Léon Bachelart est mort au combat le 20 mai 1940 lors de la bataille des Ardennes dans la forêt de Dieulet (Ardennes). Il avait 32 ans.

 

 

 

Photo : Section du 43ème RIC, automne 1939.

Léon Adolphe Henri Bachelart est né le 15 septembre 1907 à Reims (Marne).Militaire affecté au 43ème Régiment d’Infanterie Coloniale (43ème RIC), il est mort au combat le 20 mai 1940 lors de la bataille des Ardennes dans la forêt de Dieulet (Ardennes).

43ème RIC

Le 43ème Régiment d’Infanterie Coloniale a été créé en 1914 et dissous en 1919. Il a été recréé en août 1939 où il est mobilisé au CMI n° 59 d’Asnières-les-Bourges (Cher) et intégré à la 6ème Division d’Infanterie Coloniale (6ème DIC).

Bataille des Ardennes (10 mai – 10 juin 1940)

Le 43ème RIC fait partie des Troupes Coloniales qui ont participé à la bataille des Ardennes (10 mai – 10 juin 1940)

La bataille dont les Ardennes (belges, puis françaises) sont le théâtre, du 10 mai au 10 juin 1940 est l’une des principales de la campagne du printemps 1940. La part qu’y prennent les Troupes Coloniales est considérable : 3 divisions, 2 demi-brigades, plusieurs régiments non endivisionnés, d’artillerie principalement. Elles se déroulent en deux phases successives, de formes très différentes, de durée et d’intensité inégales. Il y a d’abord une attaque-surprise, brutale et brève (48 h), en trois points du front initial de la Meuse (Sedan, Monthermé, Dinant) sur les IIe et IXe armées françaises (1). Cette attaque est conduite à un rythme infernal, du « très fort » au « très faible », par des formations d’élite (infanterie, blindés, aviation) bien équipées, armées et entraînées pour cela, face à un système de défense déficient, généralement étiré et insuffisamment organisé. Elle aboutit les 13 et 14 mai à la rupture du dispositif allié en son centre par une triple brèche dans laquelle s’engouffrent, en direction de l’ouest dès le 15 matin, une masse de blindés couverts par une aviation maîtresse du ciel : sept « Panzerdivision » (PZD) (2), soit environ 2 000 chars, dont un bon tiers, il est vrai, très légers. C’est ensuite, après l’anéantissement de la IXe armée, la défense statique d’une position par la IIe armée durant près de 4 semaines (16 mai – 10 juin) face au nord, sur un terrain favorable, de l’Aisne d’Attigny à la ligne Maginot de Montmédy. Dans la première phase, les unités françaises, mal engagées et surclassées par un adversaire d’un « autre pied », sont écrasées et balayées dans une lutte inégale, malgré généralement la bonne tenue et même très souvent l’héroïsme des combattants. Par contre, au cours de la seconde, qui voit l’emploi de moyens plus classiques de combat (infanterie, artillerie), selon une tactique proche de celle de 1918, dans une situation de déséquilibre des forces moins flagrante qu’auparavant, elles stoppent leur adversaire, lui tiennent tête en lui disputant pied à pied le terrain, prenant sur lui fréquemment mais localement l’avantage, sans, hélas jamais inquiéter sa manœuvre générale qui se développe ailleurs. le repli, ordonné le 10 juin au soir, en raison de la dislocation du front de la Somme à l’Aisne, met fin à la bataille des Ardennes. Invaincues sur place, les divisions de la IIe Armée (dont 3 coloniales, 1ère, 3e et 6e DIC) tentent alors d’échapper à l’encerclement et à la capture, combattant le jour, marchant la nuit, perdant chaque fois une partie de leurs moyens, dans une manœuvre en retraite précipitée vers le sud-est.

 

 

 

Léon Adolphe Henri Bachelart est inhumé dans le caveau familial au cimetière de Fontenay-aux-Roses. 

Mention « Mort pour la France ».

Son nom figure sur le Monument aux morts de Fontenay-aux-Roses.

 

Sources :

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

+33 664362856

contact@le-souvenir-francais-fontenay-aux-roses.fr

Pour envoyez votre message: Nom-Adresse Email-Message

15 + 10 =