Le comité du Souvenir Français vous propose, chaque mois, un condensé de l’histoire de la France pour la période 1939 à 1945
Fontenay-aux-Roses extrait article sur https://www.fontenay-aux-roses.fr/226/histoire-de-la-ville.htm :
1914-45 : D’une guerre à l’autre
Au soir du 11 novembre 1918, le bilan est terrible pour les familles fontenaisiennes : au moins 146 hommes morts au combat, 15 autres succombant à leurs blessures après la victoire. Le monument aux morts, inauguré en 1922, rappelle le souvenir de ces sacrifiés.
L’entre-deux-guerres offre un court répit. Dans une ville verdoyante émergent un nouveau clocher (celui de l’église des Blagis) et de nombreux pavillons, mais aussi, plus surprenant, l’Ecole Roumaine. Un projet de cité-jardin est même un temps envisagé aux Saints-Sauveurs.
Pendant la guerre de 1939-45, la Résistance s’organise à Fontenay en liaison avec Sceaux et Bourg-la-Reine. De nombreux habitants vont périr au combat ou sont déportés : Gaston Sansoulet (déporté à Auschwitz) ; Pierre Letourneau et son épouse (déportés à Ravensbrück), Georges Bailly,Laure Diebold, Boris Vildé, Jean Lavaud, Jean-Noël Pelnard, Maurice Philippot, Raymond Croland, René Vauthier, Robert Marchand, Auguste Lemaire, René Isidore. Des élèves ou d’anciennes élèves de l’Ecole Normale également.
Pendant la Première Guerre mondiale, la ville de Fontenay-aux-Roses a connu des bouleversements importants. Située à quelques kilomètres de Paris, la ville a été touchée de plein fouet par les combats qui ont eu lieu sur le front occidental. Les habitants ont dû faire face à de nombreux défis, notamment en termes de ravitaillement, de sécurité et de logement.
Dès les premiers mois de la guerre, la ville a dû s’adapter aux nouvelles conditions de vie imposées par le conflit. Les habitants ont dû faire face à des pénuries alimentaires, notamment de pain, de viande et de lait. Des mesures de rationnement ont été mises en place pour faire face à cette situation. Les autorités ont également instauré un couvre-feu pour assurer la sécurité des habitants.
La ville a également dû faire face à un afflux de réfugiés fuyant les zones de combat. Les habitants de Fontenay-aux-Roses ont accueilli des milliers de personnes, souvent dans des conditions précaires. Des logements ont été réquisitionnés pour héberger ces réfugiés, qui ont souvent dû partager des espaces exigus avec plusieurs familles.
Pendant la guerre, de nombreux Fontenaisiens ont été mobilisés pour combattre sur le front. Certains d’entre eux ont perdu la vie, laissant derrière eux des familles endeuillées. La ville a érigé un monument en leur honneur, pour se souvenir de leur sacrifice.
Malgré ces difficultés, la ville a continué à fonctionner pendant la guerre. Les commerces ont continué à ouvrir, les écoles ont maintenu leurs activités et les habitants ont organisé des événements pour soutenir les soldats au front. La ville a ainsi contribué à l’effort de guerre, en fournissant des ressources matérielles et humaines à l’armée française.
En conclusion, la ville de Fontenay-aux-Roses a été fortement impactée par la Première Guerre mondiale. Les habitants ont dû faire face à de nombreux défis, mais ont su faire preuve de résilience et d’entraide pour surmonter cette épreuve. La ville a ainsi contribué à l’effort de guerre et a honoré la mémoire de ceux qui ont perdu la vie pour défendre la France.
L’histoire de la France entre 1918 et 1939 est marquée par une période de reconstruction et de modernisation de la société française après la fin de la Première Guerre mondiale. La victoire de 1918 a entraîné une vague d’optimisme et d’espoir, mais les années qui ont suivi ont été marquées par des défis économiques, sociaux et politiques.
Le Traité de Versailles, signé en 1919, a mis fin à la guerre et a contraint l’Allemagne à payer des réparations de guerre à la France. Cependant, la dette de guerre a créé une pression économique importante sur l’Allemagne, ce qui a conduit à la montée du parti nazi et à l’ascension d’Adolf Hitler au pouvoir en 1933.
En France, les années 1920 ont été marquées par une période de prospérité économique, avec une augmentation de la production industrielle et des investissements dans les infrastructures. Cependant, cette période a également été marquée par des tensions sociales, notamment avec les grèves et les manifestations des ouvriers et des paysans.
Dans les années 1930, la Grande Dépression a touché la France et a entraîné une augmentation du chômage et de la pauvreté. Cette période a également été marquée par une montée de l’extrême droite et de l’antisémitisme, qui ont conduit à la montée de groupes tels que la Cagoule.
En 1936, le Front populaire est arrivé au pouvoir, avec Léon Blum comme Premier ministre. Le gouvernement a adopté des réformes sociales importantes, notamment la semaine de travail de 40 heures et les congés payés. Cependant, la montée des tensions internationales et la menace de guerre ont conduit à la dissolution du Front populaire en 1938.
La France a également été confrontée à des défis diplomatiques importants dans les années 1930. Le traité de Locarno, signé en 1925, a établi des frontières pacifiques avec l’Allemagne, mais la réoccupation de la Rhénanie en 1936 par l’Allemagne a mis fin à cet accord. La France a également été impliquée dans la guerre civile espagnole, avec une participation importante des Brigades internationales françaises.
En septembre 1939, la France est entrée en guerre avec l’Allemagne nazie, marquant le début de la Seconde Guerre mondiale. La France a été rapidement vaincue par l’Allemagne en 1940, marquant une période sombre de l’histoire française.