René ISIDORE (1920-1944)

René ISIDORE (1920-1944)

René Maurice Joseph Isidore (dit Sylvain) est né le 6 février 1920 à Mainvilliers en Eure-et-Loir.

Maquisard FTPF, il a été fusillé le 7 février 1944 à Mézières dans les Ardennes en exécution d’un jugement des tribunaux militaires allemands.

Fils de Maurice, cultivateur, et de Marie, née Prado, sans profession, René Isidore demeurait à l’Hôtel de la Place de la Gare à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine). Il était boulanger.

Réfractaire au Service du travail obligatoire (STO), il fut arrêté au cours du mois de septembre 1943 à l’hôtel par deux inspecteurs de la Brigade spéciale d’intervention du commissariat de Sceaux. Il fut détenu vingt-quatre heures au commissariat, puis emmené au 37 boulevard du Port-Royal (XIIIe arr.), à la caserne Lourcine d’où il s’évada quarante-huit heures plus tard.

Il se réfugia au maquis FTP dit « de Launois » à Viel-Saint-Rémy.

« Sylvain » fut arrêté à Mézières le 13 décembre 1943 par la gendarmerie pour vol de bicyclette. Porteur d’une arme appartenant à un gendarme abattu à Bergnicourt le 27 novembre précédent lors d’un accrochage entre un groupe de Francs-tireurs et partisans (FTP) et deux gendarmes en patrouille, il fut remis à la police allemande.

Le tribunal FK 684 de Charleville le jugea le 22 janvier 1944. Il fut condamné à mort et passé par les armes, avec quatre de ses camarades, à Mézières, au plateau de Berthaucourt, le 7 février 1944.

L’hôtelier de Fontenay-aux-Roses témoigna en avril 1945 devant la commission d’épuration de la police sur les circonstances de l’arrestation de René Isidore ; il donna les noms des inspecteurs qui l’avaient interpellé.

Le nom de René Isidore figure sur le mémorial de Berthaucourt à Charleville-Mézières (Ardennes), sur le monument aux morts de Viel-Saint-Rémy (Ardennes) ainsi que sur celui de Fontenay-aux-Roses.

Pour faire perdurer le souvenir de ce résistant, une rue de Fontenay-aux-Roses porte son nom.

Sources :

  • https://fusilles–40-44.maitron.fr/?article151311

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

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René VAUTHIER (1910-1944)

René VAUTHIER (1910-1944)

  • René Simon Auguste Vauthier est né le 16 mars 1910 à Dôle dans le Jura. Résistant FTPF, il a été fusillé le 7 février 1944 à Mézières dans les Ardennes en exécution d’un jugement des tribunaux militaires allemands. Mécanicien à Mézières, réfractaire au Service du travail obligatoire (STO), René Vauthier trouva refuge au maquis des Francs-tireurs et partisans (FTP) dit «de Launois», à Viel-Saint-Remy.
  • Il parvint à échapper aux arrestations du 15 décembre 1943, quand le maquis fut démantelé par les Allemands, mais il fut arrêté par les autorités allemandes à Paris au début du mois de janvier 1944 pour «appartenance à une organisation clandestine – activité antiallemande».

     Condamné à la peine de mort le 22 janvier 1944 par le tribunal militaire allemand FK684 de Charleville (Ardennes), il a été fusillé avec quatre de ses camarades sur le plateau de Berthaucourt, à Mézières dans les Ardennes, le 7 février 1944.

     Son nom est inscrit sur le Mémorial de Berthaucourt à Charleville-Mézières (Ardennes), sur le monument aux morts de Viel-Saint-Rémy (Ardennes) ainsi que sur celui de Fontenay-aux-Roses.

     Pour faire perdurer le souvenir de ce résistant, une rue de Fontenay-aux-Roses porte son nom.

     

     

     

    Sources :

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Robert MARCHAND (1915-1942)

  • Robert Marchand est un résistant fontenaisien (alias Froment), qui, torturé et refusant de parler, fut exécuté le 22 août 1942.

    Fils de commerçants, Robert Eugène François Marchand est né le 6 février 1915 à Fontenay aux Roses (Seine).

    Passionné de peinture, il fait sa scolarité au lycée Lakanal à Sceaux, et intègre l’Ecole des Beaux-arts à 17 ans.

    En 1934, il est diplômé de l’Ecole Art et publicité de Paris. Sympathisant communiste, il est, à partir de 1936, professeur de dessin à Gentilly et à Paris et artiste peintre.

    Mobilisé en 1939, dans un Régiment de Dragons motorisés, il est deux fois cité au cours de la campagne.

    Après sa démobilisation, il rentre à Paris, dans le 14e arrondissement, rue Daguerre, où se trouve son atelier qui est aussi son logement. En 1941, par une connaissance d’avant-guerre, il entre en contact avec l’Organisation spéciale du Parti communiste qu’il intègre rapidement. A partir d’août 1941, il s’engage dans la lutte armée contre l’occupant et participe à des attaques et des sabotages dans le XXe et le XVIe arrondissement.

    Aidé par son épouse Célina, qui est son agent de liaison, il opère également dans le XIVe arrondissement. A son actif s’inscrivent successivement les attaques à main armée du café de l’Océan, avenue du Maine, d’un poste de garde de la Porte d’Orléans, d’un soldat allemand boulevard de Vaugirard, d’un local de la Cité universitaire occupé par des soldats allemands…

    C’est son groupe qui fait ensuite sauter un train de munitions à Versailles et qui abat des officiers nazis rue de la Gaité.

    Le 16 avril 1942, sur des indications données par un délateur, il est arrêté près de Denfert-Rochereau par la police française. Son épouse est elle-même internée et, après avoir connu plusieurs camps et prisons, elle est libérée le 12 août 1944. Robert Marchand est conduit à la préfecture de police où il est torturé sauvagement par la brigade spéciale (BS2). On lui lacère les pieds que l’on brûle ensuite au briquet et à la lampe à souder. Mais il ne parle pas. Il est alors frappé pendant des heures à coup de nerf de bœuf et il reste deux jours les mains liées dans le dos. Il ne parle toujours pas.

    Transféré à la prison de la Santé, Robert Marchand est livré aux Allemands. Le 7 août 1942, il est condamné à mort par le tribunal militaire du Gross Paris. Au terme de quatre mois d’une pénible détention, il est fusillé le 22 août 1942, au stand de tir de Balard à Paris. Il est inhumé à Gentilly (Val de Marne).

    Robert Marchand est nommé à titre posthume commandant des Francs-tireurs et partisans (FTP).

    Chevalier de la Légion d’Honneur

    Compagnon de la Libération (décret du 20 janvier 1946)

    Médaille Militaire

    Croix de Guerre 1939-1945

    Médaille de la Résistance

    Pour faire perdurer le souvenir de ce résistant, une rue porte son nom à Fontenay-aux-Roses ainsi qu’à Gentilly.

    Sources :

    • https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m005cc7f715af145
    • https:// ordredelaliberation.fr/fr/compagnons/robert-marchand
    • http://maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr/spip.php?article147246
    • Pour information:

      Robert Marchand, connu sous le pseudonyme « Froment », faisait partie du réseau de résistance « Liberté », qui avait pour objectif de collecter et de transmettre des renseignements sur les mouvements de troupes allemandes en France. En août 1942, le réseau a été infiltré par un agent double de la Gestapo, qui a permis aux nazis de capturer plusieurs résistants, dont Robert Marchand.

      Robert Marchand a été torturé par la Gestapo pour obtenir des informations sur les activités du réseau, mais il a refusé de parler. Il a été condamné à mort et exécuté par les nazis le 22 août 1942 à l’âge de 23 ans. Sa mort a été un dur coup pour la résistance française et pour la ville de Fontenay-aux-Roses, où il est commémoré chaque année.

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Paul ASSIMON (1893-1915)

Paul ASSIMON (1893-1915)

  •  Paul Sylvain Gabriel Assimon est né le 30 avril 1893 à Beaumont dans l’Yonne.Classe 1913, bureau de recrutement de la Seine (3ème bureau) avec le matricule de 4305.
  • Sous-Lieutenant, il sert au sein du 39ème Régiment d’Infanterie, qui, pendant la Première Guerre participe à l’automne 1915 à la Troisième bataille de l’Artois. Celle-ci se déroule sur le Front Ouest ; dans le cadre de l’offensive française qui oppose la 10ème armée française et la 1ère armée britannique à la 6ème armée allemande.

    Paul Assimon est tué à l’ennemi le 3 septembre 1915 à Neuville Saint-Vaast dans le Pas-de-Calais.

    Mention « Mort pour la France ».

    Titulaire de la Croix de Guerre.

    Son nom est gravé sur le Monument aux morts de la ville.

    Il repose au cimetière de Fontenay-aux-Roses.

    Sources :

Pour mémoire:

Le 3 septembre 1915 à Neuville-Saint-Vaast, dans le Pas-de-Calais, s’est déroulée la première utilisation par les troupes françaises d’un gaz asphyxiant, le phosgène, pendant la Première Guerre mondiale. Cette attaque aérienne a été menée par des avions de l’Armée de l’air française, qui ont largué des obus remplis de phosgène sur les tranchées allemandes.

Le phosgène est un gaz toxique et asphyxiant qui a été largement utilisé pendant la Première Guerre mondiale. Il peut causer des dommages aux poumons et provoquer une mort lente et douloureuse. L’utilisation de gaz toxiques pendant la guerre a été interdite par la Convention de La Haye de 1899, mais cela n’a pas empêché les forces militaires de les utiliser à grande échelle.

Cette attaque aérienne à Neuville-Saint-Vaast a marqué le début d’une utilisation massive des gaz toxiques pendant la Première Guerre mondiale, avec des conséquences dramatiques pour les soldats et les civils impliqués dans le conflit.

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Georges VIGUIER (1926-1947)

 

Georges Viguier nait le 5 septembre 1926 à Bessan dans le département de l’Hérault, arrondissement de Béziers. En ce temps-là, au cœur de la Troisième République, les gouvernements se succèdent : Aristide Briand est renversé au profit d’Edouard Herriot, qui va bientôt devoir céder sa place à Raymond Poincaré, qui rétablit l’économie et la confiance des Français. C’est aussi un temps où enfin les puissances se mettent d’accord sur les dettes de guerre, que ce soit avec l’Angleterre ou avec les Etats-Unis. Des traités d’amitié se signent. C’est notamment le cas avec la Roumanie. Et notre empire colonial semble enfin stabilisé. Pour des générations et des générations. Quelques clairvoyants, et au premier titre il convient de citer le maréchal Lyautey, mettent néanmoins en garde pour un juste partage des richesses et un équilibre politique.

 

 

Georges Viguier quant à lui n’a peut-être que faire de ces considérations politiques. Ses parents sont montés sur Paris. Il suit avec les bagages ! Jeune adolescent, il découvre la Région parisienne sous commandement allemand. Il n’hésite pas – à 18 ans – à faire partie de ses jeunes français qui s’engagent dans la Résistance et œuvrent pour la libération de la capitale. Il suit le mouvement pour « la durée de la guerre » selon la formule consacrée. Il reçoit la Médaille Commémorative 39-45 Agrafe « Barricades ».

Puis c’est l’engagement dans la Légion étrangère. Il verra du pays – c’est promis dans les affiches de propagande – et la solde sera tout à fait appréciable par rapport à ce qu’il pourrait gagner en tant qu’ouvrier.

 Il intègre la Légion étrangère (matricule 23467) et la prestigieuse 13e demi-brigade au sein du 2e bataillon.

Situation en Indochine.

La guerre d’Indochine a commencé en décembre 1946 après le bombardement du port d’Haiphong par la marine française. Marine qui ne faisait que répliquer aux attentats répétés du Vietminh et ses velléités d’indépendance. Ce bombardement n’arrangeant rien d’ailleurs puisque dans la foulée Hö Chi Minh – en tant que leader du Vietminh – donne l’ordre de massacrer le plus d’Européens possible, Français en particulier, et de piller les maisons. « Que celui qui a un fusil se serve de son fusil, que celui qui a une épée se serve de son épée… Que chacun combatte le colonialisme ».

Le Vietminh n’a pas encore le soutien de l’URSS et de la Chine (ce sera en 1949). Aussi, aguerrie dans la guerre du peuple, l’armée populaire vietnamienne se fonde sur la mobilité et la dispersion. Il s’agit là de la théorie du tigre face l’éléphant : « Le tigre est tapi dans la jungle. Il va harceler l’éléphant figé qui, peu à peu, va se vider de son sang et mourir d’épuisement », ajoute Hô Chi Minh. De fait, les soldats communistes se permettent de refuser ou d’accepter le combat. Ils ont l’initiative et les Français du corps expéditionnaire sont généralement en retard et doivent subir. Les coups de main succèdent aux attentats, qui font place aux kamikazes…

La 13e DBLE en Indochine

Désignée pour faire partie du Corps Expéditionnaire Français en Extrême Orient (CEFEO), la 13e DBLE débarque du SS Ormonde le 6 février 1946 à Saigon, et s’installe au nord de la ville, dans le triangle Gia Dinh – Thu Duc – Hoc Man.

Les opérations commencent. Le 19 juin 1946 a lieu le premier combat à Mat Cat, en Cochinchine. La 13 est alors engagée des frontières du Siam jusqu’à Tourane, en passant par la plaine des Joncs. Ses bataillons sont éparpillés :

  • Le 1erbataillon s’installe au Cambodge, à la poursuite de Khmers qui se réfugient au Siam.
  • Le 2ebataillon installe son camp au centre Annam afin de défendre Tourane, dégager Hué et surveiller Quang Nam.
  • Le 3ebataillon doit quant à lui affronter les durs combats de Cochinchine, où les embuscades quotidiennes alternent avec des actions de force.

La 13e DBLE participe à de nombreuses opérations et bien souvent y laisse bon nombre de  combattants.

Pendant le séjour de Georges Viguier, plusieurs histoires arrivent et se racontent de bivouac en bivouac :

  1. Le 29 septembre 1946, l’interprète vietnamien du poste de Trunq Chan mélange du datura (hautement toxique) aux aliments : 47 légionnaires sont dans le coma, mais huit autres ont heureusement préféré prendre une douche avant le repas. Voyant l’état de leurs camarades, ils demandent des secours et préviennent ainsi l’attaque.
  2. Un an plus tard, le 19 août 1947, encore une séance d’empoisonnement collectif au poste de Ben Muong. Forts de l’expérience précédente, les ennemis coupent les fils du téléphone et mettent le datura dans le café. Mais un sergent et quatre légionnaires n’ont pas eu le temps d’en boire lorsque l’attaque se déclenche. L’un d’eux traverse inaperçu les lignes ennemies tandis que les autres tiennent tête aux 150 assaillants, pas trop mordants, il est vrai, car ils sont convaincus qu’ils n’ont qu’à attendre pour vaincre sans pertes. Quelques heures plus tard les renforts arrivent et les attaquants deviennent assiégés.
  3. Le 24 avril 1947, la sentinelle du poste « Franchini » voit arriver un groupe de soldats français poussant devant eux un prisonnier ligoté. La sentinelle les laisse pénétrer dans le poste, mais à l’intérieur, sur un signe du soi-disant prisonnier, ils ouvrent le feu, tuant les sept légionnaires et quatre partisans de la garnison.

 Mais le caporal Georges Viguier n’en verra pas beaucoup plus. Comme bon nombre de ses camarades, il souffre de maladies. Dans un long article sur la guerre d’Indochine, François Goetz (*) indique : « En zone tropicale la dysenterie amibienne, le paludisme, le typhus sont omniprésents. Les conditions du combat ne favorisaient pas l’application des mesures d’hygiène préventives. Dans les rizières et dans la brousse pullulent les parasites, les marches de nuit vous offrent aux piqûres des moustiques. Les premières années de guerre, les moyens médicaux furent insuffisants. Dans quelques bataillons, le médecin-chef distribuait la liste des médicaments de base, en incitant les cadres à se les faire envoyer par leur famille. »

 Le caporal légionnaire Georges Wilhelm Viguier meurt de maladie au Tonkin à l’hôpital militaire de Tourane le 12 septembre 1947. Son corps est rapatrié auprès de sa famille à Fontenay-aux-Roses.

 Mention « Mort pour la France ».

Titulaire de la Croix de Guerre, de la Médaille Coloniale, de la Médaille d’Engagé Volontaire, de la Médaille Commémorative 1939-1945 avec agrafe Barricades.

Il repose au cimetière de Fontenay-aux-Roses.

Sources :

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Gaston SANSOULET (1914-1942)

  • Gaston Sansoulet, matricule 46.096, le 8 juillet 1942 à Auschwitz

    Employé des Postes, Gaston Auguste Sansoulet-Planté est un résistant déporté politique, mort à 28 ans en déportation dans le camp d’Auschwitz-Birkenau en Pologne.

    Né le 24 février 1914 à Paris 6ème  il est le fils de Félix Sansoulet-Planté, 30 ans, contôleur PTT, et de Marie Holveck confectionneuse. Il habite au 5 chemin des Moulins à Fontenay-aux-Roses (Seine / Hauts-de-Seine – 92). Gaston a un frère aîné : Jean, né le 9 janvier 1909. En mai 1925, leur père est élu conseiller municipal socialiste SFIO de Fontenay-aux-Roses ; non réélu quatre ans plus tard.

    Pendant un temps, Gaston Sansoulet est un membre actif de la section de Bagneux du Parti communiste. Il réside avec son frère Jean au 86 rue Boucicaut à Fontenay-aux-Roses ; il est employé des PTT (poste, télégraphe et téléphone), agent manipulant du service postal au bureau de la gare Montparnasse (Paris 15e) à partir de juillet 1935.

    Le 28 septembre 1935, à la mairie de Fontenay-aux-Roses, Gaston Sansoulet-Planté se marie avec Raymonde Pérot, née le 18 juin 1917 à Paris 14e, employée des Tabacs. Ils ont un fils : Jean Félix Robert, né le 29 novembre 1938. À partir de 1936 et jusqu’au moment de l’arrestation du chef de famille, celle-ci est domiciliée au 9 bis, rue Jean-Jaurès à Fontenay.

    Adhérent à la CGT et au Parti communiste, Gaston Sansoulet est, pendant un temps, secrétaire de cellule à Fontenay-aux-Roses. Le 2 août 1940, son père, Félix Sansoulet-Planté, décède à Fontenay. Au cours de ce même mois d’août, Gaston Sansoulet est révoqué des PTT pour avoir, au cours d’une discussion dans la nuit du 1er au 2 mai précédent, « soutenu l’action clandestine de l’ex-Parti communiste en général et l’attitude de Maurice Thorez en particulier ».

    Le 26 septembre, Gaston Sansoulet est inscrit sur une liste policière des “indésirables” de Fontenay-aux-Roses. Sous l’occupation, la police française (RG) considère Gaston Sansoulet comme un « militant communiste notoire », poursuivant « son activité dans la région de Fontenay-aux-Roses ». De fait, le militant est resté actif au sein du Parti communiste clandestin, en contact avec Georges Delrieux et Robert Marchand, assurant la rédaction, l’impression et la distribution de tracts

    Le 14 juin 1940, les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Toute la banlieue parisienne est occupée les jours suivants. Le 22 juin, l’armistice est signé. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, s’octroie le lendemain le titre de «chef de l’Etat français» et lance la «révolution nationale» en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

    En 1941, Gaston Sansoulet est membre du Front National «Front national de lutte pour l’indépendance de la France», créé à l’initiative du Parti communiste clandestin le 15 mai 1941, il milite sur les communes de Fontenay, Chatillon, Le Plessis et Châtenay-Malabry

    En septembre 1941, une voisine des Sansoulet, Amélie R. – dame réputée « querelleuse » -, a une altercation avec Raymonde Sansoulet au sujet des enfants de cette dernière qui ont éclaboussé son palier. Décidée à mettre bon ordre dans tout cela. Mme R. se rend avec une amie au commissariat de Sceaux pour dénoncer le mari de sa voisine, signalant les imprudences du militant clandestin : ainsi des tracts mal cachés dans le hangar de la cour avaient été emportés par le vent et des enfants de l’immeuble avaient été vus jouant avec ! Dès le lendemain, une perquisition est effectuée et Gaston Sansoulet est arrêté.

    Le 20 septembre 1941, le préfet de police signe l’arrêté ordonnant son internement administratif, en application du décret du 18 septembre 1939. Gaston Sansoulet est conduit au dépôt de la préfecture de police (Conciergerie, sous-sol du Palais de Justice, île de la Cité), en attendant son transfert dans un camp. Le 9 octobre, il est parmi les 60 militants communistes (40 détenus venant du dépôt, 20 venant de la caserne des Tourelles) transférés au “centre de séjour surveillé” (CSS) de Rouillé, au sud-ouest de Poitiers (Vienne) ; départ gare d’Austerlitz à 8 h 25, arrivée à Rouillé à 18 h 56. Le 22 mai 1942, Gaston Sansoulet fait partie d’un groupe d’internés – dont 150 de la Seine, pour la plupart déportés ensuite avec lui – remis aux autorités d’occupation à la demande de celles-ci et conduits au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager).      

    Le CSS de Rouillé

    Wagon de la Déportation

    Entre fin avril et fin juin 1942, il est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler). Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30. Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif. Le 8 juillet, Gaston Sansoulet est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) sous le matricule 46.096.

    Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.

    Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau ; alors choisi pour mettre en œuvre la « solution finale » – le génocide des Juifs européens –, ce site en construction présente un contexte plus meurtrier pour tous les concentrationnaires. À leur arrivée, les “45000” sont répartis dans les Blocks 19 et 20 du secteur B-Ib, le premier créé. Le 10 juillet, après l’appel général, ils subissent un bref interrogatoire d’identité qui parachève leur enregistrement et au cours duquel ils déclarent une profession (celle qu’ils exerçaient en dernier lieu ou une autre, supposée être plus “protectrice” dans le contexte du camp). Puis ils sont envoyés au travail dans différents Kommandos.

    Le 13 juillet – après les cinq premiers jours passés par l’ensemble des “45000” à Birkenau – Gaston Sansoulet est dans la moitié des membres du convoi sélectionnés pour rester dans ce sous-camp, les autres étant ramenés à Auschwitz-I. Le 1er novembre 1942, dans la chambre (Stube) n°3 du Revier de Birkenau (Block n°8 du secteur BIb) – où se trouvent également Marcel Colin, Germa, Faugeron, Lenglet, Nonnet, Nouvian, Paupy, Roux et Vinsous –, il reçoit six gouttes d’un bactéricide, l’Anisine, et 15 g (“grains”) de Bol blanc (Bolus Alba; kaolin). Le 2 novembre, il reçoit 15 g de Bol blanc et quatre comprimés de charbon, remèdes contre la dysenterie. Le 3 novembre, il est inscrit dans le Stube n°1, avec le jeune Marcel Lavall, où il reçoit 15 g de Bol blanc et quatre comprimés de charbon. Dans ce dispensaire, le SS-Rottenführer Franz Schulz exécute certains détenus avec une injection mortelle dans le cœur… 

    Les jours suivants, le nom de Gaston Sansoulet n’apparait plus dans le registre des médicaments dispensés aux malades du Revier de Birkenau. Sans preuve absolue – l’acte de décès établi par l’administration SS  aisant partie des documents délibérément détruits lors de l’évacuation du camp –, il est raisonnable de penser que Gaston Sansoulet a succombé dans les jours suivants, c’est-à-dire au début novembre 1942 [voir Nota].

    Gaston Sansoulet est le seul “45000” de Fontenay-aux-Roses.

    Le 25 octobre 1945, dans le cadre des procédures d’épuration, Raymonde Sansoulet est convoquée devant la Cour de Justice afin de témoigner contre sa dénonciatrice.

    Le 29 octobre, deux “45000” rescapés écrivent à Madame Sansoulet afin de certifier du décès de son mari. Aimé Obœuf, qui était également dans la moitié du convoi restée à Birkenau, dit se souvenir très bien de lui, indiquant pour date de son décès le mois de septembre 1942 et pour cause le typhus. Il ajoute qu’un camarade mort en déportation – non nommé – lui a rapporté que Gaston Sansoulet pensait beaucoup à son épouse. De son côté, Mickey Guilbert certifie la disparition de Gaston Sansoulet, dans la mesure où celui-ci ne faisait pas partie des rescapés politiques français d’Auschwitz rassemblés au Block 11 au cours de l’été 1943.

    Le 11 février, Gaston Sansoulet reçoit le titre de Déporté politique.

    Son nom est inscrit sur le Monument aux morts de Fontenay-aux-Roses.

    Le 17 octobre 1947, le conseil municipal de Fontenay-aux-Roses donne le nom de Gaston Sansoulet à l’avenue de la Demi-Lune.

    Déclaré Mort pour la France, il est homologué au grade de sergent au sein de la Résistance intérieure française au titre du Front national (J.O. du 18 décembre 1949).

    La mention “Mort en déportation” est apposée sur son acte de décès (J.O. du 19-05-1998).

    Nota relatif à la différence de date de décès avec celle inscrite sur les actes d’état civil :

    Dans les années qui ont suivi la guerre, devant l’impossibilité d’obtenir des dates précises de décès des déportés, mais soucieux d’établir les documents administratifs nécessaires pour le versement des pensions aux familles, les services français d’état civil – dont un représentant officiait au ministère des Anciens combattants en se fondant sur diverses sources, parmi lesquelles le témoignage approximatif des rescapés – ont très souvent fixé des dates fictives : le 1er, le 15, le 30, le 31 du mois, voire le jour (et le lieu !) du départ. Concernant Gaston Sansoulet, c’est le 15 septembre 1942 qui a été retenu pour certifier son décès.

    Sources :

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Guy Manceaux (1933-1957)

Guy Maceaux (1933-1957)

Au cœur du cimetière de Fontenay-aux-Roses, sous un chêne imposant, donnant des glands gros comme le pouce, la commune a fait placer une croix et une stèle : « A la mémoire des enfants de Fontenay-aux-Roses morts pour la France pendant la guerre de 1914-1918. Cette croix a été érigée, ce chêne a été planté pour honorer à jamais en ce champ du repos leur courage et leur devoir ». A côté se trouve le carré militaire, qui comporte une trentaine de tombes individuelles parmi lesquelles on peut citer celle de Guy Manceaux.

Guy Manceaux nait le 16 juin 1933 dans le quatorzième arrondissement de Paris. A l’âge de 20 ans, il est admis à l’Ecole Spéciale Militaire Inter-Armes de Saint-Cyr. Il signe un contrat d’engagement pour, selon la formule militaire, « une durée égale au temps qui doit s’écouler jusqu’à la sortie de l’Ecole, augmenté de six ans à compter du 1er octobre 1953 ». En janvier 1954, il est nommé caporal-chef puis sergent à la fin de la même année. Classé soixante-cinquième sur trois-cent-quarante-et-un futurs officiers de l’Armée française, Guy Manceaux choisit l’arme blindée et entame sa spécialisation à partir du 9 février 1955. A la fin du mois de juillet, il « a satisfait aux épreuves de sortie de la 16ème série Saint-Cyr, classé cent-cinquante-quatre sur trois-quarante-et-un » et après un congé de fin d’études il rejoint l’Ecole d’Application de sa nouvelle arme.

En septembre 1955, Guy Manceaux reçoit le grade de sous-lieutenant d’active et poursuit sa formation à l’Ecole d’Application de l’Arme Blindée et de la Cavalerie à Saumur. Muté au 18ème RCP (régiment de chasseurs parachutistes) de Pau le 1er juin 1956, il débarque à Alger le 30 du même mois.

Le 18ème RCP.

Héritier du 18ème régiment d’infanterie et du 18ème bataillon d’infanterie parachutiste, le 18ème régiment de chasseurs parachutistes de Pau a pour devise : « Brave 18ème , devant toi l’ennemi ne tient pas ». Sur son drapeau figurent les batailles suivantes, qui montrent sa longévité et sa gloire : Rivoli 1797, Austerlitz 1805, Moskowa 1812, Les Deux-Morins 1914, L’Aisne 1917, L’Avre 1918, Vauxaillon 1918, AFN 1952-1962. Unité de la 25ème division parachutiste, le 18ème débarque à la frontière entre l’Algérie et la Tunisie, dans la région de Tabarka. Il s’agit pour la France de tenter d’empêcher les membres de l’ALN (Armée de libération  nationale) de s’approvisionner et de se réfugier de l’autre côté de la frontière algérienne.

Par la suite, le 18ème est repositionné dans le Constantinois et les Aurès.

La côte 802 à Chekfa, département de Constantine

 Le 12 juin 1957 l’escadron de reconnaissance du 18°RCP est en opération dans la région de Chekfa (secteur de Djidjelli). Sa mission consiste à effectuer l’ouverture de route menant à Bordj Tahar et à assurer la protection d’un élément du génie équipé d’un bulldozer chargé de la remise en état de la piste. La progression est mise en place avec en tête le 2ème peloton, suivi du 1er et 3ème. Les compagnies du régiment se trouvent dans le secteur en opération de contrôle. Vers 11h l’escadron fait une halte, stoppé par un éboulement de la piste, et le 2ème peloton est remplacé en tête par le 1er commandé par le sous-lieutenant Manceaux.

L’éboulement est situé dans un virage à deux-cents mètres de la côte 802. Une équipe se met immédiatement au travail pour rétablir le passage sous la protection de ses camarades. A 13h la piste est de nouveau praticable et le 1er peloton reprend sa progression. A partir de cet instant une certaine appréhension gagne les hommes et certains ont un mauvais pressentiment. Les visages sont tendus, et tous redoublent de prudence. Il est 13h15 : arrivé à la hauteur d’une maison forestière sur le bord de la piste peu avant le sommet, le S/L Manceaux donne l’ordre de stopper les véhicules.

Les équipages des trois premières jeeps débarquent pour effectuer une reconnaissance. Le terrain est couvert de hauts buissons très touffus et de ronces. Ce lieu est sinistre et peu rassurant. Soudain, une courte rafale de fusil mitrailleur posté en bordure de piste donne le signal d’ouverture du feu. Un fort élément rebelle est en embuscade des deux cotés de la piste. Les paras du 1er peloton sont pris sous un feu croisé. La fusillade d’une grande intensité fait immédiatement plusieurs tués et blessés.

L’opération a été minutieusement préparée : les rebelles sont parfaitement embusqués, invisibles depuis la piste et fortement armés. Le radio de la jeep de commandement a juste le temps de signaler l’accrochage avant de s’écrouler, mortellement blessé. Des tireurs postés sur les hauteurs environnantes retardent le débordement d’éléments du 2ème peloton arrivés à pied en renfort. Les quelques survivants du 1er peloton, tous grièvement blessés, se défendent avec courage jusqu’à épuisement de leur munitions et de leur force. 

Un groupe de rebelle sort de sa position et prend d’assaut les jeeps de tête. Le décrochage se fait rapidement sous les tirs du 75S/R du 2ème peloton. Les rebelles emportent dans leur fuite une mitrailleuse, plusieurs fusils et pistolets mitrailleurs. La fusillade n’a duré que quelques minutes. Les véhicules sont pratiquement détruis, deux jeeps brûlent.

Un élément de la 2ème compagnie arrive en renfort et permet l’évacuation des tués et blessés. Une opération d’envergure est montée rapidement, des troupes sont héliportées afin de pourchasser les fuyards. L’escadron de reconnaissance du capitaine Darse a perdu onze hommes, dont le sous-lieutenant Guy Manceaux, et six blessés.

L’Etat des Services du sous-lieutenant Guy Manceaux mentionne : « Rayé des contrôles du 18ème RCP le 13 juin 1957. Mention « Mort pour la France » accordée ».

 

Sources :

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

+33 664362856

contact@le-souvenir-francais-fontenay-aux-roses.fr

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Maurice Philippot (1924-1945)

Maurice Philippot (1924-1945)

 

Maurice Phlippot est né le 24 juillet 1924 à Paris (ex-Seine).

Engagé volontaire, il est affecté au 8ème Bataillon de Dragons Portés, qui prend part à la campagne d’Alsace et d’Allemagne. Il est mortellement blessé au combat le 23 avril 1945 à Riedbuhringen en Allemagne, quelques jours avant la fin de la guerre.

Mention « Mort pour la France ».

Pour faire perdurer son souvenir, une rue de la ville porte son nom.

Il repose au cimetière de Fontenay-aux-Roses.

Sources :

  • https://www.memoiredeshommes.sga.defense. gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523d1be31c9af

Pour mémoire:

A cette époque de la Seconde Guerre mondiale, les forces alliées avançaient en Allemagne depuis l’Ouest, tandis que les Soviétiques avançaient depuis l’Est. Le 23 avril 1945, il y a donc eu des combats intenses dans plusieurs villes et villages allemands, notamment à Berlin, où les Soviétiques étaient en train de prendre la ville.

Riedböhringen, comme de nombreuses autres villes allemandes à l’époque, a été le théâtre de combats féroces entre les forces alliées et les forces allemandes en retraite.

La ville a été prise par les troupes françaises le 23 avril 1945, date à laquelle Maurice Philippot y a perdu la vie. Il est très probable qu’il ait été tué au cours des combats qui ont eu lieu ce jour-là. 

(Des informations complémentaires peuvent être données via les commentaires)

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

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Yves Rannou (1881-1917)

Yves Alain RANNOU (1881-1917)

 

Yves Ranou est né le 17 avril 1881 à Elliant dans le Finistère (29).

Classe 1901, bureau de recrutement de Quimper (29), matricule 744.

Soldat de 2ème classe au sein du 219ème Régiment d’Infanterie qui est engagé dans la bataille de la Somme, il est mortellement blessé le 14 avril 1917 à Cerisy dans l’Aisne (02), victime d’un obus alors qu’il était de corvée de soupe, à quelques jours de fêter son 36ème anniversaire.

Mention « Mort pour la France ».

Titulaire de la Croix de Guerre et de la Médaille Militaire.

Son nom est gravé sur le Monument aux morts de la ville.

Il exerçait le métier de terrassier. Domicilié 38 rue Boucicaut à Fontenay-aux-Roses (92), il était marié et père d’une fille.

Inhumé initialement au cimetière militaire d’Urvilliers (02), il repose au cimetière de Fontenay-aux-Roses.

 

Sources :

Pour mémoire:

Pendant la Première Guerre mondiale, la région de l’Aisne, y compris Cerisy, a été le théâtre de plusieurs batailles et combats. L’un des événements les plus importants était la bataille du Chemin des Dames, qui a eu lieu du 16 avril au 25 mai 1917 dans les environs de l’Aisne.

Dans le cadre de cette bataille, les forces françaises ont lancé une offensive massive contre les forces allemandes retranchées dans les collines du Chemin des Dames. Cependant, les troupes françaises ont subi de lourdes pertes et n’ont pas réussi à percer les lignes ennemies, malgré de nombreux assauts.

Ces combats ont été particulièrement violents et ont causé la mort de milliers de soldats des deux côtés. Les villages et les villes de la région ont également subi de graves destructions. 

Le Comité du Souvenir Français Fontenay-aux-Roses

10 Place du Château Sainte-Barbe 92260 Fontenay-aux-Roses

+33 664362856

contact@le-souvenir-francais-fontenay-aux-roses.fr

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