
Le comité du Souvenir Français vous propose, chaque mois, un condensé de l’histoire de la France pour la période 1914 à 1918
Fontenay-aux-Roses extrait article sur https://www.fontenay-aux-roses.fr/226/histoire-de-la-ville.htm :
…1870-1914 : De l’occupation prussienne à la « Belle Epoque »
En 1871, la défaite de Sedan et le siège de Paris provoquent l’évacuation presque totale de Fontenay. Les habitants se réfugient dans la capitale. Le Conseil municipal est accueilli dans les locaux parisiens (rue de Sèvres) d’Aristide Boucicaut, propriétaire du Bon Marché, résident Fontenaisien, conseiller municipal et généreux donateur (permettant l’installation de l’Hospice Boucicaut).
La Commune de Paris impitoyablement écrasée et la paix revenue, le Fort de Châtillon est édifié afin de protéger Paris de toute nouvelle occupation étrangère et de contrôler les sursauts révolutionnaires de la capitale.
A l’orée du XXème siècle, les vignes fontenaisiennes ne résistent pas au phylloxera et aux progrès des transports qui font abonder un vin de meilleure qualité et moins cher en Ile-de-France. La Saint-Vincent (patron des vignerons), l’une des fêtes traditionnelles du village, s’éteint par la même occasion.
Apparition des tramways (1877), développement du centre-ville historique, poussée démographique, ouverture de l’Ecole Normale (1880) et de l’Asile Ledru-Rollin (1892) : Fontenay passe lentement du statut de simple bourg à celui de ville d’une banlieue parisienne naissante. Cependant, l’endroit demeure un espace de villégiature recherché (le château Boucicaut, la Villa Normande, la Villa Thouvenel, la Villa Renaissance) et plébiscité par de nombreux artistes ou hommes de lettres (dont Joris-Karl Huysmans ou Léon Bloy) La mobilisation de 1914 brise ce bel élan.
Pendant la Première Guerre mondiale, la ville de Fontenay-aux-Roses a connu des bouleversements importants. Située à quelques kilomètres de Paris, la ville a été touchée de plein fouet par les combats qui ont eu lieu sur le front occidental. Les habitants ont dû faire face à de nombreux défis, notamment en termes de ravitaillement, de sécurité et de logement.
Dès les premiers mois de la guerre, la ville a dû s’adapter aux nouvelles conditions de vie imposées par le conflit. Les habitants ont dû faire face à des pénuries alimentaires, notamment de pain, de viande et de lait. Des mesures de rationnement ont été mises en place pour faire face à cette situation. Les autorités ont également instauré un couvre-feu pour assurer la sécurité des habitants.
La ville a également dû faire face à un afflux de réfugiés fuyant les zones de combat. Les habitants de Fontenay-aux-Roses ont accueilli des milliers de personnes, souvent dans des conditions précaires. Des logements ont été réquisitionnés pour héberger ces réfugiés, qui ont souvent dû partager des espaces exigus avec plusieurs familles.


Pendant la guerre, de nombreux Fontenaisiens ont été mobilisés pour combattre sur le front. Certains d’entre eux ont perdu la vie, laissant derrière eux des familles endeuillées. La ville a érigé un monument en leur honneur, pour se souvenir de leur sacrifice.
Malgré ces difficultés, la ville a continué à fonctionner pendant la guerre. Les commerces ont continué à ouvrir, les écoles ont maintenu leurs activités et les habitants ont organisé des événements pour soutenir les soldats au front. La ville a ainsi contribué à l’effort de guerre, en fournissant des ressources matérielles et humaines à l’armée française.
En conclusion, la ville de Fontenay-aux-Roses a été fortement impactée par la Première Guerre mondiale. Les habitants ont dû faire face à de nombreux défis, mais ont su faire preuve de résilience et d’entraide pour surmonter cette épreuve. La ville a ainsi contribué à l’effort de guerre et a honoré la mémoire de ceux qui ont perdu la vie pour défendre la France.

