Lucien HURIER (1921-1956)

Le Sergent Lucien Hurier est mortellement blessé en Algérie le 6 avril 1956.

 

 

 

Lucien Jean Hurier est né le 5 juin 1921 à Bagneux dans les Hauts-de-Seine.

Militaire, il sert dans la Légion Etrangère sous le pseudonyme de Lucien Hurdt.

 Lors de la Guerre d’Algérie, le Sergent Hurier (alias Hurdt), affecté 5ème Régiment Etranger d’Infanterie (5ème REI – 3ème Bataillon), est mortellement blessé le 6 avril 1956 à Tlemcen (ex département d’Oran), alors que le 3ème Bataillon accroche une compagnie rebelle se repliant après une embuscade.

La mention « Mort pour la France » lui est attribuée en date du 18 décembre 1956.

 

Dans le cimetière communal de Bagneux, une plaque mémorielle mentionne Lucien Hurier dans la liste des Balnéolais tombés au cours de la Guerre d’Algérie.

Sur le Monument aux Morts de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine), ville où résidait sa mère au 32 rue Georges Bailly, c’est « L. Hurd » qui est mentionné (alors qu’il servait sous le pseudonyme de Hurdt).

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Pierre GLADIEUX (1937-1959)

Pierre Claude Gladieux est né le 6 novembre 1937 à Paris 14ème. Grièvement blessé en Algérie, il décède à 22 ans des suites de ses blessures le 25 décembre 1959.

 

Pierre Gladieux effectue son service militaire dans l’armée de l’Air, au sein de la Base Aérienne 148 « Hussein Dey » située près d’Alger en Algérie. Suite aux opérations de pacification opérées dans le pays à partir de 1954, la BA 148 est devenue un site opérationnel important de l’armée de l’Air, à vocations multiples : mission de transit entre la métropole et l’Algérie, mission technique, mission d’approvisionnement, mission administrative, et mission de maintien de l’ordre.

Grièvement blessé (dans des circonstances non précisées), l’aviateur de 2ème classe Pierre Gladieux est rapatrié en France à l’hôpital militaire de Percy à Clamart (Hauts-de-Seine), où il meurt le 25 décembre 1959.

Pierre Gladieux résidait à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

Mention « Mort pour la France ».

Décorations décernées à titre posthume :

  • Chevalier de la Légion d’Honneur
  • Médaille Militaire
  • Croix de la Valeur Militaire

Son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

Il est inhumé dans le caveau familial au cimetière de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

Entre le 1er janvier 1952 et le 2 juillet 1962, 3 millions de soldats, appelés ou rappelés, ont combattu en Afrique du Nord. 300 000 sont revenus blessés ou malades. 30 000 sont morts.

Sources :

https://www.enpa-capmatifou.com/Enpa3/Aero/MILITAIRE/ArmeeAir%201945-1962%20(1).pdf

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Michel LOUPY (1932-1957)

Michel LOUPY (1932-1957)

Michel Roger Loupy est né le 17 octobre 1932 à Saïgon (Vietnam ex-Cochoinchine). Polytechnicien, officier dans l’armée de Terre, il est mortellement blessé en Algérie le 22 octobre 1957.

Fils de Louis Loupy et de Léa Rongieras, Michel Loupy est issu de la promotion 1954 de l’Ecole Polytechnique. Il s’engage dans l’armée de Terre. Lieutenant, il sert en Algérie au sein du 62ème Bataillon du Génie.

Le 62ème Bataillon du Génie (62ème BG) a été créé en Algérie le 1er mai 1956 par changement de numérotation du 31ème BMG. Il stationne dans la région de Tiemcen. Il est chargé de la réalisation du barrage Ouest sur la frontière algéro-marocaine. Il comprend : un état-major, 3 compagnies de travaux, une compagnie mixte d’entrepôt et de bennes, et une section de pontage. Le 62ème BG est dissous le 30 novembre 1959 et redevient par changement de numérotation le 31ème Bataillon du Génie.

Le Lieutenant Loupy est mortellement blessé le 22 octobre 1957, il décède à l’hôpital militaire de Tiemcen en Algérie.

Mention « Mort pour la France ».

Chevalier de la Légion d’Honneur (Décret du 25 février 1958 – Décoré à titre posthume).

Croix de Guerre

Croix de la Valeur Militaire.

Son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine), ainsi que sur le monument érigé par la ville de Paris au cimetière du Père Lachaise mentionnant les morts et disparus pendant la guerre d’Algérie et les combats de Tunisie et du Maroc.

Il est inhumé dans le caveau familial au cimetière de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

Sources :

  • https://www.geneanet.org/cimetieres/view/124681
  • https://www.geneanet.org/registres/view/725542?individu_filter=2990576
  • https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523ad6eb2b886
  • com
  • com
  • https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=6344757

 

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Georges THIEBAUT (1928-1961)

Georges THIEBAUT (1928-1961)

Georges Gustave Thiebaut est né le 12 septembre 1928 à Saint-Quentin (Aisne). Commando parachutiste de l’Air, il est mortellement blessé en Algérie le 25 février 1961.

Fils de Emile Thiebaut, architecte, et de Marguerite Merlinat, Georges Thiebaut s’est marié à Savonnières-en-Perthois (Meuse) le 30 juin 1952 avec Anne Voulliaume.

Il s’engage dans l’armée de l’Air. Lieutenant, il sert en Algérie au sein du 541ème Groupement des Commandos Parachutistes de l’Air (541ème GCPA). Victime d’une embuscade, il décède des suites de ses blessures le 25 février 1961 à Berrouaghia (ex département d’Alger) en Algérie.

Ses parents résidaient au 9 rue des Potiers à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

Mention « Mort pour la France ».

Chevalier de la Légion d’Honneur (Décret du 1er août 1961 – Décoré à titre posthume).

Croix de la Valeur Militaire avec palme.

Son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

Le 12 avril 1961 il est inhumé dans le caveau familial au cimetière d’Alaincourt (Aisne).

Sources :

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Daniel FUSTIER (1927-1961)

Daniel FUSTIER (1927-1961)

Daniel Fustier est né le 27 avril 1927 à Colmar (Bas-Rhin). Pilote d’hélicoptère, victime d’un accident aérien en Algérie, il décède le 25 septembre 1961.

Engagé dans l’armée de l’Air en 1944 (matricule MA X 8184), Daniel Fustier est admis à l’Ecole Militaire de l’Air en 1949 et il est breveté pilote en 1952.

Il effectue en 1953 un tour d’opérations en Indochine avec le Groupe de bombardement 1/19 «Gascogne» sur B 26. Breveté chef de patrouille de reconnaissance, il rejoint les unités d’hélicoptères en Algérie (Escadron d’hélicoptères 2/38 et 3/22) où, de 1956 à 1961, il effectue de nombreuses missions d’assaut, d’appui feu et d’évacuation sanitaire.

Au retour d’une mission d’appui feu, son hélicoptère H 34 se brise alors qu’il se prépare à atterrir. Grièvement brulé, le Capitaine Fustier est rapatrié en France à l’hôpital militaire de Percy à Clamart (Hauts-de-Seine), où il meurt quelques jours plus tard le 25 septembre 1961.

Marié, il résidait à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

Mention « Mort pour la France »

Officier de la Légion d’Honneur

Croix de guerre TOE avec deux citations

Croix de la Valeur Militaire avec cinq citations

Son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine), ainsi que sur celui de Fons-sur-Lussan (Gard)

Pour honorer sa mémoire, l’armée de l’Air l’a choisi comme parrain de la promotion 1967 de l’Ecole Militaire de l’Air.

Sources :

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Guy Manceaux (1933-1957)

Guy Maceaux (1933-1957)

Au cœur du cimetière de Fontenay-aux-Roses, sous un chêne imposant, donnant des glands gros comme le pouce, la commune a fait placer une croix et une stèle : « A la mémoire des enfants de Fontenay-aux-Roses morts pour la France pendant la guerre de 1914-1918. Cette croix a été érigée, ce chêne a été planté pour honorer à jamais en ce champ du repos leur courage et leur devoir ». A côté se trouve le carré militaire, qui comporte une trentaine de tombes individuelles parmi lesquelles on peut citer celle de Guy Manceaux.

Guy Manceaux nait le 16 juin 1933 dans le quatorzième arrondissement de Paris. A l’âge de 20 ans, il est admis à l’Ecole Spéciale Militaire Inter-Armes de Saint-Cyr. Il signe un contrat d’engagement pour, selon la formule militaire, « une durée égale au temps qui doit s’écouler jusqu’à la sortie de l’Ecole, augmenté de six ans à compter du 1er octobre 1953 ». En janvier 1954, il est nommé caporal-chef puis sergent à la fin de la même année. Classé soixante-cinquième sur trois-cent-quarante-et-un futurs officiers de l’Armée française, Guy Manceaux choisit l’arme blindée et entame sa spécialisation à partir du 9 février 1955. A la fin du mois de juillet, il « a satisfait aux épreuves de sortie de la 16ème série Saint-Cyr, classé cent-cinquante-quatre sur trois-quarante-et-un » et après un congé de fin d’études il rejoint l’Ecole d’Application de sa nouvelle arme.

En septembre 1955, Guy Manceaux reçoit le grade de sous-lieutenant d’active et poursuit sa formation à l’Ecole d’Application de l’Arme Blindée et de la Cavalerie à Saumur. Muté au 18ème RCP (régiment de chasseurs parachutistes) de Pau le 1er juin 1956, il débarque à Alger le 30 du même mois.

Le 18ème RCP.

Héritier du 18ème régiment d’infanterie et du 18ème bataillon d’infanterie parachutiste, le 18ème régiment de chasseurs parachutistes de Pau a pour devise : « Brave 18ème , devant toi l’ennemi ne tient pas ». Sur son drapeau figurent les batailles suivantes, qui montrent sa longévité et sa gloire : Rivoli 1797, Austerlitz 1805, Moskowa 1812, Les Deux-Morins 1914, L’Aisne 1917, L’Avre 1918, Vauxaillon 1918, AFN 1952-1962. Unité de la 25ème division parachutiste, le 18ème débarque à la frontière entre l’Algérie et la Tunisie, dans la région de Tabarka. Il s’agit pour la France de tenter d’empêcher les membres de l’ALN (Armée de libération  nationale) de s’approvisionner et de se réfugier de l’autre côté de la frontière algérienne.

Par la suite, le 18ème est repositionné dans le Constantinois et les Aurès.

La côte 802 à Chekfa, département de Constantine

 Le 12 juin 1957 l’escadron de reconnaissance du 18°RCP est en opération dans la région de Chekfa (secteur de Djidjelli). Sa mission consiste à effectuer l’ouverture de route menant à Bordj Tahar et à assurer la protection d’un élément du génie équipé d’un bulldozer chargé de la remise en état de la piste. La progression est mise en place avec en tête le 2ème peloton, suivi du 1er et 3ème. Les compagnies du régiment se trouvent dans le secteur en opération de contrôle. Vers 11h l’escadron fait une halte, stoppé par un éboulement de la piste, et le 2ème peloton est remplacé en tête par le 1er commandé par le sous-lieutenant Manceaux.

L’éboulement est situé dans un virage à deux-cents mètres de la côte 802. Une équipe se met immédiatement au travail pour rétablir le passage sous la protection de ses camarades. A 13h la piste est de nouveau praticable et le 1er peloton reprend sa progression. A partir de cet instant une certaine appréhension gagne les hommes et certains ont un mauvais pressentiment. Les visages sont tendus, et tous redoublent de prudence. Il est 13h15 : arrivé à la hauteur d’une maison forestière sur le bord de la piste peu avant le sommet, le S/L Manceaux donne l’ordre de stopper les véhicules.

Les équipages des trois premières jeeps débarquent pour effectuer une reconnaissance. Le terrain est couvert de hauts buissons très touffus et de ronces. Ce lieu est sinistre et peu rassurant. Soudain, une courte rafale de fusil mitrailleur posté en bordure de piste donne le signal d’ouverture du feu. Un fort élément rebelle est en embuscade des deux cotés de la piste. Les paras du 1er peloton sont pris sous un feu croisé. La fusillade d’une grande intensité fait immédiatement plusieurs tués et blessés.

L’opération a été minutieusement préparée : les rebelles sont parfaitement embusqués, invisibles depuis la piste et fortement armés. Le radio de la jeep de commandement a juste le temps de signaler l’accrochage avant de s’écrouler, mortellement blessé. Des tireurs postés sur les hauteurs environnantes retardent le débordement d’éléments du 2ème peloton arrivés à pied en renfort. Les quelques survivants du 1er peloton, tous grièvement blessés, se défendent avec courage jusqu’à épuisement de leur munitions et de leur force. 

Un groupe de rebelle sort de sa position et prend d’assaut les jeeps de tête. Le décrochage se fait rapidement sous les tirs du 75S/R du 2ème peloton. Les rebelles emportent dans leur fuite une mitrailleuse, plusieurs fusils et pistolets mitrailleurs. La fusillade n’a duré que quelques minutes. Les véhicules sont pratiquement détruis, deux jeeps brûlent.

Un élément de la 2ème compagnie arrive en renfort et permet l’évacuation des tués et blessés. Une opération d’envergure est montée rapidement, des troupes sont héliportées afin de pourchasser les fuyards. L’escadron de reconnaissance du capitaine Darse a perdu onze hommes, dont le sous-lieutenant Guy Manceaux, et six blessés.

L’Etat des Services du sous-lieutenant Guy Manceaux mentionne : « Rayé des contrôles du 18ème RCP le 13 juin 1957. Mention « Mort pour la France » accordée ».

 

Sources :

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

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