elliant dans le Finistère (29).

Classe 1901, bureau de recrutement de Quimper (29), matricule 744.

Soldat de 2ème classe au sein du 219ème Régiment d’Infanterie qui est engagé dans la bataille de la Somme, il est mortellement blessé le 14 avril 1917 à Cerisy dans l’Aisne (02), victime d’un obus alors qu’il était de corvée de soupe, à quelques jours de fêter son 36ème anniversaire.

Mention « Mort pour la France ».

Titulaire de la Croix de Guerre et de la Médaille Militaire.

Son nom est gravé sur le Monument aux morts de la ville.

Il exerçait le métier de terrassier. Domicilié 38 rue Boucicaut à Fontenay-aux-Roses (92), il était marié et père d’une fille.

Inhumé initialement au cimetière militaire d’Urvilliers (02), il repose au cimetière de Fontenay-aux-Roses.

 

Sources :

Pour mémoire:

Pendant la Première Guerre mondiale, la région de l’Aisne, y compris Cerisy, a été le théâtre de plusieurs batailles et combats. L’un des événements les plus importants était la bataille du Chemin des Dames, qui a eu lieu du 16 avril au 25 mai 1917 dans les environs de l’Aisne.

Dans le cadre de cette bataille, les forces françaises ont lancé une offensive massive contre les forces allemandes retranchées dans les collines du Chemin des Dames. Cependant, les troupes françaises ont subi de lourdes pertes et n’ont pas réussi à percer les lignes ennemies, malgré de nombreux assauts.

Ces combats ont été particulièrement violents et ont causé la mort de milliers de soldats des deux côtés. Les villages et les villes de la région ont également subi de graves destructions. 

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

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Témoignage: Valentin Francy

L’émoi est vif à Brive depuis la découverte du corps sans vie de Valentin Francy. Le jeune Briviste, très impliqué dans la vie associative corrézienne, a été assassiné dans l’appartement où il résidait pour ses études à Paris.

Valentin Francy était un jeune homme très impliqué dans la vie associative Briviste. Il était bénévole aux restaurants du cœur, porte-drapeau du Souvenir Français et faisait partie du club des nageurs de Brive. Anthony Garnier, son coach de natation, se souvient : « Avant de partir étudier à Paris, il s’initiait au sauvetage plusieurs fois par semaine. Il était souriant, avenant, et s’intéressait à tout le monde. Quand quelqu’un arrivait dans le groupe, il faisait le premier pas pour l’intégrer au mieux. »

 

C’était un jeune homme bien et sans aucun problème. Il était notre porte-parole depuis 3 ans. Il s’intéressait à la mémoire parce qu’il faisait  des études d’histoire.

Jacqueline Daurat, déléguée du souvenir français pour la Corrèze

 Assassiné

Le corps de Valentin a été retrouvé le samedi 4 mars dans la petite chambre qu’il occupait au rez-de-chaussée d’un immeuble cossu du 16ᵉ arrondissement de Paris.

Il a été tué de 18 coups de couteaux entre le 2 et le 4 mars. Ses proches ont prévenu les secours, s’inquiétant de n’avoir aucune nouvelle de lui. Les pompiers l’ont trouvé baignant dans une mare de sang derrière la porte d’entrée.

Les enquêteurs n’ont constaté aucune trace d’effraction et la clef a été retrouvée dans un cendrier du hall d’entrée.

 

Garde à vue interrompue

L’immeuble de Valentin est équipé de caméras de vidéosurveillance, la brigade criminelle n’a donc pas tardé à identifier un suspect âgé de 24 ans. Il a été interpellé à son domicile.

Il a été placé en garde à vue le mercredi 8 mars dans le cadre de l’enquête pour homicide volontaire.

Mais le 9 mars au matin, cette garde à vue a dû être interrompue. Selon le parquet de Paris : « un examen médical a conclu à l’incompatibilité de l’état de santé du mis en cause avec son maintien en garde à vue. Il a été conduit à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris. »

Le mobile du meurtre reste pour l’heure inconnu.

 

 

 

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Avril 1954

 Evénements politiques :

  • La Chambre des députés a été élue lors des élections législatives du 2 et 9 mars 1954, et elle était dominée par les partis de droite et du centre. Le gouvernement était dirigé par Joseph Laniel, un membre du Centre national des indépendants et paysans (CNIP). Pendant le mois d’avril 1954, le gouvernement a annoncé plusieurs mesures économiques, notamment pour stimuler la croissance économique, améliorer la situation économique dans les colonies et les régions rurales et réduire les impôts.

    Des manifestations ont eu lieu dans différentes villes de France en avril 1954 pour protester contre la guerre en Indochine et pour demander l’indépendance de l’Algérie. Les manifestations ont été parfois violentes, avec des affrontements entre la police et les manifestants. Les expulsions de locataires ont également suscité des manifestations à Paris, Marseille et Bordeaux.

    Dans l’ensemble, le mois d’avril 1954 a été marqué par une agitation sociale et politique en France, avec des manifestations contre la guerre en Indochine, les expulsions de locataires et le gouvernement français. Cependant, la Chambre des députés a continué à soutenir le gouvernement de Joseph Laniel, qui a annoncé des mesures économiques pour répondre aux préoccupations des Français.

    En avril 1954, la question de l’Algérie était très présente dans l’actualité française, bien que les événements les plus notables liés à la guerre d’Algérie aient commencé à se dérouler plus tard cette année-là.

    Cependant, en avril 1954, il y a eu des manifestations en France métropolitaine en faveur de l’indépendance de l’Algérie, notamment à l’occasion du Congrès de la paix qui s’est tenu à Paris du 12 au 19 avril 1954. Ce congrès a rassemblé des militants pacifistes de différents pays pour discuter des moyens de préserver la paix dans le monde, mais il a également été l’occasion pour des militants algériens de faire entendre leur voix en faveur de l’indépendance de l’Algérie. Des manifestations ont également eu lieu à Alger et dans d’autres villes algériennes en avril 1954, avec des appels à l’indépendance et à la fin de la colonisation française.

    Il convient également de noter que le 18 avril 1954, soit quelques jours après la fin du Congrès de la paix, un groupe de nationalistes algériens a attaqué une gendarmerie française à Orléansville, en Algérie, faisant plusieurs morts et blessés parmi les gendarmes. Cette attaque est considérée comme le point de départ de la guerre d’Algérie, qui allait se prolonger pendant plus de huit ans et faire des milliers de morts.

    En avril 1954, plusieurs événements culturels ont eu lieu en France, notamment des représentations théâtrales, des concerts, des expositions d’art et des projections de films. Parmi les événements notables, on peut citer la projection du film « Les Diaboliques » d’Henri-Georges Clouzot, qui a été très bien accueilli par le public et la critique.

    Le comportement des politiques envers la culture était alors marqué par une certaine ambiguïté. D’un côté, le gouvernement cherchait à encourager les activités culturelles en France, notamment en soutenant la création d’œuvres et en accordant des subventions à certaines institutions culturelles. D’un autre côté, certains politiques ont manifesté leur méfiance envers certains courants artistiques, notamment le surréalisme, qu’ils considéraient comme subversifs.

    Les milieux artistiques, quant à eux, étaient très actifs en France en 1954. Le mouvement artistique du nouveau réalisme a notamment été créé cette année-là, avec la participation de figures importantes de l’art français comme Yves Klein et Arman. Le monde littéraire était également en pleine effervescence, avec la publication de plusieurs ouvrages importants, notamment « Les Mandarins » de Simone de Beauvoir, qui a remporté le prix Goncourt en 1954.

    Le public, de son côté, était très demandeur de culture et les événements culturels étaient souvent très bien fréquentés. Cependant, certains mouvements de protestation ont également émergé, notamment chez les étudiants, qui ont exprimé leur désir de réforme du système éducatif et de démocratisation de la culture.

    En avril 1954, plusieurs événements culturels ont eu lieu en France, notamment des représentations théâtrales, des concerts, des expositions d’art et des projections de films. Parmi les événements notables, on peut citer la projection du film « Les Diaboliques » d’Henri-Georges Clouzot, qui a été très bien accueilli par le public et la critique.

    Le comportement des politiques envers la culture était alors marqué par une certaine ambiguïté. D’un côté, le gouvernement cherchait à encourager les activités culturelles en France, notamment en soutenant la création d’œuvres et en accordant des subventions à certaines institutions culturelles. D’un autre côté, certains politiques ont manifesté leur méfiance envers certains courants artistiques, notamment le surréalisme, qu’ils considéraient comme subversifs.

    Les milieux artistiques, quant à eux, étaient très actifs en France en 1954. Le mouvement artistique du nouveau réalisme a notamment été créé cette année-là, avec la participation de figures importantes de l’art français comme Yves Klein et Arman. Le monde littéraire était également en pleine effervescence, avec la publication de plusieurs ouvrages importants, notamment « Les Mandarins » de Simone de Beauvoir, qui a remporté le prix Goncourt en 1954.

    Le public, de son côté, était très demandeur de culture et les événements culturels étaient souvent très bien fréquentés. Cependant, certains mouvements de protestation ont également émergé, notamment chez les étudiants, qui ont exprimé leur désir de réforme du système éducatif et de démocratisation de la culture.

    Faits divers:

    • Le 7 avril 1954, un avion de la compagnie Air France s’écrase sur le mont Cemet, dans les Alpes-de-Haute-Provence, faisant 34 morts.
    • Le 8 avril 1954, le vol Air France 006 s’est écrasé près de l’aéroport de l’île de Formose (actuelle Taïwan), faisant 46 morts, dont 37 passagers français. Cet accident a été l’un des plus meurtriers de l’histoire de l’aviation française à l’époque.

      • Le 13 avril 1954, un incendie se déclare dans une usine de produits chimiques à Livry-Gargan, en Seine-Saint-Denis, causant la mort de 11 personnes.
    • Le 13 avril 1954, le corps sans vie d’une fillette de six ans a été découvert dans un champ près de Marseille. Cette affaire a fait grand bruit dans les médias et a mobilisé les enquêteurs pendant plusieurs semaines, avant que le meurtrier ne soit finalement arrêté.

    • Le 19 avril 1954, un incendie s’est déclaré dans un immeuble d’habitation du 11e arrondissement de Paris, faisant six morts et plusieurs blessés. L’origine de l’incendie était alors inconnue.

    • Le 23 avril 1954, un tremblement de terre de magnitude 5,5 sur l’échelle de Richter se produit dans le sud de la France, faisant un mort et plusieurs blessés, ainsi que des dégâts matériels importants.

    • Le 29 avril 1954, un braquage spectaculaire a eu lieu dans une agence de la Banque de France à Nice, au cours duquel les malfaiteurs ont dérobé plus de 170 millions de francs (soit environ 11 millions d’euros actuels). Les auteurs du braquage ont réussi à s’enfuir avec leur butin et n’ont jamais été retrouvés.

      Evénements sportifs  en avril 1954 :

      • Le 4 avril 1954, la finale de la Coupe de France de football oppose le Stade de Reims à l’OGC Nice au Parc des Princes à Paris. Le Stade de Reims remporte le match 3-1 et remporte la coupe pour la quatrième fois de son histoire.
      • Le 11 avril 1954, le Belge Stan Ockers remporte le Tour des Flandres, une course cycliste belge.
      • Le 18 avril 1954, la 38ème édition de Paris-Roubaix, une course cycliste française, est remportée par le Belge Raymond Impanis.
      • Le 19 avril 1954, la 58ème édition du Marathon de Boston est remportée par le Japonais Hideo Hamamura en 2 heures, 18 minutes et 22 secondes.
      • Le 25 avril 1954, le Britannique Roger Bannister devient le premier homme à courir le mile en moins de quatre minutes, en réalisant un temps de 3 minutes, 59 secondes et 4 dixièmes lors d’une course à Oxford.

     

     

     

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Avril 1946

Avril 1946

Evénements politiques :

En avril 1946, la France est dirigée par un gouvernement provisoire présidé par Félix Gouin. Ce gouvernement avait été mis en place après la fin de la Seconde Guerre mondiale, en remplacement du régime de Vichy.

En ce qui concerne la Constitution, la France est en transition entre deux régimes. La Constitution de la Quatrième République, qui a établi le régime parlementaire actuel de la France, sera promulguée le 27 octobre 1946.

À cette période, la France fonctionnait donc encore sous le régime de la Troisième République.

  1. La nationalisation de l’énergie : Le 8 avril 1946, le gouvernement français a adopté une loi nationalisant les industries de l’électricité et du gaz. Cette loi a créé deux entreprises publiques : Électricité de France (EDF) et Gaz de France (GDF), qui ont été chargées de la production, de la distribution et de la vente de l’électricité et du gaz sur le territoire français. Cette décision a été prise dans le cadre de la politique de nationalisation menée par le gouvernement de la France après la Seconde Guerre mondiale.
  1. Création de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) : Le 16 novembre 1945, la Conférence générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) s’est réunie pour la première fois à Paris. En avril 1946, l’UNESCO était en train de se mettre en place, avec l’élection de son premier directeur général, Julian Huxley.
  2. Reconstruction post-guerre : Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, la France était confrontée à la tâche immense de la reconstruction du pays. Des mesures ont été prises pour aider les régions dévastées par les combats et les bombardements, ainsi que pour soutenir les industries et l’agriculture françaises. Cette période a également été marquée par des mouvements sociaux et des grèves, notamment dans le secteur minier et chez les cheminots.

Revendications : Les cheminots français ont organisé une grève nationale à partir du 12 avril 1946, pour protester contre les conditions de travail difficiles et les salaires insuffisants. La grève a été largement suivie et a paralysé le réseau ferroviaire français pendant plusieurs jours, provoquant de nombreuses perturbations pour les voyageurs et les marchandises. Le gouvernement a tenté de négocier avec les cheminots pour mettre fin à la grève, mais les négociations ont été difficiles et la grève a finalement pris fin le 21 avril 1946, après 10 jours de conflit.

Dans le même temps, les mineurs de charbon français ont également organisé une grève à partir du 15 avril 1946 (début des conflits 3 avril), pour demander des hausses de salaires et de meilleures conditions de travail. Cette grève a été suivie par environ 250 000 mineurs et a paralysé la production de charbon en France, entraînant des pénuries d’énergie et des difficultés pour de nombreux secteurs de l’industrie. La grève a finalement pris fin le 26 avril 1946, après que le gouvernement a accepté de négocier avec les mineurs et d’augmenter leurs salaires.

Activité culturelle :

En avril 1946, la France se remettait encore des ravages de la Seconde Guerre mondiale et les événements culturels étaient limités. Cependant, quelques événements notables ont eu lieu :

  • Du 2 au 7 avril, le Festival International du Film de Cannes a eu lieu pour la première fois. Le festival a été créé pour rivaliser avec la Mostra de Venise, qui avait été suspendue pendant la guerre.
  • Le 9 avril, le peintre et sculpteur français Jean Arp a ouvert une exposition de ses œuvres à la galerie René Drouin à Paris.
  • Le 13 avril, le chanteur et acteur Maurice Chevalier a donné un concert à l’Olympia de Paris.
  • Le 23 avril, le compositeur français Arthur Honegger a donné un concert de musique à l’Opéra de Paris, interprétant sa Symphonie n° 4.
  • Le 28 avril, le musée national d’art moderne de Paris a ouvert une exposition de peintures et de sculptures contemporaines.

Quelques faits divers :

  • Le 5 avril 1946, un avion de la compagnie aérienne Air France s’est écrasé sur le Mont Blanc, tuant les 12 passagers et membres d’équipage à bord.
  • Le 9 avril 1946, une explosion s’est produite dans une usine de produits chimiques près de Toulouse, faisant six morts et plusieurs blessés.
  • Le 21 avril 1946, une tornade a frappé la ville de Lille, causant des dommages matériels importants mais ne faisant heureusement pas de victimes.

Le sport :

  • Le 7 avril, le marathon de Paris a eu lieu. C’est l’une des courses les plus prestigieuses au monde, et elle a attiré des coureurs venus du monde entier. Le vainqueur de la course était l’Argentin Juan Carlos Zabala, qui a établi un nouveau record de course en 2 heures 23 minutes et 41 secondes.
  • Le 21 avril, le tournoi de tennis de Monte-Carlo a débuté. C’est l’un des tournois les plus anciens et les plus prestigieux du circuit professionnel, et il attire régulièrement les meilleurs joueurs du monde. Le vainqueur du tournoi de simple masculin cette année-là était l’Américain Frank Parker.

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