Eugène MICHELIN (1875-1915)

Eugène Camille Michelin est né le 28 novembre 1875 à Paris 10ème

Marié, père de 3 enfants, il était domicilié 18 rue des Boërs, Paris 19ème.

Classe 1895, bureau de recrutement de la Seine (4ème bureau), matricule au recrutement 1356.

Caporal affecté à la 5ème section de commis et ouvriers militaires d’administration (5ème COA), le 25 septembre 1915 il est victime d’un accident dans le secteur de Saint-Hilaire-le-Grand (Marne) et annoncé mort. Il décède le 12 octobre 1915 à l’hôpital de Sézanne (Marne).

5ème COA

L’historique de la 5ème section de commis et ouvriers militaires d’administration, campagne 1914-1918 mentionne : « Dès que les nécessités de la Défense nationale eurent exigé l’accumulation de masses de troupes sur toute l’étendue du front menacé, la lourde tâche de leur procurer tout ce qui était nécessaire à leur entretien s’est dressée aussitôt, impérieuse, devant le service de l’intendance. Drainer les ressources du territoire, en demander aux pays étrangers en cas de disette, les rassembler sur certains points, les diriger ensuite sur l’avant et en assurer la distribution à chacun, tel a été son rôle. A ce rôle, participèrent avec entrain et dévouement les C.O.A. de la 5e section, les uns réunis dans les grands centres d’approvisionnement, les autres dispersés sur les lignes de communication jusqu’au front de combat. La situation géographique de la 5e région au centre de la France, la fertilité et la variété des produits de son sol, son réseau développé de voies ferrées devaient en faire un centre d’approvisionnement de premier ordre. Aussi, dès le début, les C.O.A. de la 5e section assurent le fonctionnement de sept grands magasins de concentration d’approvisionnement : les stations[1]magasins d’Auxerre, des Aubrais, de Meaux, de Montereau, de Nuits-sous-Ravières, de Sens et d’Orléans-les-Murlins, auxquelles étaient rattachés des entrepôts et parcs de groupement de bétail et des boulangeries de guerre. Dans neuf stations-haltes-repas : les Aubrais, Montargis, Cravant, Malesherbes, Meaux, Nuits-sous-Ravières, Laroche, Moret, Nemours, ils assurent l’alimentation des troupes transportées en chemin de fer, soit qu’elles aillent renforcer celles du front ou que, composées de malades et de blessés, elles soient évacuées sur l’intérieur. »

Eugène Michelin s’est vu attribuer la mention « Mort pour la France ».

Son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

Il est inhumé dans le carré militaire du cimetière de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

Sources :

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

+33 664362856

contact@le-souvenir-francais-fontenay-aux-roses.fr

Pour envoyez votre message: Nom-Adresse Email-Message

9 + 5 =

Ocotbre 1939

Le 2 octobre 1939, le Premier ministre Édouard Daladier a prononcé un discours devant l’Assemblée nationale, dans lequel il a appelé à l’unité nationale et à la résistance contre l’Allemagne.

Les députés ont également discuté des relations avec les Alliés de la France, notamment le Royaume-Uni et l’Union soviétique, et ont cherché à renforcer les alliances militaires pour faire face à la menace nazie.

Après l’invasion allemande de la Pologne en septembre 1939, la France et le Royaume-Uni ont déclaré la guerre à l’Allemagne nazie pour défendre la Pologne et contrer l’expansionnisme allemand. Il y avait un fort sentiment de solidarité nationale et de détermination à résister à l’agression allemande. L’Assemblée nationale française a soutenu cette décision et a voté les lois nécessaires pour mobiliser l’armée et l’économie du pays. Toutefois, il est important de noter que malgré cette unité initiale, les événements ultérieurs de la guerre ont révélé des divisions politiques et des débats sur les stratégies à adopter pour faire face à l’Allemagne nazie.

Certains politiciens et militaires français avaient des opinions différentes sur la manière de mener la guerre, notamment sur l’utilisation de la stratégie de la guerre de mouvement ou de la guerre de position, ou sur la question de savoir s’il fallait attaquer l’Allemagne directement ou se défendre contre ses attaques. Ces divisions ont parfois conduit à des tensions et des conflits politiques qui ont eu un impact sur l’effort de guerre français.

 

 

Quelques exemples de divisions politiques et de débats qui ont eu lieu en France pendant la guerre :

Tard dans la nuit du 23 août 1939, au Kremlin, le commissaire du peuple aux affaires étrangères, Viatcheslav Molotov, et le ministre allemand des affaires étrangères, Joachim von Ribbentrop, signèrent un pacte de non-agression. Les protocoles secrets adoptés au cours de la seconde visite de Joachim von Ribbentrop à Moscou, le 28 septembre, divisèrent l’Europe orientale en sphères d’influence. Il est généralement admis que, en signant le pacte, les Russes ont volontairement scellé le destin de la Pologne et des pays baltes, partageant ainsi la responsabilité du déclenchement de la seconde guerre mondiale.

Ils ont également critiqué la politique étrangère du gouvernement français avant la guerre, qui selon eux avait encouragé l’expansionnisme allemand.

Certains politiciens, comme le chef du parti socialiste Léon Blum, ont critiqué la stratégie militaire française qui consistait à attendre l’attaque allemande plutôt que de lancer une offensive préventive. Ils ont plaidé en faveur d’une stratégie plus agressive pour contrer l’Allemagne.

Les militaires français étaient également divisés sur la stratégie à adopter. Certains, comme le général Charles de Gaulle, ont plaidé en faveur d’une utilisation plus intensive des chars et de la guerre de mouvement, tandis que d’autres ont préconisé une stratégie plus défensive basée sur les fortifications.

 

Le gouvernement français a également été confronté à des tensions avec ses alliés britanniques. Certains politiciens et militaires français ont critiqué la stratégie britannique de la guerre navale, qui consistait à bloquer les ports allemands plutôt que de lancer une offensive terrestre contre l’Allemagne.

La vie culturelle en France en ce mois d’octobre 1939 est ralentie bon nombre d’événements sont annulés ou reportés.

Pour les mêmes raisons les événements sportifs sont annulés ou reportés avec pour principale raison la mobilisation militaire et l’instabilité politique. La Fédération française de football a annulé tous les matchs de la ligue professionnelle de football et les compétitions amateurs ont également été suspendues.

Restrictions alimentaires :

Lire les articles :

« Législation et organisation économiques au temps des restrictions (1938-1949) » https://www.persee.fr/doc/ihtp_0769-4504_1996_num_32_1_2320

https://archives.seine-et-marne.fr/fr/le-rationnement-alimentaire-pendant-la-seconde-guerre-mondiale-en-seine-et-marne

La guerre a entraîné une augmentation des prix en France. Les coûts de production ont augmenté en raison de la mobilisation militaire et de la réquisition de matières premières pour l’effort de guerre. Les prix des denrées alimentaires et des biens de consommation courante ont également augmenté en raison de la demande accrue.

 

Restrictions de déplacement :

Les frontières ont été fermées et les voyages à l’étranger ont été interdits. Les déplacements à l’intérieur du pays ont également été limités en raison des restrictions de transport et des mesures de sécurité mises en place pour protéger les populations civiles.

Nous sommes au début d’un parcours dramatique …

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

+33 664362856

contact@le-souvenir-francais-fontenay-aux-roses.fr

Pour envoyez votre message: Nom-Adresse Email-Message

15 + 2 =

Octobre 1870 :

Octobre 1870 :

Le 4 septembre 1870, la Troisième République a été proclamée à Paris, mettant fin au règne de Napoléon III. Un gouvernement provisoire a été formé, dirigé par Léon Gambetta et Jules Favre. https://www.revueconflits.com/guerre-1870-jean-baptiste-blandenet/

 

 

Le 9 octobre 1870, pendant la guerre franco-prussienne, des combats ont eu lieu à Rambervillers, dans les Vosges. Les forces françaises, commandées par le général de Crouzat, ont tenté de repousser les forces allemandes qui avançaient vers la ville. Les combats ont été intenses et sanglants. Les forces allemandes ont réussi à prendre la ville après plusieurs heures de combats acharnés où les pertes ont été lourdes des deux côtés. http://aufildesmotsetdelhistoire.unblog.fr/2013/10/14/le-9-octobre-1870-les-combats-de-rambervillers/

De Alphonse de Neuville La bataille du Bourget a eu lieu le 28 octobre 1870, pendant la guerre franco-prussienne. Les forces françaises, commandées par le général Ducrot, ont tenté de reprendre la ville du Bourget, qui était aux mains des forces allemandes. Les Français ont lancé une attaque surprise sur les positions allemandes, mais ont été repoussés avec de lourdes pertes. Les forces françaises ont finalement été contraintes de se retirer, laissant le Bourget aux mains des Allemands.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fichier:Le_Bourget,_30_octobre_1870_%281878%29_de_Alphonse_de_Neuville.jpg

 

Quelques conséquences inattendues

Développement scientifiques et technologiques importants dans différents domaines, tels que la chimie, la physique, la médecine et l’ingénierie :

  • La poudre sans fumée a été développée pour remplacer la poudre noire en raison de ses nombreux avantages. Tout d’abord, la poudre sans fumée produit moins de fumée et de résidus, ce qui permet une meilleure visibilité sur le champ de bataille. Elle est également plus stable et plus prévisible que la poudre noire, ce qui facilite la fabrication et l’utilisation des armes à feu. En outre, la poudre sans fumée est plus puissante que la poudre noire, ce qui permet une portée plus longue et une précision accrue.
  • La médecine en pleine évolution en France, de nombreux progrès sont réalisés dans le domaine de la médecine militaire, notamment en ce qui concerne les soins aux blessés et les techniques chirurgicales. Les médecins ont été confrontés à de nouvelles blessures causées par les armes modernes, telles que les balles et les éclats d’obus, et ont dû développer de nouvelles méthodes pour traiter ces blessures graves. Les hôpitaux militaires ont également été modernisés pour mieux prendre en charge les soldats blessés. En dehors du contexte de guerre, la médecine a également connu des avancées importantes en France au cours de cette période, notamment dans le domaine de la microbiologie et de l’hygiène. Pour mémoire, Louis Pasteur a découvert le rôle des bactéries dans la fermentation et a développé la technique de la pasteurisation pour prévenir la contamination alimentaire (Louis Pasteur a découvert le rôle des bactéries dans la fermentation et a développé la technique de la pasteurisation pour prévenir la contamination alimentaire en 1864). Cette découverte a été un tournant dans l’histoire de la microbiologie et de la médecine, elle a permis de mieux comprendre les processus de fermentation et d’identifier les causes de certaines maladies infectieuses (La pasteurisation, qui consiste à chauffer les aliments pour tuer les bactéries pathogènes, est aujourd’hui largement utilisée pour prévenir la contamination alimentaire et garantir la sécurité des aliments).
  • L’ingénierie était également en pleine évolution en France. Pendant la guerre franco-prussienne, les ingénieurs ont joué un rôle crucial dans la conception et la construction de fortifications pour défendre les villes et les frontières. Ils ont également travaillé sur des projets de génie civil, tels que la construction de ponts et de routes pour faciliter le déplacement des troupes et des fournitures militaires. En dehors du contexte de guerre, l’ingénierie a connu des avancées importantes dans différents domaines, tels que la construction navale, les chemins de fer et l’industrie minière. Le plus bel exemple : la construction du canal de Suez commencé en 1859 et achevé en 1869 a ouvert de nouvelles voies commerciales pour la France et d’autres pays européens.

La vie culturelle

La France est en guerre et la vie culturelle est fortement perturbée. Les théâtres, les opéras et les musées fermeront leurs portes ou seront transformés en hôpitaux militaires pour accueillir les blessés de guerre (https://blogs.icrc.org/hdtse/2023/06/20/sarah-bernhardt-et-la-croix-rouge/).

Les écrivains publieront des articles et des essais sur la guerre, tandis que les artistes créeront des peintures et des sculptures qui refléteront les événements de l’époque. Les concerts de musique ont également été organisés pour divertir les soldats et les civils, avec des compositions spécialement écrites pour l’occasion. En outre, la presse a continué à jouer un rôle important dans la vie culturelle, en publiant des critiques d’œuvres d’art et en informant le public sur les événements culturels à venir.

Sur ces dramatiques événements

Victor Hugo prépare son recueil de poèmes qui sera édité en 1872 « L’Année terrible » :

https://blogs.icrc.org/hdtse/2023/06/20/sarah-bernhardt-et-la-croix-rouge/

À ceux qu’on foule aux pieds

L’Année terrible, Michel Lévy, frères, 1872 (p. 253-260).

 

Oh ! je suis avec vous ! j’ai cette sombre joie.
Ceux qu’on accable, ceux qu’on frappe et qu’on foudroie
M’attirent ; je me sens leur frère ; je défends
Terrassés ceux que j’ai combattus triomphants ;
Je veux, car ce qui fait la nuit sur tous m’éclaire,
Oublier leur injure, oublier leur colère,
Et de quels noms de haine ils m’appelaient entre eux.
Je n’ai plus d’ennemis quand ils sont malheureux.
Mais surtout c’est le peuple, attendant son salaire,
Le peuple, qui parfois devient impopulaire,
C’est lui, famille triste, hommes, femmes, enfants,
Droit, avenir, travaux, douleurs, que je défends ;
Je défends l’égaré, le faible, et cette foule….

Emile Zola publiera l’un de ses plus beaux romans en 1892 « La débâcle » dont voici un extrait du roman qui décrit une scène pendant la guerre ou le silence de la nature contraste avec l’horreur de la guerre et crée une atmosphère d’attente anxieuse et de terreur.

Les arbres figés dans leur immobilité symbolisent l’horreur et la mort qui se cachent derrière la beauté apparente de la nature.

Extrait

« Et il y avait toujours ce grand silence, ce silence de la nature endormie, qui semblait s’étendre, emplir l’infini, depuis les sommets jusqu’aux plaines, d’un bout à l’autre de l’horizon. Pas un souffle de vent, pas un bruit de feuille, pas un frisson d’herbe. Les arbres eux-mêmes, les grands arbres qui bordaient la route, paraissaient figés dans leur immobilité. C’était une impression d’attente anxieuse, de stupeur devant l’inconnu, de terreur même, devant cette nature muette et glacée, qui semblait avoir perdu sa voix et son mouvement. »

Octobre 1870, la suite sera terrible pour les Français et la France…

Merci à vos commentaires.

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

+33 664362856

contact@le-souvenir-francais-fontenay-aux-roses.fr

Pour envoyez votre message: Nom-Adresse Email-Message

15 + 8 =

Octobre 1914

Octobre 1914

Voici deux mois que Jean Jaurès a été assassiné et voici deux mois que l’ambassadeur d’Allemagne a annoncé au Quai d’Orsay que son pays déclarait la guerre à la France.

 

 

 

 

La France est gouvernée par le président de la République Raymond Poincaré et le président du Conseil René Viviani.

Le gouvernement français est un gouvernement de coalition, comprenant des représentants de différents partis politiques, qui travaillaient ensemble pour faire face à la guerre contre l’Allemagne. Le gouvernement a pris des mesures pour mobiliser les ressources de la nation et renforcer les forces armées, ainsi que pour faire face aux conséquences économiques de la guerre.

En aout, René Viviani a fait un discours, un appel qui s’adressait aux femmes !

Cette proclamation est prononcée quelques jours après la mobilisation des hommes, passe à la postérité sous le nom « d’Appel Viviani ». Il s’agit d’un témoignage fort des états d’esprit français en août 1914.

Avec des accents patriotiques, René Viviani exhorte les femmes mais également les plus jeunes à finir les travaux des champs et à préparer la future récolte. Il y développe l’idée d’une courte guerre où les hommes rentreront après le temps des vendanges.

L’Allemagne y est présentée comme l’agresseur tandis que la France défend « la Civilisation et le Droit ». Les alliés de la triple Entente ne sont pas oubliés, légitimant l’action française : «… les efforts de la France, de la Russie, de l’Angleterre pour maintenir la paix ». Sous la forme d’un véritable appel patriotique, le président du Conseil s’adresse ici à celles et ceux qui formeront bientôt « l’arrière ».

Imprimé, papier, H. 59,5 x L. 48,5 cm. N° inventaire : 2006.1.3425

Nous sommes au deuxième mois d’une guerre qui sera la plus meurtrière que la France a connue.

L’ambition de l’Allemagne semble être de devenir la puissance mondiale se partageant le monde avec les russes et l’alliance anglo-américaine.

Le prix a payé sera terrible et le bouleversement résultant verra la montée des extrêmes partout dans le monde.

Pour la clarté de nos réflexions nous pouvons nuancer ces événements en apportant quelques réflexions personnelles :

L’Allemagne a-t-elle déclaré la guerre à la France en 1914 de sa propre initiative ?

 La Première Guerre mondiale a été le résultat d’une série de tensions politiques, militaires et économiques entre les principales puissances européennes à l’époque.

L’une des principales causes de la guerre était la rivalité entre les grandes puissances européennes, notamment l’Allemagne, la France, la Russie, le Royaume-Uni et l’Autriche-Hongrie. Les alliances militaires préexistantes ont également joué un rôle majeur. L’Allemagne était liée à l’Autriche-Hongrie par une alliance, tandis que la France avait une alliance avec la Russie et le Royaume-Uni.

L’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand d’Autriche-Hongrie en juin 1914 à Sarajevo a déclenché une série d’événements qui ont conduit à la guerre. L’Autriche-Hongrie a déclaré la guerre à la Serbie, provoquant une série de déclarations de guerre en chaîne à mesure que les alliances ont été activées. L’Allemagne a déclaré la guerre à la Russie le 1er août 1914 et à la France le 3 août 1914.

L’Allemagne a envahi la Belgique en août 1914 pour atteindre plus facilement la France, ce qui a également entraîné le Royaume-Uni à déclarer la guerre à l’Allemagne le 4 août 1914 en vertu de traités garantissant la neutralité de la Belgique. Ainsi, la déclaration de guerre de l’Allemagne à la France en 1914 était le résultat de la complexité des alliances, des rivalités et des tensions qui prévalaient en Europe à cette époque, et non d’une action unilatérale de l’Allemagne contre la France.

Quoiqu’il en soit la France en octobre 1914 subit les attaques de l’armée allemande dont la stratégie.

Mobilisation totale : La France a été placée en état de mobilisation totale, ce qui signifiait que l’ensemble de la population était mobilisé pour soutenir l’effort de guerre. Les hommes ont été enrôlés dans l’armée, tandis que les femmes ont pris en charge de nombreuses responsabilités à l’arrière, travaillant dans l’industrie et l’agriculture.

Naissance du Front occidental : Le conflit sur le front occidental s’est rapidement transformé en une guerre de tranchées brutale. Les forces françaises étaient engagées dans de violents combats contre les forces allemandes le long de la ligne de front, qui s’étendait de la Belgique à la Suisse, passant par la France.

Bataille de la Marne blocage d’une victoire rapide de l’Allemagne : septembre 1914, la Bataille de la Marne a eu lieu. Cela a été une bataille décisive où les forces alliées, y compris les Français et les Britanniques, ont réussi à arrêter l’avance allemande vers Paris.

En 1914, la France est un pays dont la population est encore très rurale, stagnante et vieillie. Cette guerre frappe un pays mal en point démographiquement, il lui faudra produire un effort démesuré dont on ne mesure pas le poids des sacrifices à venir.

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

+33 664362856

contact@le-souvenir-francais-fontenay-aux-roses.fr

Pour envoyez votre message: Nom-Adresse Email-Message

7 + 11 =

Adolphe LEGENTIL (1884-1918)

 

Fils de Ferdinand Legentil et de Marie Borgo, Adolphe Legentil est né le 31 janvier 1884 à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine). Domicilié 42 rue Boucicaut (recensé en 1911 au 2 rue des Ecoles), il était marié et il exerçait le métier de cultivateur chez Paumier.

Classe 1904, bureau de recrutement de la Seine (3ème bureau) avec le matricule de 1955, avec les mentions : « taille 1,61 m – degré d’instruction 3 – sait conduire et soigner les chevaux, conduire les voitures – exempté de service militaire car aîné d’orphelin ».

Mobilisé à l’occasion du conflit de la Première Guerre, Adolphe Legentil sert comme Soldat de 2ème classe au sein du 71ème Régiment d’Infanterie où il se conduit vaillamment : « Soldat très dévoué et très courageux, blessé à son poste de combat, a continué à servir son fusil ; malgré la violence du bombardement n’a été se faire panser que lorsque le calme a été rétabli. »

A partir de fin mars 1918 se déclenchent les grandes opérations qui vont précipiter la fin de la guerre. Positionné en Champagne, le 71ème R.I. est confronté à une offensive allemande. La période du 29 mai au 12 juin 1918 compte parmi les plus dures qu’aient vécues le régiment.

L’historique du 71ème R.I. mentionne : « Après 15 jours de fatigue de toutes sortes, de combats incessants, privés d’un grand nombre de leurs officiers tombés face à l’ennemi, les soldats du 71ème se redressent héroïquement et s’accrochent avec entêtement au terrain. A gauche, la 6ème Compagnie harcelle l’ennemi par des contre-attaques incessantes. Pendant 10 heures consécutives, de petits groupes bien décidés arrêtent les Allemands surpris et intimidés par une telle audace. Dans l’après-midi, tous les éléments disponibles du 1er Bataillon, renforcés par la 6ème et 7ème Compagnie, exécutent une contre-attaque hardie. Les Allemands, menacés sur les deux flancs à la fois, se replient précipitamment, laissant entre nos mains plusieurs prisonniers et une quantité de matériel. Une fois de plus, l’ennemi est vaincu. Non seulement nous rentrons en possession totale de notre position, mais les plans de l’ennemi son déjoués. Il voulait arriver à l’Aisne, prendre à revers les divisions établies à notre gauche ; peine perdue. ».

 

Alors que le 12 et le 13 juin 1918 au soir, le 71ème R.I. est relevé par des unités du 1er Corps, le destin a voulu qu’Adolphe Legentil soit tué à l’ennemi le 12 juin 1918, à Nouvron-Vingré dans l’Aisne, au terme de deux semaines de combats héroïques de son régiment.

Le 13 juillet 2018 le 71ème R.I. fait l’objet d’une Citation à l’ordre de la 10ème Armée avec le motif suivant : « A donné le 5 juin 1918, sous les ordres du Lieutenant-Colonel Nouvion, une splendide preuve d’énergie et d’esprit de devoir en tenant tête à un ennemi bien supérieur en nombre. Avec une froide bravoure et une ténacité qui n’a jamais faibli, a non seulement repris ce que la brutalité de l’attaque lui avait fait perdre, mais, a dans un combat de 12 heures, dépassé son occupation première, faisant plus de 150 prisonniers de 4 corps différents et capturant plus de 30 mitrailleuses ».

 

 

Mention « Mort pour la France »

Son nom est gravé sur le Monument aux morts de Fontenay-aux-Roses.

Après avoir été provisoirement inhumé dans le jardin de Mme veuve Prevost à Vingré (Aisne), son corps a été transféré le 16 juin 1921 au cimetière militaire du Bois Robert à Ambleny (Aisne). Il repose maintenant dans le carré militaire du cimetière de Fontenay-aux-Roses.

 

 

Sources :

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

+33 664362856

contact@le-souvenir-francais-fontenay-aux-roses.fr

Pour envoyez votre message: Nom-Adresse Email-Message

13 + 15 =

Marie VIDALENC (1884-1945)

 

Marie VIDALENC (1884-1945)

Ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure de Fontenay-aux-Roses, Marie Vidalenc  est une résistante, épouse d’un résistant. Arrêtée et déportée en Allemagne en 1944, elle décède dans le camp de Ravensbrück en mars 1945.

Fille d’Edouard Delille et de Irma Dupuis son épouse, Marie Henriette Delille est née le 26 décembre 1884 à Somain (Nord) où son père était directeur d’école.

Elle est élève de l’Ecole Normale Supérieure (ENS) de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine), promotion 1906-1909.

Le 13 septembre 1910 elle épouse à Paris 11ème Georges Vidalenc également professeur et ancien élève de l’ENS. Le couple a un fils, Jean, né le 22 octobre 1912 à Caen (Calvados), qui sera professeur d’université et historien (décès le 12 février 1986 à Fontenay-aux-Roses).

De 1931 à 1935, Marie Vidalenc est professeure de lettres au collège Chaponnay (actuel collège Raoul Dufy) à Lyon (Rhône), ville où son mari est également enseignant.

Après plusieurs mutations professionnelles et géographiques au Maroc et en province, les époux Vidalenc sont de retour à Paris en 1935. Ils s’installent dans un appartement boulevard Saint-Michel. Georges revient enseigner, jusqu’à sa retraite en septembre 1941, à l’école primaire supérieure Turgot où il avait été élève. Georges et Marie achètent début 1941 un pavillon à Fontenay-aux-Roses, où ils comptaient prendre leur retraite, non loin de l’Ecole Normale Supérieure.  Les événements ne leur permettent pas de s’installer définitivement. En mai 1944, leur fils Jean, son épouse et leur premier enfant, après le bombardement de Chartres où leur logement est détruit, s’installent dans la maison de Fontenay aux Roses.

Georges Vidalenc entre en résistance en 1942 au sein du réseau de résistance de la France Libre CND Castille. Arrêté en 1943, il est interné à la prison de Fresnes (Val-de-Marne), puis transféré en Allemagne où il est d’abord emprisonné Sarrebruck avant d’être déporté au camp de concentration d’Oranienburg-Sachsenhausen.

Comme son époux, Marie Vidalenc s’est engagée dans la résistance en intégrant le réseau Vélite (rebaptisé Thermophyles par les Anglais), réseau co-fondé par Pierre Piganiol, Albert Mercier, et le Fontenaisien Raymond Croland.

Alors qu’elle effectue une mission de liaison, Marie Vidalenc est arrêtée le 24 juillet 1944 au square du Bon Marché à Paris 7ème. Emprisonnée à Fresnes, elle est déportée en Allemagne le 15 août 1944 dans le dernier convoi au départ de la gare de Pantin (Seine-Saint-Denis) avec 2 200 femmes et hommes, tous résistants (dont 800 ne reviendront pas).

Au camp de Ravensbrück, où le matricule 57709 lui est attribué, elle est affectée au Kommando de Torgau (usine de munitions et d’explosifs) qui n’emploie que des détenues ; elle y décède en mars 1945.

Lorsqu’il reviendra de déportation le 9 juin 1945, Georges Vidalenc ne reverra pas son épouse. En 1957, il est fait Officier de la Légion d’Honneur pour faits de résistance. Il décèdera à Paris 14ème le 2 novembre 1967.

Marie Vidalenc s’est vue décerner la Médaille de la Résistance avec rosette par Arrêté du 29 novembre 1946 publié au Journal Officiel du 10 décembre 1946.

Il a été transcrit à son acte de décès la mention « Mort pour la France» par décision en date du 9 janvier 1948 du Ministère des Ancien Combattants et Victimes de Guerre.

La mention « Morte en déportation » lui a été conférée par Arrêté du 20 juin 2001 publié au Journal Officiel n° 186 du 12 août 2001.

Pour faire perdurer son souvenir, à Lyon, ville où elle a enseigné, le nom de Marie Vidalenc a été attribué à un lycée professionnel (initialement lycée de jeunes filles) situé au 74 rue Mazenod (lycée en fonction jusqu’en 1997).

A l’Ecole Normale Supérieure (ENS) de Fontenay-aux-Roses, une plaque rappelle son souvenir et celui de deux de ses camarades également mortes en déportation, ainsi que de trois autres victimes des bombardements.

Sources :

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

+33 664362856

contact@le-souvenir-francais-fontenay-aux-roses.fr

Pour envoyez votre message: Nom-Adresse Email-Message

1 + 15 =

Boris Vildé (1908-1942)

Boris VILDÉ (1908-1942)

Boris Vildé est une des figures symboles de la résistance pionnière en zone occupée. Linguiste et ethnologue, le Fontenaisien, fondateur du réseau de Musée de l’Homme est arrêté par la Gestapo suite à une dénonciation, il est fusillé par les Nazis au Mont-Valérien le 23 février 1942.

 

Boris Vladimirovitch Vildé est né le 25 juin 1908 à Petrograd dans une famille russe où se mêlent les origines allemandes et baltes. Son père, employé supérieur des chemins de fer, est atteint d’une aliénation mentale et meurt en 1912. 

A l’âge de quatre ans, le jeune Vildé part s’installer avec sa mère et sa sœur chez sa grand-mère maternelle dans le petit village de Yastrebino situé à 120 kilomètres au Sud-Ouest de Petrograd. Ils y demeurent jusqu’en 1919, date à laquelle la famille Vildé s’installe dans la ville de Tartu en Estonie.

En 1926, il obtient son certificat de fin d’études et s’inscrit ensuite à l’université de Tartu en physique-chimie après avoir rapidement assimilé sa nouvelle langue ainsi que le finlandais mais par manque de moyen, il ne peut terminer son cursus. Travailleur manuel en scierie et imprimerie pour gagner sa vie, il milite en faveur du séparatisme balte et fait un bref séjour en prison.

C’est là que Boris Vildé, élève brillant mais volontiers révolté, suit des études secondaires au Gymnase russe de la ville.De 1930 à 1932, il passe successivement en Lettonie pour rejoindre l’Allemagne. Il y perfectionne sa connaissance de la langue allemande qu’il avait déjà étudié à l’Université, vit pauvrement à Berlin en effectuant des traductions, occupant divers emplois précaires tel lecteur à l’Université de Iéna. Il participe au mouvement contre la montée du nazisme, ce qui lui vaut un court emprisonnement. À Berlin, il rencontre André Gide venu donner en 1932 une conférence. Celui-ci lui conseillera de quitter l’Allemagne et se propose même de lui trouver un logement à Paris. André Gide lui présente Paul Rivet, directeur du Musée de l’Homme.

 

 

A Paris, Boris Vildé fréquente assidûment le Montparnasse bohême des artistes et reprend des études supérieures, décrochant rapidement une licence d’Allemand, un diplôme de Japonais aux Langues Orientales, ainsi qu’un certificat d’ethnologie. C’est en donnant des cours particuliers de Russe qu’il fait la connaissance d’Irène Lot, Fontenaisienne domiciliée 53 rue Boucicaut, fille du médiéviste professeur à la Sorbonne Ferdinand Lot (1866-1952) et de son épouse Myrrha Borodine (1882-1957), russe de naissance, qu’il épousera à Fontenay-aux-Roses le 27 juillet 1934.

Boris Vildé acquiert la nationalité française par naturalisation en septembre 1936 et il entre au Musée de l’Homme. Il obtient un diplôme de langue allemande à la Sorbonne en 1937 et est chargé du département des civilisations arctiques au Musée de l’Homme. À ce titre, mettant à profit ses connaissances linguistiques et sa connaissance du terrain, il effectue deux missions en Estonie et en Finlande en 1937 et 1938.

 

Septembre 1939

 

 

Boris Vildé appelé sous les Drapeaux au 403ème Régiment d’Artillerie

Lors de la mobilisation de septembre 1939, il est incorporé comme brigadier dans la DCA. Maréchal des logis-chef, il est blessé à la jambe lors des combats et fait prisonnier le 17 juin 1940 dans le Jura. Il parvient à s’échapper et regagne Paris à pied au début du mois de juillet 1940.

Boris Vildé, grand humaniste, n’avait aucune attache politique.

La défaite de la France, sa nouvelle patrie, fut un véritable déchirement pour lui.

Décidé à « faire quelque chose contre l’occupant », il établit alors son quartier général dans les locaux mêmes du Musée de l’Homme. Secondé par Yvonne Oddon, bibliothécaire du Musée et par Anatole Lewitsky, son collègue ethnologue, il lance les bases, dès l’été 1940, d’une des toutes premières organisations de résistance de la zone occupée. Autour de ce noyau initial créé au Palais de Chaillot, Vildé multiplie très tôt les prospections et entre en relation avec d’autres cellules qui fleurissent un peu partout au même moment à Paris et ailleurs. Son activité principale a été de regrouper et de fédérer des initiatives distinctes. C’est ainsi qu’il entre en contact, dès l’automne 1940, avec le professeur d’histoire Robert Fawtier qui mettra bientôt sur pied un groupe de renseignements, avec les « Français Libres de France » animé par le quatuor Jean Cassou-Claude Aveline-Marcel Abraham-Agnès Humbert qui s’occupent de contre-propagande, avec les filières d’évasions mises en place par Sylvette Leleu à Béthune et Lucie Boutillier du Rétail à Paris, avec le cercle d’avocats parisiens groupé autour d’André Weil-Curiel et de Léon-Maurice Nordmann, avec un groupe alsacien formé par Pierre Walter.

 Naissance du bulletin: Resistance

Un « secteur Vildé » se dessine donc, actif dans les domaines variés de la propagande, du renseignement et de l’évasion des prisonniers de guerre.

Cherchant vite à spécialiser les groupes, il confie à l’équipe Cassou la mission de fabriquer et de diffuser un véritable journal clandestin.

Le premier numéro de Résistance (Organe du Comité national de Salut Public) paraît le 15 décembre 1940.

Tiré d’abord sur la vieille ronéo du Musée de l’Homme, il figure parmi les tous premiers titres de la presse clandestine en zone occupée. Le second numéro est édité le 31 décembre. Cinq numéros furent publiés, le dernier sous la direction de Pierre Brossolette.

 

 

Hiver 1940-1941 des contacts se tissent entre ceux du Musée de l’Homme et d’autres « secteurs » en formation.

Vildé entre en relation avec les colonels en retraite Dutheil de la Rochère et Hauet, tous deux septuagénaires, et avec Germaine Tillion, jeune ethnologue du Musée de l’Homme, tout juste rentrée de mission en Algérie, qui ont également structuré des groupes autour d’eux.

Des échanges de renseignements ont lieu entre ces différents secteurs, échanges connus des chefs seulement.

Le projet de Boris Vildé ne se limite pas à la zone occupée.

Son ambition: mettre en place un vaste mouvement dont les ramifications s’étendraient à l’ensemble du territoire métropolitain afin d’unifier les forces de la Résistance intérieure.

Il effectue un long périple en zone sud à la fin de l’hiver 1941.

Toulouse, Marseille, Lyon et Clermont-Ferrand, il s’informe, prospecte, cherche des relais et parvient parfois à recruter (c’est le cas à Toulouse en particulier).

Sa précocité et son activisme rendent la « nébuleuse » du Musée de l’Homme particulièrement vulnérable et la répression ne tarde pas à toucher ces organisations pionnières.

Les premières arrestations commencent dès le mois de janvier 1941.

Elles sont dues à l’action d’Albert Gaveau, dont Vildé a fait un de ses agents de liaison et homme de confiance, mais qui se révèle être, en réalité, un redoutable agent double infiltré par le SD allemand.

Lorsqu’il apprend, alors qu’il se trouve encore en zone Sud, les interpellations d’Anatole Lewitsky et d’Yvonne Oddon (10 février 1941), son premier réflexe, contre toute prudence, est d’accourir à Paris.

Repéré, vendu par Gaveau qui poursuit inexorablement sa besogne, il est arrêté à son tour le 26 mars 1941 place Pigalle à Paris et incarcéré d’abord à la prison de la Santé puis à Fresnes à partir du 16 juin 1941.

Mis au secret dans un premier temps, ses conditions de détention s’améliorent à partir de septembre 1941, date à laquelle il peut recevoir des colis, lire, travailler et écrire. Il commence alors la rédaction de son « Journal » et de ses « Lettres de prison», tout en perfectionnant sa connaissance de la langue japonaise.

A travers ses méditations métaphysiques, on perçoit nettement le détachement progressif de la vie qui s’opère et l’acceptation de la mort qui l’attend.

En janvier 1942 s’ouvre enfin à Fresnes le procès de « l’affaire du Musée de l’Homme » devant un Tribunal Militaire allemand présidé par Ernst Roskothen. Boris Vildé est au premier rang des dix-huit accusés, désigné comme le chef de l’activité antiallemande. L’accusation porte sur «la propagation de nouvelles au service des ennemis du Reich, par la diffusion du journal Résistance et transmission de renseignements militaires et espionnage ». Au cours du procès, Boris Vildé surprend le tribunal en retournant l’accusation contre ses juges dans une déclaration faite en langue allemande.

Évoquant Résistance, le tribunal avance que « cette revue est d’autant plus dangereuse qu’elle est bien rédigée et ne contient pas les mensonges habituels et grossiers qu’on lit dans les tracts antiallemands, les faits sont réunis et méthodiquement présentés, c’est précisément dans son caractère sérieux et méthodique que réside son danger pour l’Allemagne. Le tribunal considère donc que les dirigeants de cette revue se sont rendus coupables d’actes en faveur de l’ennemi et doivent être condamnés à mort ».

A ses juges allemands qui lui reprochent d’avoir lutté contre l’occupant alors qu’il n’est même pas français, Boris Vildé rétorque que « tout homme a deux patries, la sienne et la France« . Loin de chercher à minimiser son rôle, il endosse au contraire toutes les responsabilités et tente de décharger les autres inculpés.

Le 17 février 1942, sept hommes, jugés comme les plus dangereux, convaincus « d’intelligence avec l’ennemi », sont sans surprise condamnés à mort. Trois femmes sont condamnées aux travaux forcés en Allemagne. Les autres personnes sont condamnées à des peines de prison et deux personnes acquittées faute de preuves.

 

Les demandes de grâce, signées des plus hautes autorités scientifiques françaises, restent sans effet. Les sept résistants sont exécutés au Mont-Valérien le 23 février 1942 par une froide fin d’après-midi : Boris Vildé, Anatole Lewitsky, Léon-Maurice Nordmann, Georges Ithier, Jules Andrieu, René Sénéchal, Pierre Walter. Boris Vildé, comme plusieurs de ses camarades, refuse d’avoir les yeux bandés, un ultime défi au peloton d’exécution.

Les sépultures de ces résistants de la première heure se trouvent dans le cimetière d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), à proximité des sépultures des membres du groupe Manouchian.

Mention « Mort pour la France ».

Médaillé de la Résistance à titre posthume et titulaire de la Croix de Guerre.

 

La première commémoration officielle de l’assassinat de Boris Vildé et d’Anatole Lewitsky a lieu à Ivry-sur-Seine en février 1945. Le général de Gaulle s’y est fait représenter.

Le 8 juillet 2008, à l’occasion du centenaire de la naissance de Boris Vildé, les collaborateurs du Musée de l’Homme ont organisé une rencontre commémorative sur les tombes de ces martyrs au cimetière d’Ivry.

Le nom de Boris Vildé est inscrit sur le Monument aux morts de Fontenay-aux-Roses, ville où il a vécu avec son épouse Irène (décédée en 1987 et inhumée au cimetière de Fontenay-aux-Roses, 18ème division, aux côtés de ses parents et de sa sœur).

Pour faire perdurer son souvenir, depuis le 14 novembre 1944 une rue porte son nom à Fontenay-aux-Roses.

Pour honorer sa mémoire, un Musé Boris Vildé est ouvert dans le village de Yastrebino dans la région de Leningrad en Russie, là où a vécu la famille Vildé.

Dernière lettre de Boris Vildé à son épouse

Prison de Fresnes (Seine) – 23 février 1942

Pardonnez-moi de vous avoir trompée. Quand je suis redescendu pour vous embrasser encore une fois, je savais déjà que c’était pour aujourd’hui. Pour dire la vérité, je suis fier de mon mensonge, vous avez pu constater que je ne tremblais pas et que je souriais comme d’habitude. Ainsi, j’entre dans la mort en souriant, comme dans une nouvelle aventure, avec quelques regrets, mais sans remords, ni peur.

À vrai dire, je suis déjà tellement engagé sur le chemin de la mort que le retour à la vie de toute façon trop difficile, sinon impossible. Ma chérie, pensez à moi comme à un vivant, non comme à un mort. Je suis sans crainte pour vous, un jour viendra où vous n’aurez plus besoin de moi, ni de mes lettres, ni de ma présence. Ce jour-là, vous m’aurez rejoint dans l’éternité, dans le vrai amour. Jusqu’à ce jour, ma présence spirituelle, la seule vraie, vous accompagnera partout.

Vous savez combien j’aime vos parents, qui sont devenus mes parents. C’est à travers des Français comme eux que j’ai appris à connaître et à aimer la France, ma France. Que ma fin soit pour eux plutôt un orgueil qu’un chagrin. J’aime beaucoup Éveline et je suis sûr qu’elle saura vivre et travailler pour une France nouvelle.

Je pense fraternellement à toute la famille Malin.

Tâchez d’adoucir la nouvelle de ma mort à ma mère et à ma sœur. J’ai pensé souvent à elles et à mon enfance.

Dites à tous les amis mes remerciements et mon affection.

Il ne faut pas que ma mort soit un prétexte à une haine contre l’Allemagne. J’avais agi pour la France, mais non contre les Allemands. Ils font leur devoir comme nous avons fait le nôtre. Qu’on rende justice à notre souvenir après la guerre, cela suffit. D’ailleurs nos camarades du musée de l’Homme ne nous oublieront pas.

Ma chérie, je revois votre visage souriant. Tâchez de sourire en recevant cette lettre comme je souris moi-même en l’écrivant. (Je viens de me regarder dans la glace, j’y ai trouvé mon visage ordinaire.) Il me vient à l’esprit le quatrain que j’ai composé il y a quelques semaines

Comme toujours impassible.

Et courageux inutilement.

Je servirai de cible

Aux douze fusils allemands.

En vérité, j’ai peu de mérite à être courageux. La mort est pour moi la réalisation du grand amour, l’entrée dans la vraie réalité. Sur la terre vous en représentiez pour moi une autre possibilité. Soyez-en fière.

Gardez en dernier souvenir mon alliance [quelques mots censurés].

II est beau de mourir complètement sain et lucide, en possession de toutes ses facultés spirituelles, assurément c’est une mort à ma mesure, qui vaut mieux que de tomber à l’improviste sur un champ de bataille ou de partir lentement rongé par la maladie.

Je crois que c’est tout ce que j’avais à dire. D’ailleurs, bientôt il est temps. J’ai entrevu quelques-uns de mes camarades. Ils sont bien. Cela me fait plaisir. [Quelques mots censurés.] Une immense tendresse monte vers vous du fond de mon âme. Ne regrettons pas le pauvre bonheur. C’est si peu de chose auprès de notre joie. Comme tout est clair. L’éternel soleil de l’amour monte de l’abîme de la mort. Je suis prêt, J’y vais.

Je vous quitte pour vous retrouver dans l’éternité.

Je bénis la vie qui m’a comblé de ces présents.

Votre Boris.

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

+33 664362856

contact@le-souvenir-francais-fontenay-aux-roses.fr

Pour envoyez votre message: Nom-Adresse Email-Message

6 + 10 =

Forum des Associations 3 septembre 2023

Jean LAVAUD (1913-1944)

Jean Lavaud est né le 30 avril 1913 à Paris 13ème. Résistant des Forces Françaises de l’Intérieur, il est mortellement blessé à Paris le 25 août 1944.

 

FNACA (Fédération Française des Anciens Combattants d’Algérie-Maroc-Tunisie): Comité de Fontenay-aux-Roses.

Souvenir Français: Comité de Fontenay-aux-Roses.

UNC (Union des Anciens Combattants): Comité de Fontenay-aux-Roses.

 

 

Fontenay-aux-Roses le 3 septembre 2023 à l’initiative de la Mairie nous avons eu le plaisir, nous le Comité du Souvenir Français de participer au forum des associations au gymnase du Parc.

Ce forum est l’occasion pour vous, Fontenaisiens et nous, associations patriotiques liées au devoir de mémoire, de nous rencontrer dans un moment propice, simple et chaleureux.

Et cela a été le cas!

Vous avez été nombreux à nous témoigner votre intérêt et en particulier sur l’exposition des  noms des rues de notre ville qui  témoignent du courage de nos concitoyens,

Nous avons exposé plusieurs photos et vous avez réagi très favorablement en montrant un véritable intérêt à ces documents exposés.

Quel encouragement pour nous!

Le dévouement de nos bénévoles est récompensé!

Visitez notre site il contient une importante documentation sur ce sujet et il offre la possibilité à chacun d’entre vous d’intervenir et de compléter nos informations.

Parlez-en autour de vous, aidez-nous. Vous trouverez sur ce site toutes les informations pour nous rejoindre, adhérer, faire un don.

Pour mémoire le Souvenir français est une association reconnue d’utilité publique et vous bénéficiez , à ce titre, d’un avoir fiscal de 66%.

Merci à vous et à très bientôt.

 

 

 

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

+33 664362856

contact@le-souvenir-francais-fontenay-aux-roses.fr

Pour envoyez votre message: Nom-Adresse Email-Message

11 + 4 =

Juillet – Aout – Septembre 1870

Video : https://youtu.be/EzVDUNom8XE   

Une guerre oubliée, une défaite, la chute du Second Empire

la Proclamation de la IIIé République en quelques mois !

La France et la Prusse face à la guerre de 1870 :

  1. Le point de vue français :

Juillet 1870 : La France était alors sous le règne de Napoléon III, qui cherchait à renforcer le prestige de son empire en affrontant la Prusse, une puissance montante en Europe. Les tensions entre les deux nations étaient palpables et les esprits étaient emplis d’un sentiment de patriotisme fervent. Les Français étaient convaincus de leur supériorité militaire et étaient prêts à défendre leur honneur national.

Août 1870 : Cependant, la situation prit un tournant dramatique lorsque les armées françaises subirent une série de défaites cuisantes face aux forces prussiennes bien entraînées. Les Français furent choqués et désemparés par ces revers inattendus. Leur confiance fut ébranlée et l’esprit de résistance s’affaiblit progressivement.

Septembre 1870 : En septembre, la situation devint encore plus critique pour la France. Les forces prussiennes assiégèrent Paris (début 19 septembre 1870), plongeant la ville dans une atmosphère de siège et de privations. La population française souffrait de la faim et du manque de provisions, tandis que l’armée prussienne resserrait son étau autour de la capitale. Les Français étaient confrontés à la réalité d’une défaite imminente et à l’humiliation d’une occupation étrangère.

  1. Le point de vue prussien :

Juillet 1870 : Du côté prussien, la tension grandissante avec la France était perçue comme une opportunité d’affirmer leur suprématie et de consolider leur position en Europe. Le chancelier Otto von Bismarck était déterminé à unifier les États allemands sous l’égide prussienne, et un conflit avec la France semblait être le moyen idéal pour y parvenir.

Août 1870 : Les succès militaires prussiens au mois d’août renforcèrent la confiance des dirigeants prussiens. Les batailles de Spicheren, de Mars-la-Tour et de Gravelotte furent des victoires éclatantes qui propulsèrent l’armée prussienne sur la voie de la victoire. Les Prussiens considéraient ces triomphes comme la preuve de leur supériorité tactique et de leur efficacité militaire.

Septembre 1870 : Le siège de Paris en septembre fut un moment décisif pour la Prusse. Les dirigeants prussiens étaient convaincus que la capture de la capitale française amènerait rapidement la France à la capitulation. Ils étaient déterminés à exploiter cette opportunité pour obtenir des concessions territoriales et renforcer leur position en Europe.

Le siège de Paris fut long et difficile. Les Prussiens firent face à une résistance farouche de la part des Parisiens, qui étaient prêts à tout pour défendre leur ville. Les bombardements incessants, les pénuries de nourriture et les conditions sanitaires déplorables affaiblirent la population parisienne, mais ne brisèrent pas sa volonté de résister.

Le point de vue prussien sur la situation était teinté d’une certaine admiration pour la résilience des Parisiens, mais ils étaient convaincus de leur propre supériorité militaire et de leur droit à la victoire. Pour eux, la guerre de 1870 était une étape nécessaire vers l’unification de l’Allemagne et la consolidation de la puissance prussienne en Europe.

Du point de vue prussien, la guerre était perçue comme une opportunité de renforcer leur position en Europe et de réaliser l’unification de l’Allemagne sous leur leadership. Les succès militaires et la capture de Paris renforcèrent leur confiance en leur puissance et en leur vision de l’avenir.

III. Les conséquences :

La guerre de 1870 marqua un tournant majeur dans l’histoire des deux nations, avec des conséquences durables sur la géopolitique européenne. Elle fut un catalyseur pour l’émergence de l’Allemagne en tant que puissance dominante et pour le déclin de l’Empire français.

Vous trouverez ci-après de nombreux liens qui relatent chronologiquement la suite d’événement qui ont conduit à ce désastre.

Bonne lecture

Royaume de Prusse

Forces en présence Juillet-Aout-Septembre :

210 bataillons d’infanterie
133 escadrons de cavalerie
732 canons
———
188 332 hommes

Force Totale engagée sur le conflit: 

462 000 fantassins3
56 000 cavaliers3
1 400 000 hommes mobilisés

Empire Français

Forces en présence Juillet-Aout-Septembre :

183 bataillons d’infanterie
104 escadrons de cavalerie
520 canons
———
112 800 hommes

Force Totale engagée sur le conflit: 

230 000 fantassins2
25 000 cavaliers2
1 600 000 hommes mobilisés

Royaume de Prusse

Pertes :

Sur la période de juillet à septembre

5 237 tués
14 430 blessés
493 disparus
———
20 160 tués, blessés ou disparus

Total à la fin du conflit

51 000 morts4

Empire Français et IIIème République

Pertes :

Sur la période de juillet à septembre

1 146 tués
6 709 blessés
4 420 disparus
———
12 275 tués, blessés ou disparu

Total à la fin du conflit

139 000 morts / 474 414 prisonniers

 

2023 Commémoration de l’Appel du 18 juin

Patrice Rampin reçoit sa distinction pour sa fidélité  comme Porte-drapeau de l’UNC. Moment de forte émotion.

Les porte-drapeaux 

FNACA (Fédération Française des Anciens Combattants d’Algérie-Maroc-Tunisie): Comité de Fontenay-aux-Roses.

Souvenir Français: Comité de Fontenay-aux-Roses.

UNC (Union des Anciens Combattants): Comité de Fontenay-aux-Roses.

La Médaille Militaire: Comité de Fontenay-aux-Roses

 

Discours du Président du Comité du Souvenir Français de Fontenay-aux-Roses

  • Le 18 juin 1940, le général de Gaulle lance un appel historique à la résistance à l’occupation allemande de la France.
    Cet appel, qui vous a été lu il y a quelques minutes, est devenu un symbole de l’honneur retrouvé de la France et de sa détermination à défendre ses valeurs fondamentales, malgré les circonstances difficiles.
    L’appel du 18 juin rappelle aux Français l’importance de protéger les fondements de la culture et de l’identité françaises.
    Il souligne que même dans les heures les plus sombres de l’histoire, nous devons rester fidèles à nos traditions et à nos croyances fortes, car elles nous permettent de rester forts, unis et pleins d’espoir pour l’avenir. L’appel signale l’importance de défendre la liberté y compris dans le contexte actuel. L’Appel nous demande d’être plus que des témoins et nous montre la responsabilité urgente de rejeter les nombreuses idéologies extrémistes qui sapent les principes républicains de liberté, d’égalité et de fraternité. L’Appel nous enseigne que nous avons la responsabilité de rejeter et, si nécessaire, de combattre ces idéologies qui cherchent à imposer leurs vues par la violence et la terreur, et de réprimer toute forme d’expression incompatible avec leurs convictions. Mes chers amis, la liberté est un concept complexe et fondamental qui a été au coeur de nombreuses révolutions et luttes pour l’émancipation et la justice sociale. C’est souvent associé à l’idée de pouvoir faire ce que l’on veut sans être freiné par des contraintes extérieures, mais c’est bien plus que cela. La liberté est avant tout une valeur qui permet à chacun de se réaliser pleinement en tant qu’être humain. C’est le fondement de la dignité humaine et de la capacité de choisir sa propre vie. C’est une valeur qui garantit la possibilité de développer son potentiel, de choisir ses convictions et de s’exprimer librement. Cependant, cette liberté doit être équilibrée avec la responsabilité et le respect des droits d’autrui. La liberté ne doit pas être utilisée pour opprimer ou exploiter les autres, mais doit permettre à chacun de vivre une vie dans la dignité et la paix. Dans notre société démocratique, la liberté d’expression est l’un des piliers de la démocratie. La liberté de pensée et d’expression permet de remettre en question les opinions établies, de critiquer les dirigeants et de défendre les intérêts des minorités. Sans cette liberté, la démocratie ne peut pas fonctionner car elle est vulnérable aux abus de pouvoir et à l’oppression.
    Nous devons donc défendre ces libertés fondamentales en toutes circonstances, même face aux idéologies extrémistes et violentes.
    N’oublions jamais que notre premier devoir est de défendre la liberté d’expression fondamentale, sans laquelle il ne peut y avoir de démocratie et aucun progrès ne peut être réalisé.
    L’appel du 18 juin a inspiré des générations de Français à s’engager pour défendre leur pays et ses valeurs même dans les moments les plus difficiles.
    Il nous rappelle que la force de la France réside dans la force de son peuple et dans sa capacité à relever les défis avec courage et détermination.
    L’appel du 18 juin reste un appel à l’action pour tous les Français.
    L’appel du 18 juin nous dit que nous devons être fiers de notre patrimoine culturel et de notre identité tout en restant ouverts sur l’Europe et sur le monde.
    Nous devons toujours et plus que jamais défendre la liberté d’expression. C’est fondamental. Ceci nous permet d’être libres et égaux en dignité et en droits.

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

+33 664362856

contact@le-souvenir-francais-fontenay-aux-roses.fr

Pour envoyez votre message: Nom-Adresse Email-Message

1 + 10 =

Raymond CROLAND (1913-1945)

Raymond CROLAND (1913-1945)

Le Fontenaisien Raymond Croland est co-fondateur du réseau de résistance Vélite. Arrêté par la Gestapo, il est déporté en Allemagne au camp de Buchenwald, puis dans celui de Ellrich où il décède le 8 avril 1945.

Raymond Eugène Croland est né le 17 mai 1913 à Paris 15ème. Il est mort en déportation en Allemagne le 8 avril 1945.

Ancien élève de l’École normale supérieure (promotion 1933), agrégé de sciences naturelles (1937), agrégé-préparateur de zoologie (1938-1944), Raymond Croland s’engage dès octobre 1940 dans la Résistance en montant avec ses collègues le chimiste Pierre Piganiol et Albert Mercier, un réseau de renseignements.

Ils recherchent les renseignements dans tous les domaines susceptibles d’intéresser Londres sur la situation française et son évolution. Ils appellent leur réseau Vélite, les anglais par la suite lui donneront le nom de Thermopyles. En liaison avec André François, Lise et Annette Blosser, ils réussissent à cerner le potentiel allemand. Vélite recrute des agents à plein temps, se développe, l’importance des renseignements recueillis demande un tri : Charles Corbier  et sa femme Anne se chargent du travail. Les liaisons radio se développent, Vélite est rattaché à la centrale de transmission Prométhée qui deviendra par la suite Praxitèle. Son chef Guy Duboÿs sera déporté et remplacé par Jean Guyot alias « Périclès ».

Commandant des Forces françaises combattantes (alias : Chandos), Raymond Croland est arrêté par la Gestapo au deuxième étage de l’École normale supérieure, rue Lhomond, le 14 février 1944. Torturé, il est déporté en Allemagne le 15 août 1944 au camp de Buchenwald, puis dans celui de Ellrich où il décède.

Son nom est inscrit sur le Monument aux morts de Fontenay-aux-Roses.

Pour faire perdurer le souvenir de ce résistant mort en déportation, une avenue porte son nom à Fontenay-aux-Roses.

Sources :

 

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

+33 664362856

contact@le-souvenir-francais-fontenay-aux-roses.fr

Pour envoyez votre message: Nom-Adresse Email-Message

5 + 15 =

Laure DIEBOLD-MUTSCHLER (1915-1965)

Laure DIEBOLD-MUTSCHLER (1915-1965)

  • Laure Diebold, décédée le 17 octobre 1965, est une résistante française. Secrétaire de Jean Moulin, elle fut faite compagnon de la Libération alors qu’elle était portée disparue en Allemagne.

    Laure Diebold, née Laurentine Mutschler le 10 janvier 1915 à Erstein (Bas-Rhin) au sein d’une famille alsacienne ; son père est ébéniste et sa mère restauratrice. Elle naît allemande, l’Alsace étant alors occupée par le Reich mais sa famille est restée très patriote à l’égard de la France. Tous s’installent en 1920 à Sainte-Marie-aux-Mines. Laure obtient un diplôme de sténo-dactylo et se fiance dans les années 1930 avec Eugène Diebold, secrétaire de la mairie de la commune. Elle est catholique, il est protestant. À la fin de ses études, elle entre comme secrétaire sténo-dactylographe bilingue français-allemand aux Établissements Baumgartner à Sainte-Marie-aux-Mines où elle réside depuis 1920. Lors de la « drôle de guerre » (septembre 1939 – mai 1940), elle est secrétaire d’un industriel de Saint-Dié (Vosges).

    Après l’invasion allemande, fin juillet 1940, elle reste en Alsace annexée. Elle rejoint une filière de passeurs vers la « Zone libre ». Très souvent, elle héberge des prisonniers de guerre évadés au domicile paternel, 46 rue Jean-Jaurès à Sainte-Marie-aux-Mines, ainsi que chez son fiancé. Dès 1940, elle s’associe au cercle de résistants du docteur Bareiss, rattaché à l’Armée des Volontaires. Repérée, elle doit quitter l’Alsace. La veille de Noël 1941, elle fuit à Lyon, dans la zone libre, cachée dans une locomotive. Elle y retrouve son fiancé, Eugène Diebold, prisonnier évadé, qui la fait embaucher comme secrétaire au service des réfugiés d’Alsace-Lorraine.

    Jeune mariée, elle entre à partir de mai 1942 au réseau de renseignements « Mithridate », où, en qualité d’agent de liaison et d’évasion, catégorie P1, elle recueille des informations qu’elle code et fait passer sous forme de courrier à Londres

 

Laure Diebold est arrêtée une première fois le 18 juillet 1942 par la police judiciaire deux jours avant son mari ; n’ayant rien dit, ils sont relâchés le 24 juillet faute de preuves. Elle se réfugie à Aix-les-Bains, passe dans la clandestinité la plus totale et devient « Mona ».

A la mi-août 1942, elle rencontre Daniel Cordier, secrétaire de Jean Moulin, par l’intermédiaire de Madame Moret qui travaille comme elle au service des réfugiés d’Alsace-Lorraine. Engagée aux Forces françaises libres, immatriculée au Bureau central de renseignements et d’action (BCRA) sous le nom de « Mado » (agent n° 9382), elle est affectée aux services de Jean Moulin, représentant du général de Gaulle et délégué du Comité national français, en qualité d’agent P.2 avec le grade de lieutenant.

Le 8 décembre 1942, elle rencontre Jean Moulin, alias Rex, pour la seule et unique fois, tapant pour lui à la machine un rapport urgent. Le secrétariat compte bientôt une quinzaine de personnes, dont Laure Diebold est « la pierre angulaire ».

Fin mars 1943, avec Daniel Cordier, Hugues Limonti, Georges Archimbaud, Francis Rapp, Jean-Louis Théobald et Suzanne Olivier, elle se rend à Paris afin de préparer l’implantation de la délégation en zone occupée. Travaillant dans des bureaux situés rue Vavin puis rue de la Pompe, elle réside alors à Fontenay-aux-Roses chez son frère aîné René Mutschler, qui habitait 15 rue de Bagneux (actuelle rue Max Dormoy), afin de poursuivre ses missions de codage et de décodage de courriers. Elle tape notamment l’annonce de la première réunion du Conseil national de la Résistance. À la suite de l’arrestation de Jean Moulin, elle poursuit son travail de secrétariat à la délégation, travaillant aux côtés de Claude Bouchinet-Serreules, puis de Georges Bidault Après la guerre, ses services seront validés par les Forces françaises libres, en qualité d’agent « P 2 », assimilé au grade de lieutenant.

À la suite de la perquisition des Allemands au siège de la Délégation générale à Paris, représentée par Claude Bouchinet-Serreulles et Jacques Bingen, et au démantèlement de nombreux réseaux parisiens consécutifs à « l’affaire de la rue de la Pompe », avec l’arrestation de Pierre puis celle de Jacqueline Pery d’Alincourt, Laure Diebold est arrêtée le 24 septembre 1943, en compagnie de son mari, et détenue à la prison de Fresnes. Elle réussit à convaincre la Gestapo qu’elle n’a fait que servir de boîte aux lettres et échappe ainsi à la torture, au contraire de son mari, qui pourtant ne sait rien. Le 17 janvier 1944, elle est déportée à la prison de Sarrebruck. Du 28 janvier au 13 juin 1944, elle est en prison à Strasbourg, puis au camp de sûreté de Vorbruck-Schirmeck. Elle est ensuite transférée à la prison de Gaggenau, revient au camp de Schirmeck, est envoyée à la prison de Mulhouse, puis dans une prison berlinoise. Déportée à Ravensbrück, elle est ensuite transférée près d’Altenbourg, au Kommando de Meuselwitz, satellite de Buchenwald, puis, le 6 octobre 1944, au Kommando de Leipzig-Taucha, autre satellite de Buchenwald. Eugène, Hugues Limonti et Suzanne Olivier sont eux aussi déportés. Le 20 novembre, elle est faite compagnon de la Libération sur proposition du colonel Passy ; elle est l’une des six femmes à obtenir cette distinction. Gravement malade (typhus, angine diphtérique), mourante, elle échappe à la mort grâce à l’intervention d’un médecin tchèque du laboratoire du camp. Il escamote sa fiche à deux reprises et lui évite l’envoi au crématoire.

Libérée en avril 1945 par les Américains, très affaiblie, elle arrive à Paris le 16 mai 1945 et, conduite à l’Hôtel « Lutetia », elle a le bonheur d’y retrouver son mari, également de retour de déportation et lui aussi mal en point. Elle vit alors dans le dénuement, habitant une dépendance de la maison de son frère René.

Le 18 juillet 1946, le général Paul Legentilhomme la décore de la croix de la Libération dans la cour des Invalides.

Après-guerre, Laure Diebold est d’abord employée à la Direction générale des études et recherches (DGER), successeur du BCRA. Elle aurait aussi travaillé pour le secrétariat de la présidence du Conseil, bien qu’aucune archive ne le confirme. En 1947, elle accompagne à Moscou son ancien chef devenu ministre des Affaires étrangères, Georges Bidault, pour assister à une conférence sur la paix. En 1950, elle part à Étueffont-Bas (Territoire de Belfort), où elle travaille avec son mari dans une usine de tissage. En 1957, elle entre comme secrétaire dans une entreprise lyonnaise, Rhodiacéta, où elle devient secrétaire et bibliothécaire. En 1964, à l’occasion de la translation au Panthéon des cendres de Jean Moulin, elle retrouve durant une nuit précédant l’évènement, sur la place déserte et glaciale entourant l’édifice, une partie de son ancienne équipe (Daniel Cordier, Hugues Limonti et Suzanne Olivier), dont les membres s’étaient éloignés après la guerre.

Décédée à Lyon le 17 octobre 1965, à 50 ans, conséquence des mauvais traitements qu’elle a subis en déportation. Déclarée « Mort pour la France », elle est enterrée selon son désir dans le modeste cimetière de Sainte-Marie-aux-Mines le 21 octobre, où elle avait passé son enfance et connu son mari. Elle avait exigé une cérémonie simple. Sur sa tombe est indiqué « mort pour la France », du fait des souffrances physiques endurées par la déportation, ainsi qu’une mention de son statut de compagnon de la Libération. Un hommage militaire lui est rendu en la cathédrale Saint-Jean de Lyon. Son mari, décédé en 1977, est enterré avec elle, dans le carré protestant.

 

Discrète, ce qui lui fut utile durant la guerre, elle laisse peu de traces. Oubliée durant des décennies en dehors de l’Alsace, n’apparaissant qu’en marge de certains ouvrages consacrés à Jean Moulin, elle « renaît » sous la plume d’Anne-Marie Wimmer qui, après des recherches dans les archives, publie en 2011 le livre « Code : Mado : Mais qui donc est Laure Diebold-Mutschler ? ». Chef du service archives et patrimoine du val d’Argent, David Bouvier estime que cette amnésie est due d’une part au fait qu’il s’agissait d’une femme, le rôle des femmes dans la Résistance ayant été minimisé, d’autre part au fait qu’elle était Alsacienne, le souvenir des « malgré-nous » ayant terni l’image de la région. Pour sa part, Anne-Marie Wimmer considère que Daniel Cordier n’a pas suffisamment mentionné son rôle dans ses mémoires, qui font autorité sur l’histoire de la Résistance ; les archives révèlent toutefois que ce dernier s’est longtemps préoccupé du sort de Laure Diebold après la guerre, la faisant par exemple embaucher à la DGER. Ne faisant partie d’aucun mouvement politique, elle s’est enfin trouvée exclue des commémorations partisanes, chaque camp promouvant ses propres martyrs ; sa modestie a également nui à ce qu’elle reçoive plus d’hommages.

Laure Diebold est titulaire de plusieurs décorations :

  • Compagnon de la Libération (1944)
  • Chevalier de la Légion d’Honneur (1957)
  • Croix de Guerre (1939-1945)
  • Médaille commémorative des services volontaires de la France Libre

Un timbre postal à son effigie d’une valeur faciale de 0,68 € paraît le 19 octobre 2015.

Sources :

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

+33 664362856

contact@le-souvenir-francais-fontenay-aux-roses.fr

Pour envoyez votre message: Nom-Adresse Email-Message

15 + 14 =

Jean-Noël PELNARD (1923-1944)

Jean-Noël PELNARD (1923-1944)

Jean-Noël Pelnard est né le 1er mars 1923 à Paris 6ème. Etudiant, résistant (alias : Noël), Lieutenant des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) il est mort au combat le 12 août 1944 à Bellevue-La-Montagne en Haute-Loire.

Jean-Noël Pelnard est le fils de Louis Pelnard, ingénieur polytechnicien et de Camille Considére. En 1944, la famille était officiellement domiciliée 5 rue des Roses à Fontenay-Aux Roses (Hauts-de-Seine) mais habitait en fait chez un cousin à Allègre (Haute-Loire), où son père avait déplacé son bureau d’études de Paris.

Après de brillantes études à Paris, Jean-Noël Pelnard avait rejoint la zone libre à Lyon où il s’inscrit en faculté en vue de préparer Polytechnique (comme son père). Jean-Noël était célibataire. Déjà, il fait de la Résistance. Il dut quitter précipitamment Lyon au retour d’une mission, après les arrestations de Caluire le 21 juin 1943. Quelques brèves confidences ont laissé percevoir que la police allemande avait trouvé son nom sur une liste, il était « grillé ». Il rejoignit la Haute-Loire qu’il connaissait bien.

Il rejoignit la résistance au sein de l’Armée Secrète (AS). Il prit le maquis, d’abord dans les forêts d’Allègre, puis dans la région de Lavoûte-sur-Loire au lieudit La Roche, et enfin dans les bois de Saint-Geneys près Saint Paulien. Sportif, maîtrisant parfaitement la topographie, ayant été plusieurs années chef scout dans la Seine, il prit rapidement de l’ascendant sur son groupe qui lui donne le commandement, son groupe devenant le « groupe Noël, » son nom de guerre. Il fut nommé lieutenant.

Début août 1944, les maquis de l’Armée secrète et les FTP du camp Wodli concentrèrent leurs efforts autour du Puy (aujourd’hui Le Puy-en Velay en Haute-Loire,) et d’Yssingeaux (Haute-Loire). La garnison allemande du Puy était encerclée et se préparait à gagner Saint-Étienne (Loire) pour rejoindre Lyon (Rhône). Les sabotages et les escarmouches se multiplièrent pour la contraindre à l’immobilisme et à la reddition. Le 12 août, le groupe Noël qui avait pour mission de faire sauter le pont de Chomelix (Haute-Loire), se heurta violemment à un détachement de la Wehrmacht près de Bellevue-La-Montagne. Le groupe d’hommes avait dévalé un talus des bois de Themeys surplombant la route nationale 106 espérant accueillir un second groupe apportant les explosifs mais il s’agissait en fait d’un camion allemand. Les soldats allemands ouvrirent immédiatement le feu. Jean-Noël Pelnard fut blessé à la jambe, il parvint à rejoindre l’orée du bois où il fut encerclé et achevé d’une balle dans la tempe. Son camarade, Étienne Pradon subit le même sort. Seul, leur troisième compagnon parvint à s’enfuir. Quelques minutes plus tard, les Allemands prirent sous le feu de leurs mitrailleuses un camion venant de la route de Vorey où avaient pris place une douzaine de combattants FFI, sans doute ceux attendus par le groupe Noël. Les hommes parviennent à sauter du camion et s’enfuir mais Candido Martinez, un des Espagnols du bataillon de Vaux est blessé puis achevé. Les allemands se retirèrent en direction du Puy. Trahison ou carence d’informations sur les positions de l’ennemi ? L’interrogation demeure quant à la présence d’une patrouille allemande à cet instant précis du rendez-vous.

Jean-Noël Pelnard est « Mort pour la France », jugement rendu par le Tribunal Civil du Puy-en Velay (Haute Loire) le 11 août 1945. Ses parents obtinrent l’insigne spécial pour les mères et pères, veuves et veufs des MPF.

Dans le Mémorial rédigé par Fernand Boyer, il est dénommé Jean Pelnard-Considére.

Son nom est inscrit sur le Monument aux morts de Fontenay-aux-Roses, ainsi que sur la stèle commémorative de Bellevue-La-Montagne.

Pour faire perdurer le souvenir de ce résistant mort au combat, une rue porte son nom à Fontenay-aux-Roses.

Sources :

     

    Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

    10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

    +33 664362856

    contact@le-souvenir-francais-fontenay-aux-roses.fr

    Pour envoyez votre message: Nom-Adresse Email-Message

    14 + 12 =

    Robert PIROT (1914-1944)

    Robert PIROT (1914-1944)

    Robert Pirot est mort au combat en Allemagne le 19 avril 1944. Il avait 30 ans.

    Robert Pirot est né le 26 juillet 1914 à La Châtre (Indre). Il s’est marié le 11 janvier 1938 à Paris 12ème avec Aimée Ollivier (1915-1977). Le couple vivait route de Neuvy à La Châtre (Indre).

    Alors qu’il exerce le métier de couvreur-zingueur, en 1940, l’année de naissance de son fils Guy, Robert Pirot est mobilisé. Il est affecté au 13ème Régiment d’Infanterie, régiment d’active qui a été renforcé suite à la mobilisation de septembre 1939, et qui est intégré à la 9ème Division d’Infanterie Motorisé.

    Mortellement blessé au combat, le Sergent Pirot décède le 19 avril 1944 à Kassel en Allemagne.

    Mention « Mort pour la France ».

    Il repose dans le carré militaire au cimetière de Fontenay-aux-Roses.

    Sources :

     

    Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

    10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

    +33 664362856

    contact@le-souvenir-francais-fontenay-aux-roses.fr

    Pour envoyez votre message: Nom-Adresse Email-Message

    1 + 6 =

    Pierre GLADIEUX (1937-1959)

    Pierre Claude Gladieux est né le 6 novembre 1937 à Paris 14ème. Grièvement blessé en Algérie, il décède à 22 ans des suites de ses blessures le 25 décembre 1959.

     

    Pierre Gladieux effectue son service militaire dans l’armée de l’Air, au sein de la Base Aérienne 148 « Hussein Dey » située près d’Alger en Algérie. Suite aux opérations de pacification opérées dans le pays à partir de 1954, la BA 148 est devenue un site opérationnel important de l’armée de l’Air, à vocations multiples : mission de transit entre la métropole et l’Algérie, mission technique, mission d’approvisionnement, mission administrative, et mission de maintien de l’ordre.

    Grièvement blessé (dans des circonstances non précisées), l’aviateur de 2ème classe Pierre Gladieux est rapatrié en France à l’hôpital militaire de Percy à Clamart (Hauts-de-Seine), où il meurt le 25 décembre 1959.

    Pierre Gladieux résidait à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

    Mention « Mort pour la France ».

    Décorations décernées à titre posthume :

    • Chevalier de la Légion d’Honneur
    • Médaille Militaire
    • Croix de la Valeur Militaire

    Son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

    Il est inhumé dans le caveau familial au cimetière de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

    Entre le 1er janvier 1952 et le 2 juillet 1962, 3 millions de soldats, appelés ou rappelés, ont combattu en Afrique du Nord. 300 000 sont revenus blessés ou malades. 30 000 sont morts.

    Sources :

    https://www.enpa-capmatifou.com/Enpa3/Aero/MILITAIRE/ArmeeAir%201945-1962%20(1).pdf

    Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

    10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

    +33 664362856

    contact@le-souvenir-francais-fontenay-aux-roses.fr

    Pour envoyez votre message: Nom-Adresse Email-Message

    1 + 13 =