Le Sergent René Breton est mort des suites de ses blessures au combat le 9 octobre 1918 à Sommepy-Tahure dans la Marne. Il avait 26 ans.
Fils de Albert Louis Breton et de Marie Eugénie Billard, René Léon Louis Breton est né le 11 avril 1892 à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).
Célibataire (fiancé à Lucie Rebiffé), il résidait 7 rue des Châtaigniers (recensement de 1911) et il exerçait le métier de pépiniériste chez son père.
Classe 1912, bureau de recrutement de la Seine (3ème bureau), matricule au recrutement 433, avec les mentions : « taille 1,65 m – cheveux et sourcils châtains, yeux marrons clairs, nez ordinaire, bouche moyenne, menton saillant, visage ovale – degré d’instruction 3 – sait faire du vélo – sait signer. »
44ème Régiment d’Infanterie
René Breton sert au sein du 44ème Régiment d’Infanterie avec le grade de Sergent. Du 7 au 13 août 1916, son régiment combat dans le bois de Hem lors de l’offensive de la Somme ; à cette occasion, René Breton s’illustre par sa bravoure au combat ce qui lui vaut la citation suivante : « Le 12 août 1916 a montré un mépris absolu du danger en entraînant sa demi-section à l’assaut d’un fortin garni de mitrailleuses ». En 1918, lors de l’offensive de Champagne, le 44ème RI participe du 25 septembre au 9 octobre 1918 aux combats qui se déroulent à la butte de Tahure dans la Marne ; c’est là que le Sergent René Breton décède des suites de blessures de guerre dans l’ambulance au croisement des routes Marchand et de Souain à Sommepy-Tahure le 9 octobre 1918, jour où le 44ème RI est relevé après quatorze de jours de lutte ardente et victorieuse contre l’ennemi.
Pour ce qui concerne cette période du 25 septembre au 9 octobre 1918, l’historique du 44ème R.I. mentionne : « Magnifique régiment dont les brillantes qualités d’offensive ont, pendant les journées des 26, 27 et 28 septembre, triomphé de toutes les résistances ennemies sur une profondeur de plus de 9 kilomètres. Sous le commandement du lieutenant-colonel Niéger, qui a une fois de plus entraîné ses troupes dans une irrésistible charge, a formé pendant toutes les opérations l’échelon avancé de la division, ouvrant le chemin, manœuvrant sans cesse, débordant la Butte-de-Tahure, répondant à toutes les contre-attaques par des attaques nouvelles et infligeant à l’ennemi les plus lourdes pertes ; s’est distingué à nouveau devant le signal d’Orfeuil où, par ses efforts répétés, il a contraint l’ennemi décimé à abandonner ses positions, faisant 360 prisonniers de huit régiments d’infanterie différents, capturant 31 canons, dont 10 lourds, 131 mitrailleuses lourdes et légères, 12 minenwerfers et un matériel considérable. »
René Breton s’est vu attribuer la mention « Mort pour la France ».
Son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).
Il est inhumé dans la tombe familiale au cimetière de Fontenay-aux-Roses (9ème section/451).
Soldats et Drapeaux du 44ème RI à Paris le 14 juillet 1917
Sources :
- https://www.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m005239dbd6b4fb2
- https://www.geneanet.org/fonds/individus/?size=10&sexe=1&nom=BRETON&ignore_each_patronyme=&prenom=René+Léon+Louis&prenom
- https://gw.geneanet.org/danielisquin?n=breton&oc=&p=rene+leon+louis
- https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/patronyme.php
- Fontenay-aux-Roses – Archives municipales – Les Fontenaisiens durant la Première Guerre mondiale
- Historique du 44ème RI – 1920 – Charles-Lavauzelle Editeur militaire
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